Au FLN, décidément, rien ne va plus. Les différents protagonistes de la crise qui secoue le vieux parti continuent de s'entredéchirer et rien n'indique que la hache de guerre sera enterrée bientôt. Au FLN, décidément, rien ne va plus. Les différents protagonistes de la crise qui secoue le vieux parti continuent de s'entredéchirer et rien n'indique que la hache de guerre sera enterrée bientôt. Une vingtaine de jours après le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem, lors de la dernière session ordinaire du comité central (CC), le FLN est toujours sans secrétaire général. Une première au vieux parti qui n'a jamais connu auparavant de situation semblable. Cette vacance du poste de secrétaire général a ouvert la voie à un affrontement au sein du comité central entre, d'une part, les partisans de Abdelaziz Belkhadem et, de l'autre, ses anciens détracteurs. La discorde porte sur la gestion des affaires courantes du parti durant la période transitoire qui précède la réunion d'une session extraordinaire du comité central afin d'élire un successeur à Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, si pour le camp du désormais ex-secrétaire général la gestion du parti revient exclusivement au bureau politique pour l'autre camp, représenté tant par le Mouvement de redressement et d'authenticité que par les membres du comité central qui se sont opposés à Belkhadem, il ne saurait être question à ce que ce soit, le BP en l'occurrence, qui gère le parti. Les opposants contestent l'autorité du bureau politique car pour eux ce dernier n'a plus lieu d'être dès lors que le secrétaire général a été déchu de son poste. En somme, selon leur thèse, le bureau politique n'a plus aucune prérogative et surtout pas celle de continuer à diriger le parti, même de façon provisoire. La seule instance habilitée à gérer le parti est, selon leurs dires, le bureau installé lors de la dernière session ordinaire du comité central. Ce bureau, où siègent uniquement, les représentants des opposants à Belkhadem est composé de cinq personnes. Il s'agit ainsi, entres autres, de Ahmed Boumehdi, qui en assure la présidence, Ali Merabet, Madani Houd et Ahmed Benai. C'est ce bureau, selon toujours les partisans de cette thèse, qui devrait donc convoquer, de nouveau, les membres du CC pour la poursuite des travaux de la session ordinaire qui n'a pas été clôturée et qui est restée ouverte. Mais les partisans de Belkhadem n'accordent aucune crédibilité à ce bureau, car pour eux, il n'a jamais été installé durant la session du comité central et n'a, par conséquent, aucune existence statutaire. Pour eux le seul organe à qui échoit la gestion du parti n'est autre que le bureau politique et ce, conformément aux statuts et au règlement intérieur. « Le bureau, dont les soi-disant redresseurs parlent, est totalement inexistant. Nous ne connaissons pas les personnes qui le composent et il n'est pas inscrit dans le procès-verbal de la dernière session du comité central dont j'ai personnellement annoncé la clôture des travaux » rétorque, en effet, Abderahmane Belayat membre du bureau politique. Belayat a, en effet, annoncé la clôture des travaux de la session ordinaire. C'est en vertu de l'article 9 du règlement intérieur du comité central que cette mission été échue à Abderahmane Belayat. Selon les dispositions de cet article c'est le plus âgé des membres du bureau politique ainsi que le plus jeune que revient la prérogative de convoquer une session extraordinaire du CC pour l'élection d'un nouveau secrétaire général. Le recours à cet article a pu débloquer la situation puisque, après le retrait de confiance à Belkhadem, les membres du CC n'ont ou s'entendre sur la suite des travaux du CC. La volonté des partisans de Belkhadem d'élire de suite un nouveau secrétaire général a été catégoriquement rejetée par les opposants qui ont préféré reporter cette échéance à une autre date et ce, en vue de trouver un successeur qui jouisse du consensus. Mais cet homme consensuel, Abderazak Bouhara, est décédé quelques jours après, ce qui a de nouveau plongé le FLN dans la crise puisqu'il semble qu'il sera désormais difficile aux membres du CC de s'entendre sur une autre personnalité consensuelle. D'où les tergiversations quant à la convocation d'une session extraordinaire du CC. Aux dernières nouvelles les opposants semblent vouloir imposer le nom de Mohamed Boukhalfa, un sénateur du tiers présidentiel et proche du défunt Bouhara, et le faire passer pour un candidat du consensus. Chose que refusent les partisans de Belkhadem qui veulent désormais faire consacrer la voie de l'urne pour élire un nouveau secrétaire général. Ce dernier pourrait être