Le rôle de la femme dans la vie politique a été, hier, au centre d'une journée d'étude organisée par l'Assemblée populaire nationale (APN). Le rôle de la femme dans la vie politique a été, hier, au centre d'une journée d'étude organisée par l'Assemblée populaire nationale (APN). A l'occasion de la Journée internationale de la femme la chambre basse du Parlement a focalisé l'attention sur un sujet brûlant et les intervenants, le président de l'APN en tête, ont mis en avant les grandes avancées réalisées par l'Algérie. Il a ainsi été essentiellement question de l'inestimable apport de l'article 31 bis de la Constitution et, par voie de conséquence, des dispositions de la loi organique portant sur la promotion de la femme dans la vie politique et , notamment , le système du quota . «Les réformes globales et profondes, initiées par le président de la République lui ont ouvert grandes les portes d'une représentation sans précèdent au sein des instances élues , y compris au Parlement, où son taux de représentation est supérieur à 30% alors qu'il n'était que de 7% environ lors de la précédente législature», a indiqué le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa , dans son allocution d'ouverture de cette journée d'étude. Pour Larbi Ould Khelifa, cette forte présence de la femme a suscité «l'attention, voire l'admiration, de nombreuses délégations en visite à notre assemblée. Car, effectivement, ce taux dépasse celui de la représentation de la femme dans la plupart des parlements européens, américains et arabes». Dans les dispositions de la loi organique sur la représentation de femmes dans les assemblées élues il est question d'un quota d'un tiers de sièges réservés à la gent féminine. Ces dispositions ont permis aux femmes d'accroître leur présence, notamment à l'APN où elles occupent 146 sièges. Cependant Ould Khelifa ne semble pas se suffire de cet acquis car pour lui « le système du quota n'est pas ne devrait pas être une fin en soi, mais un simple moyen d'accès au progrès ». Il a également lancé un appel en direction des partis politiques, aux organisations de la société civile, aux medias et aux établissements éducatifs et culturels pour redoubler d'efforts afin de permettre à la femme de contribuer au développement du pays. Kamal Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République, a emboîté le pas au président de l'APN en mettant en avant les mérites de la loi organique sus citée, mais n'a pas manqué aussi de rappeler les recommandations de l'Onu s'agissant de la nécessité de la promotion du rôle de la femme. Des recommandations qui entrent dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement à l'horizon 2015. Mettant particulièrement l'accent sur le principe intangible de l'égalité entre l'homme et la femme, Kamal Rezzag Bara dira que «la promotion de la femme ne la concerne pas elle uniquement, mais c'est l'affaire de toute la société». Pour Salima Mesrati, enseignante à l'université, «sans le système de quota la femme aurait peut être attendu un siècle encore avant d'occuper la place qu'elle occupe actuellement». Mais pour cette universitaire, cela reste insuffisant. Dans sa communication portant sur la représentation de la femme dans les assemblées élues, elle a en effet estimé que cela est «un acquis qui demande à être renforcé. Car ce qui compte maintenant c'est aussi la qualité de cette présence». L'intervenante a aussi demandé au président de la République de promouvoir la présence de la femme dans le Conseil de la Nation. Car pour elle, la présence de six femmes sénateurs seulement au titre du tiers présidentiel est loin d'être satisfaisant. A l'occasion de la Journée internationale de la femme la chambre basse du Parlement a focalisé l'attention sur un sujet brûlant et les intervenants, le président de l'APN en tête, ont mis en avant les grandes avancées réalisées par l'Algérie. Il a ainsi été essentiellement question de l'inestimable apport de l'article 31 bis de la Constitution et, par voie de conséquence, des dispositions de la loi organique portant sur la promotion de la femme dans la vie politique et , notamment , le système du quota . «Les réformes globales et profondes, initiées par le président de la République lui ont ouvert grandes les portes d'une représentation sans précèdent au sein des instances élues , y compris au Parlement, où son taux de représentation est supérieur à 30% alors qu'il n'était que de 7% environ lors de la précédente législature», a indiqué le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa , dans son allocution d'ouverture de cette journée d'étude. Pour Larbi Ould Khelifa, cette forte présence de la femme a suscité «l'attention, voire l'admiration, de nombreuses délégations en visite à notre assemblée. Car, effectivement, ce taux dépasse celui de la représentation de la femme dans la plupart des parlements européens, américains et arabes». Dans les dispositions de la loi organique sur la représentation de femmes dans les assemblées élues il est question d'un quota d'un tiers de sièges réservés à la gent féminine. Ces dispositions ont permis aux femmes d'accroître leur présence, notamment à l'APN où elles occupent 146 sièges. Cependant Ould Khelifa ne semble pas se suffire de cet acquis car pour lui « le système du quota n'est pas ne devrait pas être une fin en soi, mais un simple moyen d'accès au progrès ». Il a également lancé un appel en direction des partis politiques, aux organisations de la société civile, aux medias et aux établissements éducatifs et culturels pour redoubler d'efforts afin de permettre à la femme de contribuer au développement du pays. Kamal Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République, a emboîté le pas au président de l'APN en mettant en avant les mérites de la loi organique sus citée, mais n'a pas manqué aussi de rappeler les recommandations de l'Onu s'agissant de la nécessité de la promotion du rôle de la femme. Des recommandations qui entrent dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement à l'horizon 2015. Mettant particulièrement l'accent sur le principe intangible de l'égalité entre l'homme et la femme, Kamal Rezzag Bara dira que «la promotion de la femme ne la concerne pas elle uniquement, mais c'est l'affaire de toute la société». Pour Salima Mesrati, enseignante à l'université, «sans le système de quota la femme aurait peut être attendu un siècle encore avant d'occuper la place qu'elle occupe actuellement». Mais pour cette universitaire, cela reste insuffisant. Dans sa communication portant sur la représentation de la femme dans les assemblées élues, elle a en effet estimé que cela est «un acquis qui demande à être renforcé. Car ce qui compte maintenant c'est aussi la qualité de cette présence». L'intervenante a aussi demandé au président de la République de promouvoir la présence de la femme dans le Conseil de la Nation. Car pour elle, la présence de six femmes sénateurs seulement au titre du tiers présidentiel est loin d'être satisfaisant.