« Le rapport du CNES marque d'une manière générale la stabilité macroéconomique dans l'ensemble des composantes, croissance, inflation. La croissance notamment pour les secteurs porteurs qui ont été évoqué depuis la mise en œuvre des programmes complémentaires d'accompagnement », a indiqué Mohamed Seghir Babès, président du CNES, en marge de la présentation du rapport. Il reconnaît toutefois que les choses se « compliquent » mais aussi se « clarifient » et ce « quelles que soient les difficultés », a-t-il dit. « Ce n'est pas du tout évident que ça continue comme ça. Certains disent attendons que l'investissement direct étranger arrive pour lancer les projets. Maintenant il faut aller au développement réel et non seulement l'espérer. Parce que les plateformes sont là, que ce soit pour l'investissement national ou étranger. Tout cela est éligible pour inscription sur terrain », a soutenu le président du CNES. Celui-ci estime qu'il est temps de relancer la matrice industrielle et aller à l'accompagnement de ce qui peut se faire au niveau des PME/PMI. « Le programme officiel annonce la création de 200. 000 PME sur la période de 2014. Un comité ad hoc sera installé dans les 10 prochains jours, il mettra en phase la sphère bancaire et financière et la sphère réelle. Ce comité ad hoc constitue l'acteur du marché ». Il constate sur sa lancée que le système bancaire et les producteurs peuvent, à eux seuls, créer la croissance et aller à un système d'emploi qui sera, souligne-t-il, robuste et durable. « Il faut passer très rapidement à autre chose, à une économie d'offre et de production.