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Les Britanniques sur la trace des Français ?
DAVID CAMERON À ALGER
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 01 - 2013

Le Premier ministre britannique, David Cameron, devait effectuer hier une «visite de travail et d'amitié en Algérie», il est le premier officiel britannique de ce rang à visiter l'Algérie depuis l'Indépendance. Un communiqué diffusé par la présidence de la République a indiqué qu'il est attendu de cette visite qu'elle "renforce le dialogue politique entre l'Algérie et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en vue de promouvoir la coopération bilatérale ».
Le Premier ministre britannique, David Cameron, devait effectuer hier une «visite de travail et d'amitié en Algérie», il est le premier officiel britannique de ce rang à visiter l'Algérie depuis l'Indépendance. Un communiqué diffusé par la présidence de la République a indiqué qu'il est attendu de cette visite qu'elle "renforce le dialogue politique entre l'Algérie et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en vue de promouvoir la coopération bilatérale ».
En outre, si l'Agence de presse officielle,
APS, est restée avare de détails quant à
l'objet de cette visite, il n'en demeure
pas moins que le sujet a fait l'objet de moult
analyses et commentaires de la part de la
presse nationale et internationale. Tous les
écrits ont relevé le lien entre cette visite et
l'actualité brûlante marquée par l'attaque terroriste
contre le site gazier de Tiguentourine
où la Grande-Bretagne a vu périr quatre de ses
ressortissants. Pour autant cette visite du
Premier ministre britannique était « prévue
de longue date ». Les évènements qui se sont
accéléré suite à l'intervention française au
Mali, l'ont revêtue d'une plus grande importanace.
On aura noté cependant au début chez
Cameron, une certaine déception vis-à-vis
d'Alger, avant qu'il ne se ravise suite aux
explications fournies par les autorités
algériennes. L'affaire de Tiguentourine va
certainemnet constituer un des thèmes abordés
par les deux parties. Ce que l'on sait c'est
que le gouvernement britannique a vécu des
moments difficiles au moment de la prise
d'otages sur le site gazier.
La sécurité des entreprises étrangères
devrait donc être mise sur le tapis d'autant
plus que le site d'In Amenas abrite la British
Petrolium (BP), une entrprise anglaise qui
active en partenariat avec Sonatrach et la
compagnie norvégienne Statoil. En général
on estime, mis à part la tension de ces
derniers jours, que les relations entre les
deux pays sont au beau fixe, la Grande-
Bretagne s'étant classée en 2010 13e fournisseur
et 13e client de l'Algérie. Aussi la
convergence de vue en matière de lutte
antiterroriste a toujours prévalu entre les
deux pays. Les Anglais, à en croire les déclarations
de leurs officiels, n'ont pas l'intention
de rappatrier leurs ressortissants
employés au niveau des sites gaziers en
Algérie. Si d'aucuns voudraient lire dans
cette visite une volonté manifeste du
Royaume- Uni d'apporter son soutien à
l'Algérie, d'autres ne s'empêcheront pas de
voir chez les Britanniques des vélélités de
poser leurs conditions afin d'éviter à
l'avenir un scénario-catastrophe.
Dans ce cas, on ne sait pas quelle serait la
réponse d'Alger au cas où Cameron venait à
propose une assistance afin de renforcer la
sécurité des sites. la situation est certes délicate.
Autant Alger a besoin de Londres et des
autres étrangers, autant ces derniers ont
besoin d'Alger. La presse britannique a
souligné hier la dimension anti-jihadiste de
la démarche du Premier ministre Cameron,
relevant qu'il est le premier dirigeant occidental
à se rendre en Algérie depuis la récente
agression contre des installations gazières.
La presse londonnienne, et notamment le
Guardian, craint de voir Cameron s'enliser
dans le conflit malien. Selon l'édition d'hier
de ce quotidien « le Premier ministre a été
subrepticement attiré par une guerre pour
laquelle il s'est engagé à envoyer déjà 330
militaires britanniques pour appuyer les
troupes africaines ainsi que l'intervention
française ».
