La grève des fonctionnaires de trois jours à laquelle a appelé le Snapap, version Belkacem Felfoul, a entamé son deuxième jour. Il est difficile de se faire une idée du taux de suivi enregistré sur le terrain. Hadj Saïd Abderrahmane, secrétaire de la wilaya d'Alger chargé de communication du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) a livré, hier au deuxième jour du mouvement de protestation quelques chiffres qui attestent que le mot d'ordre du syndicat est fortement suivi par les fonctionnaires de la Fonction publique. Il semble que le mouvement de protestation monte en puissance. Au premier jour le taux de suivi se situait à 75%. Au deuxième jour, il bondit de sept points. « Le taux de suivi est de 82 % à travers le territoire national et dans tous les secteurs de la fonction publique », nous a-t-il indiqué, hier au cours d'un bref entretien téléphonique. Il souligne cependant que « le taux de suivi de la grève varie, cependant, d'une wilaya à une autre et d'un secteur à un autre. Selon lui, il y a des secteurs où le mot d'ordre de grève est suivi, pour Alger, à 100%, tel l'Enseignement supérieur, la Solidarité, et entre 65 et 80% pour la Santé et certaines collectivités locales. Justement, dans la capitale, les institutions publiques visitées avait l'air de fonctionner normalement ». Les guichets étaient ouverts et accueillaient les citoyens « normalement ». Aucun signe perceptible faisant croire à une grève. A moins que les pressions exercées par l'administration sur le personnel étaient dissuasives. C'est ce qu'ont suggéré quelques fonctionnaires qui se sont abstenus d'obéir au mot d'ordre du Snapap. Toujours est-il qu'ils font leurs les revendications du Snapap qui a fait du mouvement de grève l'ultime manière de se faire entendre par les pouvoirs publics. Ce qui n'est pas le cas jusqu'à aujourd'hui. Les autorités, notamment le Premier ministre Abdelmalek Sellal, auquel s'est adressé le secrétaire général du Snapap, Belkacem Felfoul, font la sourde oreille. Le Snapap revendique entre autres : « La révision de tous les statuts et régimes indemnitaires des travailleurs des corps communs et des corps techniques, des travailleurs professionnels, des chauffeurs, des agents de sécurité et de protection ». Le 4 février dernier, il avait déposé un préavis de grève et une plateforme de revendications auprès du ministère du Travail et du Premier ministère. La menace de grève n'a pas eu l'effet escompté par les syndicalistes. La grève est à son deuxième jours et les autorités n'ont toujours pas contacté « officiellement » le Snapap pour entamer les négociations, selon Abderrahmane Hadj Smaïn qui confirme que « la grève se poursuit donc aujourd'hui. Il semble que les autorités publiques n'entendent pas donner une réponse positive aux revendications d'ordres socioprofessionnels des fonctionnaires de la Fonction publique. Il est à prévoir que le mouvement de protestation se radicalise dans les prochains jours cas où il n'y aurait pas de réponse. Le bureau national se réunira à l'issue du mouvement pour analyser, analyser les points positifs et apporter des correctifs à certaines insuffisances constater et enfin décider de la suite à donner », a souligné le chargé de communication du Snapap. La grève des fonctionnaires de trois jours à laquelle a appelé le Snapap, version Belkacem Felfoul, a entamé son deuxième jour. Il est difficile de se faire une idée du taux de suivi enregistré sur le terrain. Hadj Saïd Abderrahmane, secrétaire de la wilaya d'Alger chargé de communication du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) a livré, hier au deuxième jour du mouvement de protestation quelques chiffres qui attestent que le mot d'ordre du syndicat est fortement suivi par les fonctionnaires de la Fonction publique. Il semble que le mouvement de protestation monte en puissance. Au premier jour le taux de suivi se situait à 75%. Au deuxième jour, il bondit de sept points. « Le taux de suivi est de 82 % à travers le territoire national et dans tous les secteurs de la fonction publique », nous a-t-il indiqué, hier au cours d'un bref entretien téléphonique. Il souligne cependant que « le taux de suivi de la grève varie, cependant, d'une wilaya à une autre et d'un secteur à un autre. Selon lui, il y a des secteurs où le mot d'ordre de grève est suivi, pour Alger, à 100%, tel l'Enseignement supérieur, la Solidarité, et entre 65 et 80% pour la Santé et certaines collectivités locales. Justement, dans la capitale, les institutions publiques visitées avait l'air de fonctionner normalement ». Les guichets étaient ouverts et accueillaient les citoyens « normalement ». Aucun signe perceptible faisant croire à une grève. A moins que les pressions exercées par l'administration sur le personnel étaient dissuasives. C'est ce qu'ont suggéré quelques fonctionnaires qui se sont abstenus d'obéir au mot d'ordre du Snapap. Toujours est-il qu'ils font leurs les revendications du Snapap qui a fait du mouvement de grève l'ultime manière de se faire entendre par les pouvoirs publics. Ce qui n'est pas le cas jusqu'à aujourd'hui. Les autorités, notamment le Premier ministre Abdelmalek Sellal, auquel s'est adressé le secrétaire général du Snapap, Belkacem Felfoul, font la sourde oreille. Le Snapap revendique entre autres : « La révision de tous les statuts et régimes indemnitaires des travailleurs des corps communs et des corps techniques, des travailleurs professionnels, des chauffeurs, des agents de sécurité et de protection ». Le 4 février dernier, il avait déposé un préavis de grève et une plateforme de revendications auprès du ministère du Travail et du Premier ministère. La menace de grève n'a pas eu l'effet escompté par les syndicalistes. La grève est à son deuxième jours et les autorités n'ont toujours pas contacté « officiellement » le Snapap pour entamer les négociations, selon Abderrahmane Hadj Smaïn qui confirme que « la grève se poursuit donc aujourd'hui. Il semble que les autorités publiques n'entendent pas donner une réponse positive aux revendications d'ordres socioprofessionnels des fonctionnaires de la Fonction publique. Il est à prévoir que le mouvement de protestation se radicalise dans les prochains jours cas où il n'y aurait pas de réponse. Le bureau national se réunira à l'issue du mouvement pour analyser, analyser les points positifs et apporter des correctifs à certaines insuffisances constater et enfin décider de la suite à donner », a souligné le chargé de communication du Snapap.