La date de la tenue d'une session extraordinaire du comité central (CC) du FLN, n'a pas encore été arrêtée. Les membres du bureau politique (BP) du vieux parti, réunis jeudi dernier, n'ont pu parvenir à un consensus sur cette question. par Kamal Hamed Le communiqué rendu public à l'issue de cette réunion, la première depuis le retrait de confiance à l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, ne fait en effet nullement mention de la convocation de la réunion du CC afin d'élire un successeur a Belkhadem. Abderahmane Belayat, de par le fait qu'il soit le plus âgé des membres du BP comme le stipule une des dispositions statutaires du parti, devrait encore poursuivre sa mission de coordinateur jusqu'à l'élection d'un nouveau secrétaire général. D'ailleurs c'est lui qui a présidé la réunion du BP. Une réunion qui a porté, selon le communiqué rendu public et qui a été signé par Abderahmane Belayat, sur des questions en rapport avec les missions du BP jusqu'à la tenue de la session du CC afin d'élire un nouveau secrétaire général. Le communiqué ne précise pas la nature de ces missions, mais indique que les membres du BP se sont mis d'accord sur la poursuite des rencontres dans le but d'assurer un fonctionnement ordinaire du parti et la préparation de la tenue d'une session du CC. De plus le BP n'a pas manqué de saisir cette opportunité pour inviter les militants à resserrer les rangs et éviter toutes les actions devant participer à la division du parti. Il est évident que le membres du BP, qui sont divisés entre les pro et les anti Belkhadem, ne sont pas encore parvenus à un accord sur la manière d'élire un nouveau secrétaire général. Pour les pro-Belkhadem le nouveau secrétaire général devrait être élu à bulletins secrets. Une option que refusent les anti-Belkhadem qui privilégient la solution d'un homme qui ferait le consensus autour de sa personne. Mais l'homme du consensus semble difficile à trouver. Depuis le décès de Abderazak Bouhara, qui jouissait d'une certaine aura et qui etait en pole position pour succéder à Belkhadem, les choses se sont davantage compliquées. Car ceux qui ont misés sur Bouhara devraient maintenant trouver une personnalité consensuelle ce qui, franchement, risque de ne pas être une sinécure. Ce d'autant que les pro-Belkhadem, qui sont plus soudés que les opposants, soutiennent mordicus que la meilleure solution serait l'élection d'un nouveau secrétaire général à bulletins secrets. Ils ne comprennent pas pourquoi le mouvement de redressement, qui a fait des pieds et des mains pour imposer la voie de l'urne lors du retrait de confiance à Belkhadem, se retourne contre cette voie démocratique lorsqu'il est question d'élire un nouveau secrétaire général. En vérité cela se comprend aisément car les opposants sont loin d'être un groupe soudé puisqu'ils sont minés par les divisions. Ils s'étaient unis autour d'un seul objectif : destituer Belkhadem. Dans l'attente d'une évolution de la situation des noms sont avancés ça et là. Il est ainsi question de Mohamed Boukhalfa, de l'ex-secrétaire général, Boulamem Benhamouda, de Abdelaziz Ziari, de Amar Saidani, de Abdelkrim Abada et même de Abdelaziz Belkhadem. En effet, l'ex- secrétaire général est soumis à une forte pression de ses partisans afin qu'il présente sa candidature. Une option que rejettent catégoriquement les opposants et ce, au moment où Belkhadem garde le silence sur cette éventualité. La date de la tenue d'une session extraordinaire du comité central (CC) du FLN, n'a pas encore été arrêtée. Les membres du bureau politique (BP) du vieux parti, réunis jeudi dernier, n'ont pu parvenir à un consensus sur cette question. par Kamal Hamed Le communiqué rendu public à l'issue de cette réunion, la première depuis le retrait de confiance à l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, ne fait en effet nullement mention de la convocation de la réunion du CC afin d'élire un successeur a Belkhadem. Abderahmane Belayat, de par le fait qu'il soit le plus âgé des membres du BP comme le stipule une des dispositions statutaires du parti, devrait encore poursuivre sa mission de coordinateur jusqu'à l'élection d'un nouveau secrétaire général. D'ailleurs c'est lui qui a présidé la réunion du BP. Une réunion qui a porté, selon le communiqué rendu public et qui a été signé par Abderahmane Belayat, sur des questions en rapport avec les missions du BP jusqu'à la tenue de la session du CC afin d'élire un nouveau secrétaire général. Le communiqué ne précise pas la nature de ces missions, mais indique que les membres du BP se sont mis d'accord sur la poursuite des rencontres dans le but d'assurer un fonctionnement ordinaire du parti et la préparation de la tenue d'une session du CC. De plus le BP n'a pas manqué de saisir cette opportunité pour inviter les militants à resserrer les rangs et éviter toutes les actions devant participer à la division du parti. Il est évident que le membres du BP, qui sont divisés entre les pro et les anti Belkhadem, ne sont pas encore parvenus à un accord sur la manière d'élire un nouveau secrétaire général. Pour les pro-Belkhadem le nouveau secrétaire général devrait être élu à bulletins secrets. Une option que refusent les anti-Belkhadem qui privilégient la solution d'un homme qui ferait le consensus autour de sa personne. Mais l'homme du consensus semble difficile à trouver. Depuis le décès de Abderazak Bouhara, qui jouissait d'une certaine aura et qui etait en pole position pour succéder à Belkhadem, les choses se sont davantage compliquées. Car ceux qui ont misés sur Bouhara devraient maintenant trouver une personnalité consensuelle ce qui, franchement, risque de ne pas être une sinécure. Ce d'autant que les pro-Belkhadem, qui sont plus soudés que les opposants, soutiennent mordicus que la meilleure solution serait l'élection d'un nouveau secrétaire général à bulletins secrets. Ils ne comprennent pas pourquoi le mouvement de redressement, qui a fait des pieds et des mains pour imposer la voie de l'urne lors du retrait de confiance à Belkhadem, se retourne contre cette voie démocratique lorsqu'il est question d'élire un nouveau secrétaire général. En vérité cela se comprend aisément car les opposants sont loin d'être un groupe soudé puisqu'ils sont minés par les divisions. Ils s'étaient unis autour d'un seul objectif : destituer Belkhadem. Dans l'attente d'une évolution de la situation des noms sont avancés ça et là. Il est ainsi question de Mohamed Boukhalfa, de l'ex-secrétaire général, Boulamem Benhamouda, de Abdelaziz Ziari, de Amar Saidani, de Abdelkrim Abada et même de Abdelaziz Belkhadem. En effet, l'ex- secrétaire général est soumis à une forte pression de ses partisans afin qu'il présente sa candidature. Une option que rejettent catégoriquement les opposants et ce, au moment où Belkhadem garde le silence sur cette éventualité.