L'intersyndicale de la santé a plutôt un préjugé favorable envers le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Hier, lors d'une conférence de presse qu'elle a animée à Alger, cette organisation syndicale a tenu à le faire savoir. Et pour cause, le Premier ministère a pour la première fois dans les annales reçu des représentants des syndicats autonomes. «Trois jours seulement après que nous ayons déposé une demande d'audience auprès du Premier ministre, le chef de cabinet nous a reçus (le 24 février) et pris note de nos doléances en nous promettant qu'il va les transmettre au Premier ministre, c'est une première», a déclaré tout de go Khaled Keddad, président du Syndicat national des psychologues(SNAPSY). Et d'ajouter, «ce geste est bien sûr insuffisant, on fait confiance à Sellal, on souhaite que ce dialogue se renforce dans les prochains jours, et que le Premier ministre nous entende». Et Keddad d'expliquer que l'intersyndicale a dû en référer à cet echelon supérieur suite à l'echec de la commission mixte installée au niveau du ministère de la Santé pour solutionner les problèmes soulevés par les syndicats. Les membres de cette commission nous disent toujours "qu'ils ne sont pas habilités à prendre en charge nos revendications, ils disent que ça dépend du Premier ministère". «Le ministère de la Santé a juste donné des instructions à l'effet de plancher sur nos problèmes, mais ça s'est arrêté à ce niveau, il n'a pris aucune mesure concrète dans le sens de la prise en charge», a expliqué pour sa part le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Pour le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), « le seul changement intervenu au ministère de la Santé a consisté en le changement de ministre, (départ d'Ould Abbès et arrivée d'Abdelaziz Ziari, NDLR) ». Et d'arguer : «Mais ce qui a ramené ce changement, ce sont les protestations syndicales qui n'ont jamais cessé ». Le Dr Merabet insiste, « il faut apporter des solutions concrètes dans des délais raisonnables » tout en estimant que « l'amendement du statut est le problème nodal ». Le Dr Yousfi a souligné « l'importance » de l'acceptation par le Premier ministère de recevoir une délégation de l'Intersyndicale de la Santé. « Auparavant,a-t-ildit,le prédécesseur de Sellal demeurait sourd à nos revendications, il faisait tout pour nous casser, du point de vue politique c'est important ». Questionnés sur l'inflation qui prévaut actuellement sur les marchés, les syndicalistes ont estimé que « ce phénomène a mis à nu le fait que l'Etat prend de l'argent aux travailleurs ». Le Dr Yousfi fait observer citant la presse que « 600 milliards de DA au titre de l'IRG ont été ponctionnés par les pouvoirs publics». « Or, a-t-il ajouté, nous ne cessons de dire qu'il faut reconsidérer l'IRG car elle pénalise les travailleurs ». Selon lui, « l'inflation enlève de la main droite ce que la main gauche a donnée. On restera toujours dans l'inflation tant que l'économie de la rente persiste», a-t-il noté. Questionnés également sur le projet de la création d'une Confédération des syndicats autonomes, les conférenciers ont estimé que « la procédure pour l'obtention d'un agrément se pourrsuit et que des discussions sur le sujet ont eu lieu avec le ministère du Travail sans que ce dernier n'ait émis une quelconque réserve ». Rappelons que l'intersyndicale de la Santé est composée de quatre syndicats à savoir : le SNPSP, le SNPSSP, le SNAPSY et le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM). Ils revendiquent essentiellement la révision du statut particulier et le régime indemnitaire. L'intersyndicale de la santé a plutôt un préjugé favorable envers le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Hier, lors d'une conférence de presse qu'elle a animée à Alger, cette organisation syndicale a tenu à le faire savoir. Et pour cause, le Premier ministère a pour la première fois dans les annales reçu des représentants des syndicats autonomes. «Trois jours seulement après que nous ayons déposé une demande d'audience auprès du Premier ministre, le chef de cabinet nous a reçus (le 24 février) et pris note de nos doléances en nous promettant qu'il va les transmettre au Premier ministre, c'est une première», a déclaré tout de go Khaled Keddad, président du Syndicat national des psychologues(SNAPSY). Et d'ajouter, «ce geste est bien sûr insuffisant, on fait confiance à Sellal, on souhaite que ce dialogue se renforce dans les prochains jours, et que le Premier ministre nous entende». Et Keddad d'expliquer que l'intersyndicale a dû en référer à cet echelon supérieur suite à l'echec de la commission mixte installée au niveau du ministère de la Santé pour solutionner les problèmes soulevés par les syndicats. Les membres de cette commission nous disent toujours "qu'ils ne sont pas habilités à prendre en charge nos revendications, ils disent que ça dépend du Premier ministère". «Le ministère de la Santé a juste donné des instructions à l'effet de plancher sur nos problèmes, mais ça s'est arrêté à ce niveau, il n'a pris aucune mesure concrète dans le sens de la prise en charge», a expliqué pour sa part le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Pour le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), « le seul changement intervenu au ministère de la Santé a consisté en le changement de ministre, (départ d'Ould Abbès et arrivée d'Abdelaziz Ziari, NDLR) ». Et d'arguer : «Mais ce qui a ramené ce changement, ce sont les protestations syndicales qui n'ont jamais cessé ». Le Dr Merabet insiste, « il faut apporter des solutions concrètes dans des délais raisonnables » tout en estimant que « l'amendement du statut est le problème nodal ». Le Dr Yousfi a souligné « l'importance » de l'acceptation par le Premier ministère de recevoir une délégation de l'Intersyndicale de la Santé. « Auparavant,a-t-ildit,le prédécesseur de Sellal demeurait sourd à nos revendications, il faisait tout pour nous casser, du point de vue politique c'est important ». Questionnés sur l'inflation qui prévaut actuellement sur les marchés, les syndicalistes ont estimé que « ce phénomène a mis à nu le fait que l'Etat prend de l'argent aux travailleurs ». Le Dr Yousfi fait observer citant la presse que « 600 milliards de DA au titre de l'IRG ont été ponctionnés par les pouvoirs publics». « Or, a-t-il ajouté, nous ne cessons de dire qu'il faut reconsidérer l'IRG car elle pénalise les travailleurs ». Selon lui, « l'inflation enlève de la main droite ce que la main gauche a donnée. On restera toujours dans l'inflation tant que l'économie de la rente persiste», a-t-il noté. Questionnés également sur le projet de la création d'une Confédération des syndicats autonomes, les conférenciers ont estimé que « la procédure pour l'obtention d'un agrément se pourrsuit et que des discussions sur le sujet ont eu lieu avec le ministère du Travail sans que ce dernier n'ait émis une quelconque réserve ». Rappelons que l'intersyndicale de la Santé est composée de quatre syndicats à savoir : le SNPSP, le SNPSSP, le SNAPSY et le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM). Ils revendiquent essentiellement la révision du statut particulier et le régime indemnitaire.