Les chefs de partis se mettent depuis peu à une nouvelle mode : celle qui consiste à ne plus postuler à un mandat supplémentaire. Le dernier en date à avoir emprunté cette voie n'est autre que Bougerra Soltani, chef du parti islamiste du MSP. Mais ce sont deux leaders de formation appartenant à la mouvance démocratique qui avaient ouvert le bal : le RCD puis le FFS, dont les leaders respectifs ont pris la décision de ne plus se porter candidat à leur propre succession, alors que jusque-là ils s'étaient toujours accrochés à leur poste et ce depuis la fondation de leur parti. Saïd Sadi et Hocine Aït Ahmed, pourtant n'ont pas le même parcours. S'ils ont en commun d'avoir fondé leur propre parti, le premier au regard de son âge pouvait quand même poursuivre sa carrière politique, à l'opposé du second qui semble être très affaibli par le poids de l'âge. Un des faits marquants de ces derniers mois a été aussi la «démission» d'Ahmed Ouyahia de la direction du RND. Mais cette dernière démission ne saurait être comparée à l'acte politique des trois exemples qu'on vient de citer. Car le renoncement à la candidature des trois personnalités évoquées est un acte volontaire, les militants du moins ceux qui ont la latitude de par leur fonction au sein de ces partis de demander des comptes à leurs responsables, n'ont à aucun moment poussé ces derniers à remettre leur mandat. Quand Saïd Sadi et Aït Ahmed ont fait connaître leur intention de quitter la maison, c'est tout le monde qui avait exprimé ses regrets. Il n'en est pas de même d'Ahmed Ouyahia dont le départ a suscité des ouf de soulagement parmi les contestataires de son parti. Il va sans dire que si le FLN vient à se séparer d'Abdelaziz Belkhadem, son cas se rapprocherait donc de celui de l'ex- chef du RND en ce sens que c'est sa légitimité qui est mise en cause. Quand on s'arrête à ce niveau d'analyse, on voit bien que la remise des mandats au sein du RCD, du FFS et du MSP, n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé au RND. Certes le FFS a connu des remous suite à sa décision de prendre part aux législatives de mai 2012, mais le rejet du choix en question n'est jamais allé jusqu' à contester la légitimité d'Aït Ahmed. Les détracteurs de l'actuel premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, formés par le quatuor Djamel Zenati, Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef et Djoudi Mameri, ont accusé la direction d'avoir «fait démissionner Aït Ahmed». Cette crise qui frappe le doyen des partis d'opposition, peut servir d'explication à l'ensemble de ce qui se passe au niveau des partis de cette obédience. Après près de 50 ans d'opposition, la position du parti d'Aït Ahmed semble avoir amorcé un virage à 180 degrés, à telle enseigne qu'elle est devenue pour d'aucuns, incompréhensible alors que pour d'autres elle trahit un ralliement aux thèses du pouvoir. Comprise de cette façon, on peut se demander quel espoir, peuvent nourrir des leaders quant à leur propre devenir quand ils voient que le parti ayant longtemps incarné l'opposition au pouvoir, a fini par rentrer dans les rangs ? Au-delà de ce positionnement du parti d'Aït Ahmed, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, la guerre de succession à laquelle se livrent ses militants, est là pour prouver que le système politique algérien est bloqué dans sa globalité. Les chefs de partis se mettent depuis peu à une nouvelle mode : celle qui consiste à ne plus postuler à un mandat supplémentaire. Le dernier en date à avoir emprunté cette voie n'est autre que Bougerra Soltani, chef du parti islamiste du MSP. Mais ce sont deux leaders de formation appartenant à la mouvance démocratique qui avaient ouvert le bal : le RCD puis le FFS, dont les leaders respectifs ont pris la décision de ne plus se porter candidat à leur propre succession, alors que jusque-là ils s'étaient toujours accrochés à leur poste et ce depuis la fondation de leur parti. Saïd Sadi et Hocine Aït Ahmed, pourtant n'ont pas le même parcours. S'ils ont en commun d'avoir fondé leur propre parti, le premier au regard de son âge pouvait quand même poursuivre sa carrière politique, à l'opposé du second qui semble être très affaibli par le poids de l'âge. Un des faits marquants de ces derniers mois a été aussi la «démission» d'Ahmed Ouyahia de la direction du RND. Mais cette dernière démission ne saurait être comparée à l'acte politique des trois exemples qu'on vient de citer. Car le renoncement à la candidature des trois personnalités évoquées est un acte volontaire, les militants du moins ceux qui ont la latitude de par leur fonction au sein de ces partis de demander des comptes à leurs responsables, n'ont à aucun moment poussé ces derniers à remettre leur mandat. Quand Saïd Sadi et Aït Ahmed ont fait connaître leur intention de quitter la maison, c'est tout le monde qui avait exprimé ses regrets. Il n'en est pas de même d'Ahmed Ouyahia dont le départ a suscité des ouf de soulagement parmi les contestataires de son parti. Il va sans dire que si le FLN vient à se séparer d'Abdelaziz Belkhadem, son cas se rapprocherait donc de celui de l'ex- chef du RND en ce sens que c'est sa légitimité qui est mise en cause. Quand on s'arrête à ce niveau d'analyse, on voit bien que la remise des mandats au sein du RCD, du FFS et du MSP, n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé au RND. Certes le FFS a connu des remous suite à sa décision de prendre part aux législatives de mai 2012, mais le rejet du choix en question n'est jamais allé jusqu' à contester la légitimité d'Aït Ahmed. Les détracteurs de l'actuel premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, formés par le quatuor Djamel Zenati, Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef et Djoudi Mameri, ont accusé la direction d'avoir «fait démissionner Aït Ahmed». Cette crise qui frappe le doyen des partis d'opposition, peut servir d'explication à l'ensemble de ce qui se passe au niveau des partis de cette obédience. Après près de 50 ans d'opposition, la position du parti d'Aït Ahmed semble avoir amorcé un virage à 180 degrés, à telle enseigne qu'elle est devenue pour d'aucuns, incompréhensible alors que pour d'autres elle trahit un ralliement aux thèses du pouvoir. Comprise de cette façon, on peut se demander quel espoir, peuvent nourrir des leaders quant à leur propre devenir quand ils voient que le parti ayant longtemps incarné l'opposition au pouvoir, a fini par rentrer dans les rangs ? Au-delà de ce positionnement du parti d'Aït Ahmed, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, la guerre de succession à laquelle se livrent ses militants, est là pour prouver que le système politique algérien est bloqué dans sa globalité.