Abdelaziz Belkhadem lui-même qui ne cherche à revenir puisque les statuts du parti ne lui interdisent pas de se représenter. Un scénario qui ne ferait que compliquer encore plus la crise du vieux parti. Une vingtaine de jours après le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem, lors de la dernière session ordinaire du comité central (CC), le FLN est toujours sans secrétaire général. Une première au vieux parti qui n'a jamais connu auparavant de situation semblable. Cette vacance du poste de secrétaire général a ouvert la voie à un affrontement au sein du comité central entre, d'une part, les partisans de Abdelaziz Belkhadem et, de l'autre, ses anciens détracteurs. La discorde porte sur la gestion des affaires courantes du parti durant la période transitoire qui précède la réunion d'une session extraordinaire du comité central afin d'élire un successeur à Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, si pour le camp du désormais ex-secrétaire général la gestion du parti revient exclusivement au bureau politique pour l'autre camp, représenté tant par le Mouvement de redressement et d'authenticité que par les membres du comité central qui se sont opposés à Belkhadem, il ne saurait être question à ce que ce soit, le BP en l'occurrence, qui gère le parti. Les opposants contestent l'autorité du bureau politique car pour eux ce dernier n'a plus lieu d'être dès lors que le secrétaire général a été déchu de son poste. En somme, selon leur thèse, le bureau politique n'a plus aucune prérogative et surtout pas celle de continuer à diriger le parti, même de façon provisoire. La seule instance habilitée à gérer le parti est, selon leurs dires, le bureau installé lors de la dernière session ordinaire du comité central. Ce bureau, où siègent uniquement, les représentants des opposants à Belkhadem est composé de cinq personnes. Il s'agit ainsi, entres autres, de Ahmed Boumehdi, qui en assure la présidence, Ali Merabet, Madani Houd et Ahmed Benai. C'est ce bureau, selon toujours les partisans de cette thèse, qui devrait donc convoquer, de nouveau, les membres du CC pour la poursuite des travaux de la session ordinaire qui n'a pas été clôturée et qui est restée ouverte. Mais les partisans de Belkhadem n'accordent aucune crédibilité à ce bureau, car pour eux, il n'a jamais été installé durant la session du comité central et n'a, par conséquent, aucune existence statutaire. Pour eux le seul organe à qui échoit la gestion du parti n'est autre que le bureau politique et ce, conformément aux statuts et au règlement intérieur. « Le bureau, dont les soi-disant redresseurs parlent, est totalement inexistant. Nous ne connaissons pas les personnes qui le composent et il n'est pas inscrit dans le procès-verbal de la dernière session du comité central dont j'ai personnellement annoncé la clôture des travaux » rétorque, en effet, Abderahmane Belayat membre du bureau politique. Belayat a, en effet, annoncé la clôture des travaux de la session ordinaire. C'est en vertu de l'article 9 du règlement intérieur du comité central que cette mission été échue à Abderahmane Belayat. Selon les dispositions de cet article c'est le plus âgé des membres du bureau politique ainsi que le plus jeune que revient la prérogative de convoquer une session extraordinaire du CC pour l'élection d'un nouveau secrétaire général. Le recours à cet article a pu débloquer la situation puisque, après le retrait de confiance à Belkhadem, les membres du CC n'ont ou s'entendre sur la suite des travaux du CC. La volonté des partisans de Belkhadem d'élire de suite un nouveau secrétaire général a été catégoriquement rejetée par les opposants qui ont préféré reporter cette échéance à une autre date et ce, en vue de trouver un successeur qui jouisse du consensus. Mais cet homme consensuel, Abderazak Bouhara, est décédé quelques jours après, ce qui a de nouveau plongé le FLN dans la crise puisqu'il semble qu'il sera désormais difficile aux membres du CC de s'entendre sur une autre personnalité consensuelle. D'où les tergiversations quant à la convocation d'une session extraordinaire du CC. Aux dernières nouvelles les opposants semblent vouloir imposer le nom de Mohamed Boukhalfa, un sénateur du tiers présidentiel et proche du défunt Bouhara, et le faire passer pour un candidat du consensus. Chose que refusent les partisans de Belkhadem qui veulent désormais faire consacrer la voie de l'urne pour élire un nouveau secrétaire général. Ce dernier pourrait être Abdelaziz Belkhadem lui-même qui ne cherche à revenir puisque les statuts du parti ne lui interdisent pas de se représenter. Un scénario qui ne ferait que compliquer encore plus la crise du vieux parti.