Cameron, à en croire la même source, sera
accompagné par son conseiller à la sécurité
nationale, Kim Darroch. Londres proposerait
de discuter sur la façon de sécuriser
les frontières algériennes en utilisant la
technologie des satellites. Les Anglais
voudraient également s'enquérir sur les
besoins de sécurité des centrales d'énergie
ainsi que sur les moyens à mettre en oeuvre
pour endiguer le flux d'armes en provenance
de la Libye voisine. L. G.
En outre, si l'Agence de presse officielle,
APS, est restée avare de détails quant à
l'objet de cette visite, il n'en demeure
pas moins que le sujet a fait l'objet de moult
analyses et commentaires de la part de la
presse nationale et internationale. Tous les
écrits ont relevé le lien entre cette visite et
l'actualité brûlante marquée par l'attaque terroriste
contre le site gazier de Tiguentourine
où la Grande-Bretagne a vu périr quatre de ses
ressortissants. Pour autant cette visite du
Premier ministre britannique était « prévue
de longue date ». Les évènements qui se sont
accéléré suite à l'intervention française au
Mali, l'ont revêtue d'une plus grande importanace.
On aura noté cependant au début chez
Cameron, une certaine déception vis-à-vis
d'Alger, avant qu'il ne se ravise suite aux
explications fournies par les autorités
algériennes. L'affaire de Tiguentourine va
certainemnet constituer un des thèmes abordés
par les deux parties. Ce que l'on sait c'est
que le gouvernement britannique a vécu des
moments difficiles au moment de la prise
d'otages sur le site gazier.
La sécurité des entreprises étrangères
devrait donc être mise sur le tapis d'autant
plus que le site d'In Amenas abrite la British
Petrolium (BP), une entrprise anglaise qui
active en partenariat avec Sonatrach et la
compagnie norvégienne Statoil. En général
on estime, mis à part la tension de ces
derniers jours, que les relations entre les
deux pays sont au beau fixe, la Grande-
Bretagne s'étant classée en 2010 13e fournisseur
et 13e client de l'Algérie. Aussi la
convergence de vue en matière de lutte
antiterroriste a toujours prévalu entre les
deux pays. Les Anglais, à en croire les déclarations
de leurs officiels, n'ont pas l'intention
de rappatrier leurs ressortissants
employés au niveau des sites gaziers en
Algérie. Si d'aucuns voudraient lire dans
cette visite une volonté manifeste du
Royaume- Uni d'apporter son soutien à
l'Algérie, d'autres ne s'empêcheront pas de
voir chez les Britanniques des vélélités de
poser leurs conditions afin d'éviter à
l'avenir un scénario-catastrophe.
Dans ce cas, on ne sait pas quelle serait la
réponse d'Alger au cas où Cameron venait à
propose une assistance afin de renforcer la
sécurité des sites. la situation est certes délicate.
Autant Alger a besoin de Londres et des
autres étrangers, autant ces derniers ont
besoin d'Alger. La presse britannique a
souligné hier la dimension anti-jihadiste de
la démarche du Premier ministre Cameron,
relevant qu'il est le premier dirigeant occidental
à se rendre en Algérie depuis la récente
agression contre des installations gazières.
La presse londonnienne, et notamment le
Guardian, craint de voir Cameron s'enliser
dans le conflit malien. Selon l'édition d'hier
de ce quotidien « le Premier ministre a été
subrepticement attiré par une guerre pour
laquelle il s'est engagé à envoyer déjà 330
militaires britanniques pour appuyer les
troupes africaines ainsi que l'intervention
française ».
Cameron, à en croire la même source, sera
accompagné par son conseiller à la sécurité
nationale, Kim Darroch. Londres proposerait
de discuter sur la façon de sécuriser
les frontières algériennes en utilisant la
technologie des satellites. Les Anglais
voudraient également s'enquérir sur les
besoins de sécurité des centrales d'énergie
ainsi que sur les moyens à mettre en oeuvre
pour endiguer le flux d'armes en provenance
de la Libye voisine. L. G.


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