Presque un mois après le retrait de confiance du comité central (CC) à Abdelaziz Belkhadem, le parti du FLN est toujours sans secrétaire général. Les tractations vont pourtant bon train pour lui trouver un successeur, mais apparemment cela est loin d'être chose aisée. D'ou la poursuite de cette véritable partie d'échec entre les différents clans et groupes qui constituent le vieux parti. Une partie où chaque camp tâte le terrain en avançant ses pions sur l'échiquier. On avance ainsi des noms de probables successeurs à Belkhadem. Pour l'heure, les deux noms qui sortent du lot et reviennent avec insistance sont ceux de Amar Saidani et Mohamed Boukhalfa. Dans ce qui semble être une partie de poker menteur, l'ex-président de l'APN Amar Saidani en l'occurrence, semble avoir pris une longueur d'avance. En tout cas dans les medias, il est présenté comme un homme de consensus et donc un potentiel nouveau secrétaire général du FLN. Lui-même a multiplié les déclarations médiatiques en mettant en avant le fait qu'il soit soutenu par une grande majorité des membres du CC. Selon certaines indiscrétions, Amar Saidani semble jouir du soutien d'une bonne partie des partisans de l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. « Saidani n'était pas impliqué dans le bras de fer opposant les pro et les anti Belkhadem » nous a indiqué un membre du comité central proche de l'ex-secrétaire général, d'où, a-t-il ajouté « notre soutien à sa candidature au poste de secrétaire général ». Mais Amar Saidani jouit aussi de l'appui de certains membres du comité central qui étaient opposés à Abdelaziz Belkhadem. Comme cela a été dit tout haut avant-hier par Madani Houd lors d'une cérémonie au cours de laquelle a été rendu hommage au défunt Abderrazak Bouhara. « Celui qui a des preuves sur l'implication de Saidani dans des affaires de corruption, qu'il les présente », a déclaré Madani Hod à l'adresse des journalistes ajoutant que « pour nous il est irréprochable ». Les détracteurs de Amar Saidani au FLN l'accusent justement de ne pas être irréprochable et d'avoir trempé dans «des affaires de corruption». « Nous nous sommes élevés contre Abdelaziz Belkhadem en grande partie à cause des affaires louches dans lesquelles il a trempé , ce qui expliquerait sa prédilection pour les affairistes qui ont , grâce à lui, squatté les rangs du FLN », soutient Mohamed Seghir Kara, un des animateurs du mouvement de redressement et d'authenticité qui penche ouvertement pour la candidature de Mohamed Boukhalfa au poste de secrétaire général du parti. Pour notre interlocuteur, joint hier, « ceux qui défendent la candidature de Saidani représentent les symboles de la corruption qui a gangrené le parti et ceci est inadmissible ». Selon Kara, il faut que le futur secrétaire général « soit propre et intègre et que son passé historique soit irréprochable ». Mohamed Boukhalfa, qui n'a pas cela dit ouvertement affiché son intention de briguer le poste de secrétaire général, se montre réservé, contrairement à Saidani qui mène une véritable offensive de charme. Le sénateur Mohamed Boukhalfa, qui était très proche du défunt Bouhara et qui semble être porté par un grand courant au sein du vieux parti, ne manque pas toutefois de faire preuve d'optimisme. « Avec les militants je suis optimiste, mais nous verrons comment vont évoluer les choses », nous a-t-il déclaré hier avant d'ajouter que « les choses pourraient être tranchées dans les heures ou les jours qui viennent ». En somme rien n'est encore définitivement acquis s'agissant de la personne qui succédera à Belkhadem à la tête du FLN et tous les protagonistes de ce jeu de coulisses scrutent aussi et surtout, en vérité, un éventuel signe indiquant la direction du vent. Un signe qu viendrait d'en haut, c'et à dire du président de la République qui se trouve être, faut-il le rappeler, le président d'honneur du