Sitôt une grève terminée que pointe à l'horizon un nouveau débrayage du personnel de la Fonction publique. Un autre débrayage de cinq jours est prévu pour la semaine par le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Sitôt une grève terminée que pointe à l'horizon un nouveau débrayage du personnel de la Fonction publique. Un autre débrayage de cinq jours est prévu pour la semaine par le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). C'est du moins ce que nous a indiqué, hier, Hadj Saïd Abderrahmane, secrétaire de la wilaya d'Alger, chargé de l'information. Le secrétariat national du Snapap, s'est réuni à Alger pour étudier les suites à donner au mouvement de protestation déclenché depuis, lundi à travers le territoire national par les 36 secteurs de la Fonction publique pour revendiquer « la révision de tous les statuts et régimes indemnitaires des travailleurs des corps communs et des corps techniques, des travailleurs professionnels, des chauffeurs, des agents de sécurité et de protection ». Le Snapap menace de recourir à d'autres formes d'action si sous huitaine il ne reçoit pas de réponse des pouvoirs publics. Et autre menace : l'arrêt de travail de cinq jours pourrait se muer en une grève illimitée. L'arrêt de travail auquel le Snapap a appelé et qui a duré trois (3) jours, les 18, 19 et 20 du mois courant n'a pas fait fléchir les pouvoirs publics. Pour le troisième jour de grève, le taux de suivi à Alger a atteint les 75%, indique Hadj Saïd Abderrahmane, Selon ce responsable, certains secteurs tel l'enseignement supérieur, le taux a atteint les 100% à l'ITFC et l'EPAU. Pour d'autres secteurs, Hadj Saïd Abderrahmane avance que faute de cartes d'adhérents du Snapap, le personnel des hôpitaux, collectivités locales et santé ont été priés de s'abstenir de participer au mouvement de débrayage. Toujours est-il que la protesta du personnel de la Fonction publique n'a suscité aucune inquiétude particulière des autorités qui se sont enfermées dans un mutisme total. Chez les syndicalistes c'est le désarroi. Comment faire pour amener les autorités à s'asseoir autour d'une table pour « négocier » ? Des options se sont dégagées. Une, a retenu l'attention des responsables du Snapap : déclencher une nouvelle grève. Au troisième jour de la grève, c'est le même scénario que les deux premiers jours qui s'est déroulé. Des travailleurs de la Fonction publique qui protestent pacifiquement en arrêtant de travailler auquel répond le silence assourdissant de la tutelle. Il est vrai que les revendications de ces travailleurs sont « légitimes ». A l'hôpital Zmirli où s'est tenue la réunion du secrétariat national du Snapap, les fonctionnaires font état d'une discrimination salariale. Une infirmière, vingt ans de servic à 18.000 DA. Outre ce fait, l'infirmière se plaint du « mépris » de l'administration et des mauvais traitements de ses supérieurs hiérarchiques. Les syndicalistes bataillent dur pour faire changer les choses. Ainsi, le syndicat Snapap, aile Belkacem Felfoul, est entré dans un bras de fer avec les pouvoirs publics qui n'ont pas toujours répondu à la plate-forme de revendications déposée au ministère du Travail et au Premier ministère. C'est du moins ce que nous a indiqué, hier, Hadj Saïd Abderrahmane, secrétaire de la wilaya d'Alger, chargé de l'information. Le secrétariat national du Snapap, s'est réuni à Alger pour étudier les suites à donner au mouvement de protestation déclenché depuis, lundi à travers le territoire national par les 36 secteurs de la Fonction publique pour revendiquer « la révision de tous les statuts et régimes indemnitaires des travailleurs des corps communs et des corps techniques, des travailleurs professionnels, des chauffeurs, des agents de sécurité et de protection ». Le Snapap menace de recourir à d'autres formes d'action si sous huitaine il ne reçoit pas de réponse des pouvoirs publics. Et autre menace : l'arrêt de travail de cinq jours pourrait se muer en une grève illimitée. L'arrêt de travail auquel le Snapap a appelé et qui a duré trois (3) jours, les 18, 19 et 20 du mois courant n'a pas fait fléchir les pouvoirs publics. Pour le troisième jour de grève, le taux de suivi à Alger a atteint les 75%, indique Hadj Saïd Abderrahmane, Selon ce responsable, certains secteurs tel l'enseignement supérieur, le taux a atteint les 100% à l'ITFC et l'EPAU. Pour d'autres secteurs, Hadj Saïd Abderrahmane avance que faute de cartes d'adhérents du Snapap, le personnel des hôpitaux, collectivités locales et santé ont été priés de s'abstenir de participer au mouvement de débrayage. Toujours est-il que la protesta du personnel de la Fonction publique n'a suscité aucune inquiétude particulière des autorités qui se sont enfermées dans un mutisme total. Chez les syndicalistes c'est le désarroi. Comment faire pour amener les autorités à s'asseoir autour d'une table pour « négocier » ? Des options se sont dégagées. Une, a retenu l'attention des responsables du Snapap : déclencher une nouvelle grève. Au troisième jour de la grève, c'est le même scénario que les deux premiers jours qui s'est déroulé. Des travailleurs de la Fonction publique qui protestent pacifiquement en arrêtant de travailler auquel répond le silence assourdissant de la tutelle. Il est vrai que les revendications de ces travailleurs sont « légitimes ». A l'hôpital Zmirli où s'est tenue la réunion du secrétariat national du Snapap, les fonctionnaires font état d'une discrimination salariale. Une infirmière, vingt ans de servic à 18.000 DA. Outre ce fait, l'infirmière se plaint du « mépris » de l'administration et des mauvais traitements de ses supérieurs hiérarchiques. Les syndicalistes bataillent dur pour faire changer les choses. Ainsi, le syndicat Snapap, aile Belkacem Felfoul, est entré dans un bras de fer avec les pouvoirs publics qui n'ont pas toujours répondu à la plate-forme de revendications déposée au ministère du Travail et au Premier ministère.