Les dix-neuf familles expulsées de leurs maisons au lieu dit Sahel, appelé également Tchina, dans la commune de Boumerdès, viennent d'entamer le deuxième mois, à la belle étoile. Elles ont dressé deux tentes de fortune fournies par l'APC devant les habitations qu'elles occupaient depuis 1958. Elles ont dénoncé cette expulsion qui intervient en cette période hivernale et ne comprennent pas la décision de leur expulsion alors que la justice avait rendu le premier verdict de leur expulsion en 1993. Alors, certains, s'interrogent, pourquoi attendre vingt ans pour être expulsés en 2012. Selon des habitants, le terrain occupé, appartenait à l'Etat et non à des héritiers qui ont intenté une action en justice afin de récupérer ce terrain. Dans un document dont nous détenons une copie, les familles concernées habitent sur une parcelle de terrain de 71 ares appartenant à l'EAC numéro 2 donc de l'Etat. D'autres documents émanant des exploitants agricoles de ladite exploitation ont appuyé la thèse de l'appartenance du terrain à l'Etat avec une pétition. Dans une ordonnance numéro 66/102, l'enquête des Domaines fait ressortir que le terrain objet de litige appartient au domaine de l'Etat. Un autre document dont nous détenons une copie, sous forme d'une correspondance, fait état de la cessation desdits terrain au profit de l'agence foncière de Boumerdès et ce, pour la construction de logements dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. Ce programme n'a jamais vu le jour. La semaine écoulée, une délégation des familles concernées accompagnée d'élus de l'APC dont Ibaouni Hammoud, a été reçue par un responsable qui leur a promis de trouver une solution à ce problème. En attendant, les familles délogées dont le nombre de personnes avoisinent les 80 dont trois nouveaux-nés, continuent de prendre leur mal en patience en cette période de grands froid. Les dix-neuf familles expulsées de leurs maisons au lieu dit Sahel, appelé également Tchina, dans la commune de Boumerdès, viennent d'entamer le deuxième mois, à la belle étoile. Elles ont dressé deux tentes de fortune fournies par l'APC devant les habitations qu'elles occupaient depuis 1958. Elles ont dénoncé cette expulsion qui intervient en cette période hivernale et ne comprennent pas la décision de leur expulsion alors que la justice avait rendu le premier verdict de leur expulsion en 1993. Alors, certains, s'interrogent, pourquoi attendre vingt ans pour être expulsés en 2012. Selon des habitants, le terrain occupé, appartenait à l'Etat et non à des héritiers qui ont intenté une action en justice afin de récupérer ce terrain. Dans un document dont nous détenons une copie, les familles concernées habitent sur une parcelle de terrain de 71 ares appartenant à l'EAC numéro 2 donc de l'Etat. D'autres documents émanant des exploitants agricoles de ladite exploitation ont appuyé la thèse de l'appartenance du terrain à l'Etat avec une pétition. Dans une ordonnance numéro 66/102, l'enquête des Domaines fait ressortir que le terrain objet de litige appartient au domaine de l'Etat. Un autre document dont nous détenons une copie, sous forme d'une correspondance, fait état de la cessation desdits terrain au profit de l'agence foncière de Boumerdès et ce, pour la construction de logements dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. Ce programme n'a jamais vu le jour. La semaine écoulée, une délégation des familles concernées accompagnée d'élus de l'APC dont Ibaouni Hammoud, a été reçue par un responsable qui leur a promis de trouver une solution à ce problème. En attendant, les familles délogées dont le nombre de personnes avoisinent les 80 dont trois nouveaux-nés, continuent de prendre leur mal en patience en cette période de grands froid.