La révision constitutionnelle est à l'ordre du jour et se fera dans les tous prochains mois a indiqué, lundi en marge de l'ouverture de la session de printemps du Parlement, Abdelmalek Sellal, qui n'a pas fixé de date de la tenue de la révision de la loi fondamentale. La révision constitutionnelle est à l'ordre du jour et se fera dans les tous prochains mois a indiqué, lundi en marge de l'ouverture de la session de printemps du Parlement, Abdelmalek Sellal, qui n'a pas fixé de date de la tenue de la révision de la loi fondamentale. «Rien n'a été décidé quant à la présentation de l'avant-projet lors de cette session ou celle d'automne», a-t-il concédé. «Ce sera annoncé en temps opportun», s'est-il contenté d'ajouter. C'est l'expectative ! Ce qui est sûr, à en décrypter les propos du Premier ministre, c'est que la révision de la loi fondamentale se fera avant les élections présidentielles de 2014. Autre certitude : la révision constitutionnelle se fera par voie référendaire. «Bien sûr qu'il y aura un référendum pour la révision constitutionnelle», a annoncé Abdelmalek Sellal. Entre-temps, les affaires continueront à défrayer la chronique et à tenir en haleine les Algériens. Les scandales de corruption, notamment la plus grosse affaire qui se déroule en deux temps. Affaire Sonatrach 1, dans laquelle sont mis en cause les principaux dirigeants de la compagnie nationale des hydrocarbures. Affaire Sonatrach 2, qui déborde le territoire national et dans laquelle seraient impliqués, certains dirigeants des sociétés italiennes, ENI et Saïpem en relation avec d'affaires avec Sonatrach. Autre affaire divulguée au Canada et dans laquelle seraient impliqués les mêmes personnages nationaux et des dirigeants de la société d'engineering canadienne (SNC LAVALIN), présente en Algérie depuis des lustres. Deux affaires qui ont portées de graves préjudices à l'image de l'Algérie et au Trésor public. Des marchés qui se chiffrent à des milliards de $ attribués à ces deux sociétés d'une manière douteuse et des ristournes au profit des intermédiaires qui elles aussi se chiffrent à des centaines de millions de dollars US. La justice algérienne, emboîte le pas à la justice italienne et «élargit» son enquête sur de grosses affaires de corruption qui impliqueraient certains hommes politique en exercice au moment des faits et ceci après que le président de la République s'est dit «outré» et ait exprimé sa «réprobation» par ces scandales révélés récemment par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach. Deux affaires à suivre, d'autant plus qu'on peut faire confiance à la justice algérienne pour tirer au clair les tenants et aboutissants de ces scandales de corruption à grande échelle. La justice italienne et son homologue canadienne, d'où sont originaire les deux grosses boîtes impliquées dans l'affaire Sonatrach 2, pour leur part feront sûrement leur travail en toute transparence et surtout en toute indépendance pour la manifestation de la vérité et situer la responsabilité des auteurs de ces actes délictueux. Affaire à suivre. Et autre affaire à suivre et dont on n'a pas encore saisi l'importance qu'il faut lui accorder. On peut dire qu'une nouvelle réorientation économique se dessine doucement, sans faire de bruit : est-ce la fin de la descente aux enfers de la production nationale ? C'est le président du Forum des chefs d'entreprises, Réda Hamiani qui le déclare au début du mois courant. « Aujourd'hui, nous voulons affirmer sans ambages que l'approche économique de Abdelmalek Sellal nous paraît être la bonne. Elle est pragmatique, réaliste, éclairée par les avis des professionnels et porteuse de progrès économique pour notre pays ». En clair Réda Hamiani croit comprendre que « Sellal va mettre tout en œuvre pour relancer la production nationale en substitution aux importations ». Auquel cas, l'économie de bazar qui a fait des ravages, "explosion des importations, marché informel qui dépasse en chiffre d'affaires le marché formel", et précipité l'économie nationale, (fermeture des usines, mise au chômage des travailleurs) au bord du gouffre aura vécu. Les importations ont quintuplé, passant de moins de 10 milliards de dollars en 1999 à plus de 40 milliards de dollars à fin 2009, et ce, en dépit de la loi de finances complémentaires (LFC) destinée à réduire les importations. Les chiffres de 2012 atteindront sans doute les 50 milliards de dollars. Il était plus qu'urgent de