Le vent du changement secoue les partis politiques. Ceux qui «pèsent» sur la scène politique nationale, au sens propre et figuré du terme. Des chefs de partis ont quitté leur poste. Le vent du changement secoue les partis politiques. Ceux qui «pèsent» sur la scène politique nationale, au sens propre et figuré du terme. Des chefs de partis ont quitté leur poste. Une première dans les us et coutumes du personnel politique. Le premier à avoir montré la voie à suivre a été Saïd Sadi, président du RCD. La cascade de démissions et de retraitsde confiance s'est poursuivie, au sein des partis politiques de grosses cylindrées. Hocine Aït Ahmed du FFS, Ahmed Ouyahia du RND, Bouguerra Soltani du MSP qui n'a plus que quelques jours pour quitter la tête du parti et enfin, Abdelaziz Belkadem qui a livré bataille avec la dernière énergie pour s'accrocher au poste de SG du vieux parti, le FLN. Il a fini par être «dégagé», trahi par son premier cercle et les poids lourds du parti. Hormis le RCD et le FFS, le vent du «changement» a atteint principalement l'Alliance présidentielle formée par le trio FLN, RND et le MSP. Ce dernier parti s'est retiré de l'alliance présidentielle, le «printemps arabe» lui ayant fait miroité un autre destin à l'instar des «frères» de Tunisie, Egypte, Maroc et Lybie. Les désormais ex-leaders de ces partis en l'occurrence, Belkhadem, Ouyahia et Soltani juraient soutien et fidélité au président de la République et à son programme. Pourquoi, ce bouleversement dans l'échiquier politique ? Le timing est-il «suggéré» ? Et à plus forte raison à l'approche de deux grands évènements politiques : la révision de la Constitution et l'élection présidentielle qui vont meubler les activités partisanes pour l'année 2013 et 2014. Il reste une inconnue et qui sera déterminante pour la position de nombreux leaders politiques : le président de la République ne s'est pas encore prononcé sur son avenir pour briguer un quatrième mandat. Il est également «flou» le contour que prendra l'amendement de la loi fondamentale. Des consultations viennent de débuter avec certaines parties. La bataille s'annonce «rude» déjà sur ce plan. La bataille s'annonce aussi «rude» pour 2014. Le «changement» du personnel politique obéit-il à une feuille de route tracée dans cette perspective ? Les Ouyahia, Belkhadem Soltani, Sadi et Aït-Ahmed, se sont-ils vu considérés comme «tab djanhoum», eux qui ont animé la vie politique durant plus de deux décennies pour certains et plus de trois décennies pour d'autres ? En somme, il est important pour le pouvoir que ces deux évènements, révision de la Constitution et élection présidentielle, soient animés par des personnalités au «sang neuf» apportant des idées nouvelles pour garantir une certaine crédibilité et un taux de participation populaire «correct» à ces deux échéances pour préserver la stabilité du pays et défendre sa souveraineté. Les évènements qui se déroulent à nos frontières du Sud, l'instabilité politique en Tunisie et en Lybie ne sont pas sans conséquences pour notre pays. Ce qui en soit alerte sur l'ampleur des enjeux et leur gravité sur notre avenir, Etat et nation. Et ils ont tort ceux qui considèrent que le changement vise en somme à ce que rien ne change. S. B.a Une première dans les us et coutumes du personnel politique. Le premier à avoir montré la voie à suivre a été Saïd Sadi, président du RCD. La cascade de démissions et de retraitsde confiance s'est poursuivie, au sein des partis politiques de grosses cylindrées. Hocine Aït Ahmed du FFS, Ahmed Ouyahia du RND, Bouguerra Soltani du MSP qui n'a plus que quelques jours pour quitter la tête du parti et enfin, Abdelaziz Belkadem qui a livré bataille avec la dernière énergie pour s'accrocher au poste de SG du vieux parti, le FLN. Il a fini par être «dégagé», trahi par son premier cercle et les poids lourds du parti. Hormis le RCD et le FFS, le vent du «changement» a atteint principalement l'Alliance présidentielle formée par le trio FLN, RND et le MSP. Ce dernier parti s'est retiré de l'alliance présidentielle, le «printemps arabe» lui ayant fait miroité un autre destin à l'instar des «frères» de Tunisie, Egypte, Maroc et Lybie. Les désormais ex-leaders de ces partis en l'occurrence, Belkhadem, Ouyahia et Soltani juraient soutien et fidélité au président de la République et à son programme. Pourquoi, ce bouleversement dans l'échiquier politique ? Le timing est-il «suggéré» ? Et à plus forte raison à l'approche de deux grands évènements politiques : la révision de la Constitution et l'élection présidentielle qui vont meubler les activités partisanes pour l'année 2013 et 2014. Il reste une inconnue et qui sera déterminante pour la position de nombreux leaders politiques : le président de la République ne s'est pas encore prononcé sur son avenir pour briguer un quatrième mandat. Il est également «flou» le contour que prendra l'amendement de la loi fondamentale. Des consultations viennent de débuter avec certaines parties. La bataille s'annonce «rude» déjà sur ce plan. La bataille s'annonce aussi «rude» pour 2014. Le «changement» du personnel politique obéit-il à une feuille de route tracée dans cette perspective ? Les Ouyahia, Belkhadem Soltani, Sadi et Aït-Ahmed, se sont-ils vu considérés comme «tab djanhoum», eux qui ont animé la vie politique durant plus de deux décennies pour certains et plus de trois décennies pour d'autres ? En somme, il est important pour le pouvoir que ces deux évènements, révision de la Constitution et élection présidentielle, soient animés par des personnalités au «sang neuf» apportant des idées nouvelles pour garantir une certaine crédibilité et un taux de participation populaire «correct» à ces deux échéances pour préserver la stabilité du pays et défendre sa souveraineté. Les évènements qui se déroulent à nos frontières du Sud, l'instabilité politique en Tunisie et en Lybie ne sont pas sans conséquences pour notre pays. Ce qui en soit alerte sur l'ampleur des enjeux et leur gravité sur notre avenir, Etat et nation. Et ils ont tort ceux qui considèrent que le changement vise en somme à ce que rien ne change. S. B.a