Une série d'attaques a eu lieu ce lundi dans tout le pays, peu avant d'importantes fêtes chiites, sur fond de tension entre le Premier ministre chiite Al-Maliki et le bloc laïque Iraqiya, membre de la coalition et soutenu par les sunnites. Une quinzaine d'attaques mortelles ce lundi en Irak endeuille les préparatifs de l'une des principales fêtes religieuses chiites. Au moins 22 personnes ont été tuées et 83 blessées dans la vague d'attentats visant notamment la communauté chiite, selon un bilan humain encore provisoire. Ces attentats, qui ont notamment frappé les provinces de Kirkouk et Diyala, au nord de Bagdad, ainsi que celle de Babylone, plus au sud, ont également visé des responsables et les forces de sécurité. En janvier dernier, plus de 50 pèlerins avaient été tués dans un attentat suicide à Bassora, à 450 km au sud de Bagdad, lors des cérémonies religieuses chiites. Les attaques de ce lundi se tiennent à quelques jours du début des célébrations de l'Arbaïn, qui marque le quarantième jour de deuil après la mort de Hussein, fils d'Ali et petit-fils de Mahomet tué en 680, une personnalité vénérée par les chiites. Dans l'attaque la plus meurtrière, au moins sept personnes, dont trois femmes et deux enfants, ont péri dans l'explosion de trois maisons dans la ville de Moussayeb, au sud de Bagdad, selon un officier de police local et un médecin. Aucun groupe n'a encore revendiqué cette attaque. Mais les insurgés sunnites, comme l'Etat islamique en Irak (ISI), branche d'Al-Qaïda dans le pays, s'en prennent régulièrement aux chiites à l'occasion de leurs fêtes religieuses. Ces attentats surviennent également sur fond de tensions grandissantes entre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki -accusé par ses détracteurs d'accaparer le pouvoir- et le bloc Iraqiya, une formation laïque soutenue par les sunnites, membre de la fragile coalition gouvernementale. Globalement, les violences en Irak ont nettement diminué depuis le pic des années 2006 et 2007, où les violences confessionnelles faisaient rage, mais les attentats restent très fréquents. Une série d'attaques a eu lieu ce lundi dans tout le pays, peu avant d'importantes fêtes chiites, sur fond de tension entre le Premier ministre chiite Al-Maliki et le bloc laïque Iraqiya, membre de la coalition et soutenu par les sunnites. Une quinzaine d'attaques mortelles ce lundi en Irak endeuille les préparatifs de l'une des principales fêtes religieuses chiites. Au moins 22 personnes ont été tuées et 83 blessées dans la vague d'attentats visant notamment la communauté chiite, selon un bilan humain encore provisoire. Ces attentats, qui ont notamment frappé les provinces de Kirkouk et Diyala, au nord de Bagdad, ainsi que celle de Babylone, plus au sud, ont également visé des responsables et les forces de sécurité. En janvier dernier, plus de 50 pèlerins avaient été tués dans un attentat suicide à Bassora, à 450 km au sud de Bagdad, lors des cérémonies religieuses chiites. Les attaques de ce lundi se tiennent à quelques jours du début des célébrations de l'Arbaïn, qui marque le quarantième jour de deuil après la mort de Hussein, fils d'Ali et petit-fils de Mahomet tué en 680, une personnalité vénérée par les chiites. Dans l'attaque la plus meurtrière, au moins sept personnes, dont trois femmes et deux enfants, ont péri dans l'explosion de trois maisons dans la ville de Moussayeb, au sud de Bagdad, selon un officier de police local et un médecin. Aucun groupe n'a encore revendiqué cette attaque. Mais les insurgés sunnites, comme l'Etat islamique en Irak (ISI), branche d'Al-Qaïda dans le pays, s'en prennent régulièrement aux chiites à l'occasion de leurs fêtes religieuses. Ces attentats surviennent également sur fond de tensions grandissantes entre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki -accusé par ses détracteurs d'accaparer le pouvoir- et le bloc Iraqiya, une formation laïque soutenue par les sunnites, membre de la fragile coalition gouvernementale. Globalement, les violences en Irak ont nettement diminué depuis le pic des années 2006 et 2007, où les violences confessionnelles faisaient rage, mais les attentats restent très fréquents.