renverser la tendance progressivement en réhabilitant l'outil de production nationale. La nouvelle politique économique de Sellal tend vers cet objectif qui assurera l'indépendance économique du pays, assurera la cohésion sociale et préservera la souverainété nationale. «Rien n'a été décidé quant à la présentation de l'avant-projet lors de cette session ou celle d'automne», a-t-il concédé. «Ce sera annoncé en temps opportun», s'est-il contenté d'ajouter. C'est l'expectative ! Ce qui est sûr, à en décrypter les propos du Premier ministre, c'est que la révision de la loi fondamentale se fera avant les élections présidentielles de 2014. Autre certitude : la révision constitutionnelle se fera par voie référendaire. «Bien sûr qu'il y aura un référendum pour la révision constitutionnelle», a annoncé Abdelmalek Sellal. Entre-temps, les affaires continueront à défrayer la chronique et à tenir en haleine les Algériens. Les scandales de corruption, notamment la plus grosse affaire qui se déroule en deux temps. Affaire Sonatrach 1, dans laquelle sont mis en cause les principaux dirigeants de la compagnie nationale des hydrocarbures. Affaire Sonatrach 2, qui déborde le territoire national et dans laquelle seraient impliqués, certains dirigeants des sociétés italiennes, ENI et Saïpem en relation avec d'affaires avec Sonatrach. Autre affaire divulguée au Canada et dans laquelle seraient impliqués les mêmes personnages nationaux et des dirigeants de la société d'engineering canadienne (SNC LAVALIN), présente en Algérie depuis des lustres. Deux affaires qui ont portées de graves préjudices à l'image de l'Algérie et au Trésor public. Des marchés qui se chiffrent à des milliards de $ attribués à ces deux sociétés d'une manière douteuse et des ristournes au profit des intermédiaires qui elles aussi se chiffrent à des centaines de millions de dollars US. La justice algérienne, emboîte le pas à la justice italienne et «élargit» son enquête sur de grosses affaires de corruption qui impliqueraient certains hommes politique en exercice au moment des faits et ceci après que le président de la République s'est dit «outré» et ait exprimé sa «réprobation» par ces scandales révélés récemment par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach. Deux affaires à suivre, d'autant plus qu'on peut faire confiance à la justice algérienne pour tirer au clair les tenants et aboutissants de ces scandales de corruption à grande échelle. La justice italienne et son homologue canadienne, d'où sont originaire les deux grosses boîtes impliquées dans l'affaire Sonatrach 2, pour leur part feront sûrement leur travail en toute transparence et surtout en toute indépendance pour la manifestation de la vérité et situer la responsabilité des auteurs de ces actes délictueux. Affaire à suivre. Et autre affaire à suivre et dont on n'a pas encore saisi l'importance qu'il faut lui accorder. On peut dire qu'une nouvelle réorientation économique se dessine doucement, sans faire de bruit : est-ce la fin de la descente aux enfers de la production nationale ? C'est le président du Forum des chefs d'entreprises, Réda Hamiani qui le déclare au début du mois courant. « Aujourd'hui, nous voulons affirmer sans ambages que l'approche économique de Abdelmalek Sellal nous paraît être la bonne. Elle est pragmatique, réaliste, éclairée par les avis des professionnels et porteuse de progrès économique pour notre pays ». En clair Réda Hamiani croit comprendre que « Sellal va mettre tout en œuvre pour relancer la production nationale en substitution aux importations ». Auquel cas, l'économie de bazar qui a fait des ravages, "explosion des importations, marché informel qui dépasse en chiffre d'affaires le marché formel", et précipité l'économie nationale, (fermeture des usines, mise au chômage des travailleurs) au bord du gouffre aura vécu. Les importations ont quintuplé, passant de moins de 10 milliards de dollars en 1999 à plus de 40 milliards de dollars à fin 2009, et ce, en dépit de la loi de finances complémentaires (LFC) destinée à réduire les importations. Les chiffres de 2012 atteindront sans doute les 50 milliards de dollars. Il était plus qu'urgent de renverser la tendance progressivement en réhabilitant l'outil de production nationale. La nouvelle politique économique de Sellal tend vers cet objectif qui assurera l'indépendance économique du pays, assurera la cohésion sociale et préservera la souverainété nationale.