Les blouses blanches ont observé hier devant le ministère de la Santé à Alger un sit-in pour protester contre l'attitude de la tutelle qui refuse d'ouvrir des négociations autour des statuts particuliers et des salaires. Les blouses blanches ont observé hier devant le ministère de la Santé à Alger un sit-in pour protester contre l'attitude de la tutelle qui refuse d'ouvrir des négociations autour des statuts particuliers et des salaires. Ils étaient peut-être 300 ou 400 médecins à avoir répondu à l‘appel à se rassembler devant le département de Ziari. Le sit-in fait partie des actions de protestations prévues dans le cadre des 3 journées de grève décrétée par l‘Intersyndicale des professionnels de la santé publique (IPSP) qui comprend le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et le Syndicat national des professeurs de l‘enseignement paramédical (SNPEPM). Les manifestants étaient étroitement surveillés par un impressionnant dispositif policier déployé autour du ministère. Les agents de l‘ordre semblaient plutôt soucieux d‘empêcher les protestataires au cas où ils auraient l‘idée de s‘introduire dans l‘enceinte ministérielle. « On n‘est pas ici pour demander audience, on est venu exprimer notre ras-le-bol. Maintenant si c‘est le ministère qui nous invite pour discuter de nos problèmes, nous n‘y voyons aucun inconvénient » nous confie le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP. En tous les cas, les médecins ont fait une démonstration de force dans leur conflit avec la tutelle. Ils sont venus des quatre coins du pays et la détermination se lisait sur le visage de tout le monde, jamais la corporation n‘a affiché autant de mécontentement vis-à-vis de ses responsables. Tous montrent du doigt le nouveau ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, qui les auraient bernés avec des promesses et une attitude des plus conciliantes avant de tourner brutalement casaque. « C‘est la politique de l‘attentisme et de l‘ajournement des décisions, chaque jour on nous trouve un prétexte pour ne pas traiter le problème, et gagner du temps » analyse le docteur Mohamed Yousfi. « Le gouvernement refuse d‘apporter les réponses à nos doléances sans qu‘il n‘ait avancé aucun argument » tempête le président du Snapsy, un syndicat qui chapeaute 1.800 psychologues titulaires et 4.000 du pré-emploi. « On s‘attendait à ce que la tutelle annonce des mesures dans le bon sens, mais malheureusement la seule chose qu‘elle a jugé utile de faire c‘est d‘évoquer une décision de justice » regrette pour sa part le président du SNPSP, le docteur Lyes Merabet. Commentant la décision de Justice déclarant la grève comme illégale, Khaled Keddad, soutient que la tutelle a, tout juste interprété un texte du tribunal, selon lui, la justice ne décrète pas une grève légale ou illégale, mais ordonne l‘arrêt de celle-ci. Et Keddad de soutenir « on n‘a pas été notifié, or normalement, on doit nous donner une chance, l‘huissier de justice devait venir à notre bureau pour nous remettre une convocation du juge qui pouvait bien avoir besoin de nous écouter ». Selon lui le « référé n‘a pas les prérogatives pour juger de la légalité d‘une grève ». Et d‘asséner il s‘agit « d‘une provocation ». Khaled Keddad soutient « si cette décision de justice est tombée au 2e jour de la grève, c‘est la preuve qu‘elle a réussi ». Le Dr Lyès Merabet déplore, quant à lui, les tentatives de politisation de la grève soulignant que « le communiqué suggérait sournoisement que notre action est dictée par des partis politiques, le but étant de nous livrer à la vindicte populaire ». Et d‘ajouter « le communiqué a pris soin de mentionner certains syndicats afin d‘épargner la grève des corps communs de la santé à laquelle a appelé la fédération affiliée à l‘UGTA, dont la base a fait des pressions énormes sur la direction afin de l‘avaliser ». Le docteur Mohamed Yousfi dénonce pour sa part, « l‘instrumentalisation de la justice ». Hachemi Mecheri, président du SNPEPM abonde dans le même sens. Pour lui, la décision de la justice participe de la « bonne guerre pour saborder notre action ». Le SNPEPM, qui encadre les professeurs paramédicaux de rang post-graduel, revendique l‘alignement de ce corps