En 2012, même après la poussée d'Android, l'iPad domine toujours le marché des tablettes tactiles. Cet appareil qui a défini un genre ne se laissera pas facilement détrôner. « Les tablettes de 7 pouces ne servent à rien : elles sont trop grosses pour être en concurrence avec les smartphones, trop petites pour concurrencer l'iPad ». C'est ainsi que s'exprimait feu Steve à l'époque où Samsung commençait à proposer des modèles de 7 pouces sous Android. Force est de constater que le succès de ces engins coréens n'a jamais été au rendez-vous. Pourquoi diable alors Apple a-t-il changé d'avis sur la question ? La réponse se formule en citant deux « petites » choses : Kindle Fire et Nexus 7. Les appareils d'Amazon et de Google ont montré qu'il y avait un marché pour la tablette mobile, qu'elle n'était pas bonne à rien. Sur ces formats réduits, les deux constructeurs ont réussi à créer des tablettes permettant de lire du contenu multimédia, autrement dit, des engins permettant d'accéder à un magasin virtuel. Leur prix est donc nécessairement compétitif et justifie en grande partie leur succès : les deux compagnies réduisent leurs marges – ou vendent à perte – en espérant rentabiliser leur engin sur le contenu ou la publicité. Voilà le marché créé par Google et Amazon, voilà le marché qu'Apple souhaite conquérir... sans pourtant s'y intégrer. En 2012, même après la poussée d'Android, l'iPad domine toujours le marché des tablettes tactiles. Cet appareil qui a défini un genre ne se laissera pas facilement détrôner. « Les tablettes de 7 pouces ne servent à rien : elles sont trop grosses pour être en concurrence avec les smartphones, trop petites pour concurrencer l'iPad ». C'est ainsi que s'exprimait feu Steve à l'époque où Samsung commençait à proposer des modèles de 7 pouces sous Android. Force est de constater que le succès de ces engins coréens n'a jamais été au rendez-vous. Pourquoi diable alors Apple a-t-il changé d'avis sur la question ? La réponse se formule en citant deux « petites » choses : Kindle Fire et Nexus 7. Les appareils d'Amazon et de Google ont montré qu'il y avait un marché pour la tablette mobile, qu'elle n'était pas bonne à rien. Sur ces formats réduits, les deux constructeurs ont réussi à créer des tablettes permettant de lire du contenu multimédia, autrement dit, des engins permettant d'accéder à un magasin virtuel. Leur prix est donc nécessairement compétitif et justifie en grande partie leur succès : les deux compagnies réduisent leurs marges – ou vendent à perte – en espérant rentabiliser leur engin sur le contenu ou la publicité. Voilà le marché créé par Google et Amazon, voilà le marché qu'Apple souhaite conquérir... sans pourtant s'y intégrer.