Le Premier ministre britannique, David Cameron, devait effectuer hier une «visite de travail et d'amitié en Algérie», il est le premier officiel britannique de ce rang à visiter l'Algérie depuis l'Indépendance. Un communiqué diffusé par la présidence de la République a indiqué qu'il est attendu de cette visite qu'elle "renforce le dialogue politique entre l'Algérie et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en vue de promouvoir la coopération bilatérale ». Le Premier ministre britannique, David Cameron, devait effectuer hier une «visite de travail et d'amitié en Algérie», il est le premier officiel britannique de ce rang à visiter l'Algérie depuis l'Indépendance. Un communiqué diffusé par la présidence de la République a indiqué qu'il est attendu de cette visite qu'elle "renforce le dialogue politique entre l'Algérie et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en vue de promouvoir la coopération bilatérale ». En outre, si l'Agence de presse officielle, APS, est restée avare de détails quant à l'objet de cette visite, il n'en demeure pas moins que le sujet a fait l'objet de moult analyses et commentaires de la part de la presse nationale et internationale. Tous les écrits ont relevé le lien entre cette visite et l'actualité brûlante marquée par l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine où la Grande-Bretagne a vu périr quatre de ses ressortissants. Pour autant cette visite du Premier ministre britannique était « prévue de longue date ». Les évènements qui se sont accéléré suite à l'intervention française au Mali, l'ont revêtue d'une plus grande importanace. On aura noté cependant au début chez Cameron, une certaine déception vis-à-vis d'Alger, avant qu'il ne se ravise suite aux explications fournies par les autorités algériennes. L'affaire de Tiguentourine va certainemnet constituer un des thèmes abordés par les deux parties. Ce que l'on sait c'est que le gouvernement britannique a vécu des moments difficiles au moment de la prise d'otages sur le site gazier. La sécurité des entreprises étrangères devrait donc être mise sur le tapis d'autant plus que le site d'In Amenas abrite la British Petrolium (BP), une entrprise anglaise qui active en partenariat avec Sonatrach et la compagnie norvégienne Statoil. En général on estime, mis à part la tension de ces derniers jours, que les relations entre les deux pays sont au beau fixe, la Grande- Bretagne s'étant classée en 2010 13e fournisseur et 13e client de l'Algérie. Aussi la convergence de vue en matière de lutte antiterroriste a toujours prévalu entre les deux pays. Les Anglais, à en croire les déclarations de leurs officiels, n'ont pas l'intention de rappatrier leurs ressortissants employés au niveau des sites gaziers en Algérie. Si d'aucuns voudraient lire dans cette visite une volonté manifeste du Royaume- Uni d'apporter son soutien à l'Algérie, d'autres ne s'empêcheront pas de voir chez les Britanniques des vélélités de poser leurs conditions afin d'éviter à l'avenir un scénario-catastrophe. Dans ce cas, on ne sait pas quelle serait la réponse d'Alger au cas où Cameron venait à propose une assistance afin de renforcer la sécurité des sites. la situation est certes délicate. Autant Alger a besoin de Londres et des autres étrangers, autant ces derniers ont besoin d'Alger. La presse britannique a souligné hier la dimension anti-jihadiste de la démarche du Premier ministre Cameron, relevant qu'il est le premier dirigeant occidental à se rendre en Algérie depuis la récente agression contre des installations gazières. La presse londonnienne, et notamment le Guardian, craint de voir Cameron s'enliser dans le conflit malien. Selon l'édition d'hier de ce quotidien « le Premier ministre a été subrepticement attiré par une guerre pour laquelle il s'est engagé à envoyer déjà 330 militaires britanniques pour appuyer les troupes africaines ainsi que l'intervention française ». Cameron, à en croire la même source, sera accompagné par son conseiller à la sécurité nationale, Kim Darroch. Londres proposerait de discuter sur la façon de sécuriser les frontières algériennes en utilisant la technologie des satellites. Les Anglais voudraient également s'enquérir sur les besoins de sécurité des centrales d'énergie ainsi que sur les moyens à mettre en oeuvre pour endiguer le flux d'armes en provenance de la Libye voisine. L. G. En outre, si l'Agence de presse officielle, APS, est restée avare de détails quant à l'objet de cette visite, il n'en demeure pas moins que le sujet a fait l'objet de moult analyses et commentaires de la part de la presse nationale et internationale. Tous les écrits ont relevé le lien entre cette visite et l'actualité brûlante marquée par l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine où la Grande-Bretagne a vu périr quatre de ses ressortissants. Pour autant cette visite du Premier ministre britannique était « prévue de longue date ». Les évènements qui se sont accéléré suite à l'intervention française au Mali, l'ont revêtue d'une plus grande importanace. On aura noté cependant au début chez Cameron, une certaine déception vis-à-vis d'Alger, avant qu'il ne se ravise suite aux explications fournies par les autorités algériennes. L'affaire de Tiguentourine va certainemnet constituer un des thèmes abordés par les deux parties. Ce que l'on sait c'est que le gouvernement britannique a vécu des moments difficiles au moment de la prise d'otages sur le site gazier. La sécurité des entreprises étrangères devrait donc être mise sur le tapis d'autant plus que le site d'In Amenas abrite la British Petrolium (BP), une entrprise anglaise qui active en partenariat avec Sonatrach et la compagnie norvégienne Statoil. En général on estime, mis à part la tension de ces derniers jours, que les relations entre les deux pays sont au beau fixe, la Grande- Bretagne s'étant classée en 2010 13e fournisseur et 13e client de l'Algérie. Aussi la convergence de vue en matière de lutte antiterroriste a toujours prévalu entre les deux pays. Les Anglais, à en croire les déclarations de leurs officiels, n'ont pas l'intention de rappatrier leurs ressortissants employés au niveau des sites gaziers en Algérie. Si d'aucuns voudraient lire dans cette visite une volonté manifeste du Royaume- Uni d'apporter son soutien à l'Algérie, d'autres ne s'empêcheront pas de voir chez les Britanniques des vélélités de poser leurs conditions afin d'éviter à l'avenir un scénario-catastrophe. Dans ce cas, on ne sait pas quelle serait la réponse d'Alger au cas où Cameron venait à propose une assistance afin de renforcer la sécurité des sites. la situation est certes délicate. Autant Alger a besoin de Londres et des autres étrangers, autant ces derniers ont besoin d'Alger. La presse britannique a souligné hier la dimension anti-jihadiste de la démarche du Premier ministre Cameron, relevant qu'il est le premier dirigeant occidental à se rendre en Algérie depuis la récente agression contre des installations gazières. La presse londonnienne, et notamment le Guardian, craint de voir Cameron s'enliser dans le conflit malien. Selon l'édition d'hier de ce quotidien « le Premier ministre a été subrepticement attiré par une guerre pour laquelle il s'est engagé à envoyer déjà 330 militaires britanniques pour appuyer les troupes africaines ainsi que l'intervention française ». Cameron, à en croire la même source, sera accompagné par son conseiller à la sécurité nationale, Kim Darroch. Londres proposerait de discuter sur la façon de sécuriser les frontières algériennes en utilisant la technologie des satellites. Les Anglais voudraient également s'enquérir sur les besoins de sécurité des centrales d'énergie ainsi que sur les moyens à mettre en oeuvre pour endiguer le flux d'armes en provenance de la Libye voisine. L. G.