de métier sur celui des formateurs de l‘enseignement supérieur. Le professeur Hachemi Mecheri, résume ainsi la situation : « Nous formons des paramédicaux qui sont reconnus mais ceux qui les ont formés ne le sont pas ! ». Ils étaient peut-être 300 ou 400 médecins à avoir répondu à l‘appel à se rassembler devant le département de Ziari. Le sit-in fait partie des actions de protestations prévues dans le cadre des 3 journées de grève décrétée par l‘Intersyndicale des professionnels de la santé publique (IPSP) qui comprend le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et le Syndicat national des professeurs de l‘enseignement paramédical (SNPEPM). Les manifestants étaient étroitement surveillés par un impressionnant dispositif policier déployé autour du ministère. Les agents de l‘ordre semblaient plutôt soucieux d‘empêcher les protestataires au cas où ils auraient l‘idée de s‘introduire dans l‘enceinte ministérielle. « On n‘est pas ici pour demander audience, on est venu exprimer notre ras-le-bol. Maintenant si c‘est le ministère qui nous invite pour discuter de nos problèmes, nous n‘y voyons aucun inconvénient » nous confie le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP. En tous les cas, les médecins ont fait une démonstration de force dans leur conflit avec la tutelle. Ils sont venus des quatre coins du pays et la détermination se lisait sur le visage de tout le monde, jamais la corporation n‘a affiché autant de mécontentement vis-à-vis de ses responsables. Tous montrent du doigt le nouveau ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, qui les auraient bernés avec des promesses et une attitude des plus conciliantes avant de tourner brutalement casaque. « C‘est la politique de l‘attentisme et de l‘ajournement des décisions, chaque jour on nous trouve un prétexte pour ne pas traiter le problème, et gagner du temps » analyse le docteur Mohamed Yousfi. « Le gouvernement refuse d‘apporter les réponses à nos doléances sans qu‘il n‘ait avancé aucun argument » tempête le président du Snapsy, un syndicat qui chapeaute 1.800 psychologues titulaires et 4.000 du pré-emploi. « On s‘attendait à ce que la tutelle annonce des mesures dans le bon sens, mais malheureusement la seule chose qu‘elle a jugé utile de faire c‘est d‘évoquer une décision de justice » regrette pour sa part le président du SNPSP, le docteur Lyes Merabet. Commentant la décision de Justice déclarant la grève comme illégale, Khaled Keddad, soutient que la tutelle a, tout juste interprété un texte du tribunal, selon lui, la justice ne décrète pas une grève légale ou illégale, mais ordonne l‘arrêt de celle-ci. Et Keddad de soutenir « on n‘a pas été notifié, or normalement, on doit nous donner une chance, l‘huissier de justice devait venir à notre bureau pour nous remettre une convocation du juge qui pouvait bien avoir besoin de nous écouter ». Selon lui le « référé n‘a pas les prérogatives pour juger de la légalité d‘une grève ». Et d‘asséner il s‘agit « d‘une provocation ». Khaled Keddad soutient « si cette décision de justice est tombée au 2e jour de la grève, c‘est la preuve qu‘elle a réussi ». Le Dr Lyès Merabet déplore, quant à lui, les tentatives de politisation de la grève soulignant que « le communiqué suggérait sournoisement que notre action est dictée par des partis politiques, le but étant de nous livrer à la vindicte populaire ». Et d‘ajouter « le communiqué a pris soin de mentionner certains syndicats afin d‘épargner la grève des corps communs de la santé à laquelle a appelé la fédération affiliée à l‘UGTA, dont la base a fait des pressions énormes sur la direction afin de l‘avaliser ». Le docteur Mohamed Yousfi dénonce pour sa part, « l‘instrumentalisation de la justice ». Hachemi Mecheri, président du SNPEPM abonde dans le même sens. Pour lui, la décision de la justice participe de la « bonne guerre pour saborder notre action ». Le SNPEPM, qui encadre les professeurs paramédicaux de rang post-graduel, revendique l‘alignement de ce corps de métier sur celui des formateurs de l‘enseignement supérieur. Le professeur Hachemi Mecheri, résume ainsi la situation : « Nous formons des paramédicaux qui sont reconnus mais ceux qui les ont formés ne le sont pas ! ».