A presque une année de la tenue de l'élection de l'élection présidentielle, le projet de révision de la Constitution ne voit toujours pas le jour. L'impatience commence dès lors à gagner l'opinion publique nationale et la classe politique. Ce d'autant que cela fait presque deux années que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé sa volonté de procéder à la révision de la loi fondamentale. A presque une année de la tenue de l'élection de l'élection présidentielle, le projet de révision de la Constitution ne voit toujours pas le jour. L'impatience commence dès lors à gagner l'opinion publique nationale et la classe politique. Ce d'autant que cela fait presque deux années que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé sa volonté de procéder à la révision de la loi fondamentale. C'était le 2 mai de l'année 2011 lors d'un Conseil des ministres. Depuis cette date, c'est l'expectative. Très peu d'informations attestent de la mise en marche de la concrétisation de ce projet. Pour l'heure, en effet, ce sont des partis politiques qui donnent des indices attestant de l'intention du Président d'aller de l'avant s'agissant de ce projet. Des partis politiques ont, ainsi, annoncé avoir rencontré le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Des rencontres informelles qui tournaient exclusivement autour du projet de révision de la Constitution. C'est, à tout le moins, ce qui a été dit par les leaders politiques qui ont eu à rencontrer le Premier ministre. Ce dernier a, à vrai dire, entamé ces «consultations» il y a un peu plus de deux mois. Abdelmalek Sellal a déjà rencontré Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) , Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD) et Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien (MPA). Sellal aura certainement à rencontrer d'autres responsables des partis politiques, s'il ne l'a déjà fait. Les services du Premier ministère se sont gardés jusque là d'annoncer ces rencontres et encore moins de rendre public leur teneur. Un mutisme qui s'expliquerait, selon toute vraisemblance, par le caractère informel de ces consultations. En somme, Sellal est certainement envoyé par le président de la République en éclaireur, pour sonder la classe politique sur ses positions vis-à-vis de la question. Il est évident que le Premier ministre a saisi cette occasion pour écouter les propositions des partis politiques quant au contenu de la nouvelle Constitution. En quelque sorte, il balise la voie avant d'entrer dans le vif du sujet. Car le Premier ministre fera certainement un rapport détaillé de ces rencontres au chef de l'Etat, avant que ce dernier ne passe à une autre phase. On ne sait pas pour l'heure si le Président va se suffire du rapport que lui présentera Sellal ou s'il va initier des consultations officielles dans les prochaines semaines entre la présidence de la République et les partis politiques. Ce qui est sûr, cependant, c'est que le chef de l'Etat est tenu de respecter sa promesse, celle relative à la constitution d'une commission qui aura pour mission d'élaborer un projet de Constitution. «S'agissant (...) de la préparation du projet de révision de la Constitution, une commission compétente sera désignée par mes soins, pour prendre en charge cette mission», avait, en effet, indiqué le président de la République le 2 mai 2011 devant le Conseil des ministres. Ce jour-là Abdelaziz Bouteflika a aussi laissé clairement entendre que le projet de révision de la Constitution ne sera pas uniquement soumis à l'appréciation du Parlement. « Si le projet de révision constitutionnelle se révèle profond, le peuple devra, après le Parlement, en disposer en toute souveraineté, par voie d'un référendum transparent ». En annonçant avant hier sa rencontre avec le Premier ministre, Amara Benyounes, le président du MPA, a laissé lui aussi entendre que l'éventualité d'un referendum populaire est plus que jamais probable. Un référendum qui pourrait même intervenir dans moins de six mois C'était le 2 mai de l'année 2011 lors d'un Conseil des ministres. Depuis cette date, c'est l'expectative. Très peu d'informations attestent de la mise en marche de la concrétisation de ce projet. Pour l'heure, en effet, ce sont des partis politiques qui donnent des indices attestant de l'intention du Président d'aller de l'avant s'agissant de ce projet. Des partis politiques ont, ainsi, annoncé avoir rencontré le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Des rencontres informelles qui tournaient exclusivement autour du projet de révision de la Constitution. C'est, à tout le moins, ce qui a été dit par les leaders politiques qui ont eu à rencontrer le Premier ministre. Ce dernier a, à vrai dire, entamé ces «consultations» il y a un peu plus de deux mois. Abdelmalek Sellal a déjà rencontré Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) , Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD) et Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien (MPA). Sellal aura certainement à rencontrer d'autres responsables des partis politiques, s'il ne l'a déjà fait. Les services du Premier ministère se sont gardés jusque là d'annoncer ces rencontres et encore moins de rendre public leur teneur. Un mutisme qui s'expliquerait, selon toute vraisemblance, par le caractère informel de ces consultations. En somme, Sellal est certainement envoyé par le président de la République en éclaireur, pour sonder la classe politique sur ses positions vis-à-vis de la question. Il est évident que le Premier ministre a saisi cette occasion pour écouter les propositions des partis politiques quant au contenu de la nouvelle Constitution. En quelque sorte, il balise la voie avant d'entrer dans le vif du sujet. Car le Premier ministre fera certainement un rapport détaillé de ces rencontres au chef de l'Etat, avant que ce dernier ne passe à une autre phase. On ne sait pas pour l'heure si le Président va se suffire du rapport que lui présentera Sellal ou s'il va initier des consultations officielles dans les prochaines semaines entre la présidence de la République et les partis politiques. Ce qui est sûr, cependant, c'est que le chef de l'Etat est tenu de respecter sa promesse, celle relative à la constitution d'une commission qui aura pour mission d'élaborer un projet de Constitution. «S'agissant (...) de la préparation du projet de révision de la Constitution, une commission compétente sera désignée par mes soins, pour prendre en charge cette mission», avait, en effet, indiqué le président de la République le 2 mai 2011 devant le Conseil des ministres. Ce jour-là Abdelaziz Bouteflika a aussi laissé clairement entendre que le projet de révision de la Constitution ne sera pas uniquement soumis à l'appréciation du Parlement. « Si le projet de révision constitutionnelle se révèle profond, le peuple devra, après le Parlement, en disposer en toute souveraineté, par voie d'un référendum transparent ». En annonçant avant hier sa rencontre avec le Premier ministre, Amara Benyounes, le président du MPA, a laissé lui aussi entendre que l'éventualité d'un referendum populaire est plus que jamais probable. Un référendum qui pourrait même intervenir dans moins de six mois