L'économie du continent africain restera menacée tant que les turbulences économiques mondiales persisteront, notamment en Europe et aux Etats-Unis, a déclaré, samedi, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. «Tant que les turbulences mondiales persisteront, les populations du continent africain resteront menacées, étant donné les liens qui sont trop forts, qu'il s'agisse des échanges commerciaux, de l'investissement étranger, des envois de fonds ou de l'aide», a prévenu Mme Lagarde dans son allocution prononcée à Lilongwe (Malawi) où elle effectue une visite dans le cadre d'une tournée Selon elle, le FMI table sur une poursuite du redressement de l'économie mondiale en 2013, «mais cette reprise restera faible et elle est sujette à de lourdes incertitudes». D'après certains indices, a-t-elle poursuivi, la croissance se stabiliserait, mais l'activité mondiale semble avoir du mal à passer à la vitesse supérieure. Abordant l'Afrique subsaharienne, la patronne du FMI a avancé que le taux de croissance devrait s'établir à 5,3% en 2013, tandis que les pays à faible revenu, où vivent les deux tiers de la population africaine, connaîtront une croissance encore plus forte, aux alentours de 6%. Les principaux risques proviennent des incertitudes persistantes qui pèsent sur les perspectives de l'Europe, des Etats-Unis et de la Chine, a-t-elle affirmé. Par ailleurs, elle a mis l'accent sur la menace liée aux prix des produits. Pour l'heure, les tensions provoquées par le renchérissement mondial des denrées alimentaires se concentrent sur quelques cultures, telles que le maïs. Mais la sécheresse et les récoltes déficitaires «sont désormais des dangers omniprésents dans certaines régions, d'où de graves conséquences pour les moyens de subsistance des populations, voire pour leur survie», a-t-elle encore prévenu. L'économie du continent africain restera menacée tant que les turbulences économiques mondiales persisteront, notamment en Europe et aux Etats-Unis, a déclaré, samedi, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. «Tant que les turbulences mondiales persisteront, les populations du continent africain resteront menacées, étant donné les liens qui sont trop forts, qu'il s'agisse des échanges commerciaux, de l'investissement étranger, des envois de fonds ou de l'aide», a prévenu Mme Lagarde dans son allocution prononcée à Lilongwe (Malawi) où elle effectue une visite dans le cadre d'une tournée Selon elle, le FMI table sur une poursuite du redressement de l'économie mondiale en 2013, «mais cette reprise restera faible et elle est sujette à de lourdes incertitudes». D'après certains indices, a-t-elle poursuivi, la croissance se stabiliserait, mais l'activité mondiale semble avoir du mal à passer à la vitesse supérieure. Abordant l'Afrique subsaharienne, la patronne du FMI a avancé que le taux de croissance devrait s'établir à 5,3% en 2013, tandis que les pays à faible revenu, où vivent les deux tiers de la population africaine, connaîtront une croissance encore plus forte, aux alentours de 6%. Les principaux risques proviennent des incertitudes persistantes qui pèsent sur les perspectives de l'Europe, des Etats-Unis et de la Chine, a-t-elle affirmé. Par ailleurs, elle a mis l'accent sur la menace liée aux prix des produits. Pour l'heure, les tensions provoquées par le renchérissement mondial des denrées alimentaires se concentrent sur quelques cultures, telles que le maïs. Mais la sécheresse et les récoltes déficitaires «sont désormais des dangers omniprésents dans certaines régions, d'où de graves conséquences pour les moyens de subsistance des populations, voire pour leur survie», a-t-elle encore prévenu.