parti. Presque un mois après le retrait de confiance du comité central (CC) à Abdelaziz Belkhadem, le parti du FLN est toujours sans secrétaire général. Les tractations vont pourtant bon train pour lui trouver un successeur, mais apparemment cela est loin d'être chose aisée. D'ou la poursuite de cette véritable partie d'échec entre les différents clans et groupes qui constituent le vieux parti. Une partie où chaque camp tâte le terrain en avançant ses pions sur l'échiquier. On avance ainsi des noms de probables successeurs à Belkhadem. Pour l'heure, les deux noms qui sortent du lot et reviennent avec insistance sont ceux de Amar Saidani et Mohamed Boukhalfa. Dans ce qui semble être une partie de poker menteur, l'ex-président de l'APN Amar Saidani en l'occurrence, semble avoir pris une longueur d'avance. En tout cas dans les medias, il est présenté comme un homme de consensus et donc un potentiel nouveau secrétaire général du FLN. Lui-même a multiplié les déclarations médiatiques en mettant en avant le fait qu'il soit soutenu par une grande majorité des membres du CC. Selon certaines indiscrétions, Amar Saidani semble jouir du soutien d'une bonne partie des partisans de l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. « Saidani n'était pas impliqué dans le bras de fer opposant les pro et les anti Belkhadem » nous a indiqué un membre du comité central proche de l'ex-secrétaire général, d'où, a-t-il ajouté « notre soutien à sa candidature au poste de secrétaire général ». Mais Amar Saidani jouit aussi de l'appui de certains membres du comité central qui étaient opposés à Abdelaziz Belkhadem. Comme cela a été dit tout haut avant-hier par Madani Houd lors d'une cérémonie au cours de laquelle a été rendu hommage au défunt Abderrazak Bouhara. « Celui qui a des preuves sur l'implication de Saidani dans des affaires de corruption, qu'il les présente », a déclaré Madani Hod à l'adresse des journalistes ajoutant que « pour nous il est irréprochable ». Les détracteurs de Amar Saidani au FLN l'accusent justement de ne pas être irréprochable et d'avoir trempé dans «des affaires de corruption». « Nous nous sommes élevés contre Abdelaziz Belkhadem en grande partie à cause des affaires louches dans lesquelles il a trempé , ce qui expliquerait sa prédilection pour les affairistes qui ont , grâce à lui, squatté les rangs du FLN », soutient Mohamed Seghir Kara, un des animateurs du mouvement de redressement et d'authenticité qui penche ouvertement pour la candidature de Mohamed Boukhalfa au poste de secrétaire général du parti. Pour notre interlocuteur, joint hier, « ceux qui défendent la candidature de Saidani représentent les symboles de la corruption qui a gangrené le parti et ceci est inadmissible ». Selon Kara, il faut que le futur secrétaire général « soit propre et intègre et que son passé historique soit irréprochable ». Mohamed Boukhalfa, qui n'a pas cela dit ouvertement affiché son intention de briguer le poste de secrétaire général, se montre réservé, contrairement à Saidani qui mène une véritable offensive de charme. Le sénateur Mohamed Boukhalfa, qui était très proche du défunt Bouhara et qui semble être porté par un grand courant au sein du vieux parti, ne manque pas toutefois de faire preuve d'optimisme. « Avec les militants je suis optimiste, mais nous verrons comment vont évoluer les choses », nous a-t-il déclaré hier avant d'ajouter que « les choses pourraient être tranchées dans les heures ou les jours qui viennent ». En somme rien n'est encore définitivement acquis s'agissant de la personne qui succédera à Belkhadem à la tête du FLN et tous les protagonistes de ce jeu de coulisses scrutent aussi et surtout, en vérité, un éventuel signe indiquant la direction du vent. Un signe qu viendrait d'en haut, c'et à dire du président de la République qui se trouve être, faut-il le rappeler, le président d'honneur du parti.