Des partis politiques montent au créneau et égratignent ouvertement le gouvernement pour sa position par rapport à la situation qui prévaut au Mali. Des partis politiques montent au créneau et égratignent ouvertement le gouvernement pour sa position par rapport à la situation qui prévaut au Mali. Ces partis politiques n'ont pas du tout apprécié l'autorisation de survol du territoire national accordée par les autorités aux avions français. Ce groupe de partis politiques, créé à la veille de la visite en Algérie de François Hollande qui fait de la défense de la mémoire et de la souveraineté nationale son principal cheval de bataille, a, dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion tenue au siége du MSP, appelé les autorités algériennes à revoir la position relative à l'autorisation de survol du territoire national par les avions français dans le cadre de l'intervention militaire française au Mali. Car la France a demandé et obtenu du gouvernement algérien l'autorisation pour ses avions militaires de survoler l'espace aérien national. Une autorisation qui a fait beaucoup de vagues et a valu au gouvernement moult critiques. «L'Algérie a pris cette décision en toute souveraineté en se conformant à la légalité internationale et aux décisions du Conseil de sécurité (de l'Onu) sur la situation au Mali», a répliqué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d'une conférence de presse. Mais comme l'atteste si bien la réaction de ce groupe de partis, au sein duquel on trouve notamment le MSP, Enahda, El Fadjr El Jadid, le FAN, le RPR, le PEP. Cette explication du gouvernement n'a pas été convaincante. Ces 11 partis politiques invitent les autorités à mettre fin à ce qu'ils appellent le feuilleton des concessions en restant attachées aux principes de la révolution et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et de toujours soutenir les peuples dans leur lutte contre les visées colonialistes. De plus, ils interprètent cette autorisation de survol du territoire national par les avions français comme une participation à une guerre, dont les visées colonialistes sont évidentes. D'où, sans doute, la condamnation sans équivoque de cette intervention de l'armée française au Mali. L'armée française est, pour rappel, intervenue militairement dans ce pays suite à l'offensive menée par le groupe Ançar Eddine contre des villes au centre du Mali. Ces partis demandent à la France de mettre fin à cette guerre et le retrait immédiat de ses troupes de ce pays. Un appel est lancé aussi à l'opinion publique nationale et à la classe politique en vue de faire preuve de vigilance sur les dangers qui pèsent sur l'Algérie suite à cette guerre au Sahel. Par ailleurs, le groupe des 11 partis condamnent fermement l'attaque terroriste contre le site gazier de Teguentourine à In Amenas et rend un hommage appuyé aux forces spéciales de l'ANP qui ont réussi à libérer des centaines d'otages et annihiler le groupe terroriste. Notons que certains leaders des partis de ce groupe politique ont, lors du point de presse ayant suivi cette rencontre au sommet, critiqué le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui ils ont clairement demandé de partir de partir et de ne pas briguer un quatrième mandat. C'était, en effet, le cas de Abdelkader Merbah, le premier responsable du RPR, mais aussi du président du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), Ahmed Gouraya. Ces partis politiques n'ont pas du tout apprécié l'autorisation de survol du territoire national accordée par les autorités aux avions français. Ce groupe de partis politiques, créé à la veille de la visite en Algérie de François Hollande qui fait de la défense de la mémoire et de la souveraineté nationale son principal cheval de bataille, a, dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion tenue au siége du MSP, appelé les autorités algériennes à revoir la position relative à l'autorisation de survol du territoire national par les avions français dans le cadre de l'intervention militaire française au Mali. Car la France a demandé et obtenu du gouvernement algérien l'autorisation pour ses avions militaires de survoler l'espace aérien national. Une autorisation qui a fait beaucoup de vagues et a valu au gouvernement moult critiques. «L'Algérie a pris cette décision en toute souveraineté en se conformant à la légalité internationale et aux décisions du Conseil de sécurité (de l'Onu) sur la situation au Mali», a répliqué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d'une conférence de presse. Mais comme l'atteste si bien la réaction de ce groupe de partis, au sein duquel on trouve notamment le MSP, Enahda, El Fadjr El Jadid, le FAN, le RPR, le PEP. Cette explication du gouvernement n'a pas été convaincante. Ces 11 partis politiques invitent les autorités à mettre fin à ce qu'ils appellent le feuilleton des concessions en restant attachées aux principes de la révolution et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et de toujours soutenir les peuples dans leur lutte contre les visées colonialistes. De plus, ils interprètent cette autorisation de survol du territoire national par les avions français comme une participation à une guerre, dont les visées colonialistes sont évidentes. D'où, sans doute, la condamnation sans équivoque de cette intervention de l'armée française au Mali. L'armée française est, pour rappel, intervenue militairement dans ce pays suite à l'offensive menée par le groupe Ançar Eddine contre des villes au centre du Mali. Ces partis demandent à la France de mettre fin à cette guerre et le retrait immédiat de ses troupes de ce pays. Un appel est lancé aussi à l'opinion publique nationale et à la classe politique en vue de faire preuve de vigilance sur les dangers qui pèsent sur l'Algérie suite à cette guerre au Sahel. Par ailleurs, le groupe des 11 partis condamnent fermement l'attaque terroriste contre le site gazier de Teguentourine à In Amenas et rend un hommage appuyé aux forces spéciales de l'ANP qui ont réussi à libérer des centaines d'otages et annihiler le groupe terroriste. Notons que certains leaders des partis de ce groupe politique ont, lors du point de presse ayant suivi cette rencontre au sommet, critiqué le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui ils ont clairement demandé de partir de partir et de ne pas briguer un quatrième mandat. C'était, en effet, le cas de Abdelkader Merbah, le premier responsable du RPR, mais aussi du président du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), Ahmed Gouraya.