Le président syrien, Bachar al-Assad, a procédé samedi à un remaniement ministériel. Le président, qui a déjà procédé à plusieurs remaniements, a décidé de séparer les ministères du Travail et des Affaires sociales et de changer les titulaires des portefeuilles du Pétrole, des Finances, de l'Habitat, de l'Agriculture et des Travaux publics. Le président syrien, Bachar al-Assad, a procédé samedi à un remaniement ministériel. Le président, qui a déjà procédé à plusieurs remaniements, a décidé de séparer les ministères du Travail et des Affaires sociales et de changer les titulaires des portefeuilles du Pétrole, des Finances, de l'Habitat, de l'Agriculture et des Travaux publics. Les dommages infligés à l'économie par le conflit représentent 55% du Produit intérieur brut (PIB), il y a pénurie d'essence, de fréquentes pannes d'électricité et une inflation dépassant les 50% en glissement annuel. La Banque mondiale a parlé d'une contraction de 20% du PIB, d'un déficit des comptes courants constituant 7,1% du PIB et d'un taux de chômage de 37%. Selon l'Onu, la production du secteur agricole, qui emploie près de 40% de la population, a baissé de moitié. Ce remaniement n'a, toutefois, nullement contribué à faire cesser les violences entre l'armée et les groupes rebelles. Faisant fi de ces troubles, le patriarche libanais, Bechara Boutros Raï, est arrivé à Damas. Bechara Boutros Raï devait assister, hier, à l'intronisation de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient à l'église de la Croix sacrée à Damas. C'est ainsi la première visite d'un dignitaire religieux maronite de ce rang depuis l'indépendance du Liban en 1943, et a conduit une messe à la cathédrale maronite en appelant à des réformes en Syrie et en prônant le dialogue. Pour rappel, le chef de la Coalition de l'opposition a appelé à un dialogue "sous conditions", et le régime, en réponse, s'est déclaré prêt à dialoguer mais sans "conditions préalables". Alors que les efforts diplomatiques pour un règlement en Syrie sont dans l'impasse, le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, a affirmé vendredi que la porte du dialogue était "ouverte". "La table de négociations est là, bienvenue à tout Syrien qui veut dialoguer avec nous", a-t-il dit tout en rejetant toute condition à un tel dialogue.Le chef de la Coalition de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, a proposé d'entamer des discussions directes avec des représentants du régime n'ayant pas "de sang sur les mains", précisant que tout dialogue devait porter nécessairement sur le départ de M. Assad. Il avait égalemnt exigé la libération de toutes les prisonnières détenues par le régime, à défaut de quoi, il retirerait son offre de dialogue. Face au blocage, le nouveau secrétaire d'Etat américain John Kerry a promis vendredi une nouvelle initiative "diplomatique" pour tenter de stopper la guerre en Syrie, mais les Etats-Unis excluent toujours d'armer les rebelles, l'idée ayant divisé en 2012 jusqu'au plus haut niveau à Washington. Les dommages infligés à l'économie par le conflit représentent 55% du Produit intérieur brut (PIB), il y a pénurie d'essence, de fréquentes pannes d'électricité et une inflation dépassant les 50% en glissement annuel. La Banque mondiale a parlé d'une contraction de 20% du PIB, d'un déficit des comptes courants constituant 7,1% du PIB et d'un taux de chômage de 37%. Selon l'Onu, la production du secteur agricole, qui emploie près de 40% de la population, a baissé de moitié. Ce remaniement n'a, toutefois, nullement contribué à faire cesser les violences entre l'armée et les groupes rebelles. Faisant fi de ces troubles, le patriarche libanais, Bechara Boutros Raï, est arrivé à Damas. Bechara Boutros Raï devait assister, hier, à l'intronisation de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient à l'église de la Croix sacrée à Damas. C'est ainsi la première visite d'un dignitaire religieux maronite de ce rang depuis l'indépendance du Liban en 1943, et a conduit une messe à la cathédrale maronite en appelant à des réformes en Syrie et en prônant le dialogue. Pour rappel, le chef de la Coalition de l'opposition a appelé à un dialogue "sous conditions", et le régime, en réponse, s'est déclaré prêt à dialoguer mais sans "conditions préalables". Alors que les efforts diplomatiques pour un règlement en Syrie sont dans l'impasse, le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, a affirmé vendredi que la porte du dialogue était "ouverte". "La table de négociations est là, bienvenue à tout Syrien qui veut dialoguer avec nous", a-t-il dit tout en rejetant toute condition à un tel dialogue.Le chef de la Coalition de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, a proposé d'entamer des discussions directes avec des représentants du régime n'ayant pas "de sang sur les mains", précisant que tout dialogue devait porter nécessairement sur le départ de M. Assad. Il avait égalemnt exigé la libération de toutes les prisonnières détenues par le régime, à défaut de quoi, il retirerait son offre de dialogue. Face au blocage, le nouveau secrétaire d'Etat américain John Kerry a promis vendredi une nouvelle initiative "diplomatique" pour tenter de stopper la guerre en Syrie, mais les Etats-Unis excluent toujours d'armer les rebelles, l'idée ayant divisé en 2012 jusqu'au plus haut niveau à Washington.