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Coup de grâce pour le « Qui tue qui ? »
Sous la Plume
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 05 - 2013

Les sept moines ont bien été assassinés par le Groupe islamique armé. Alors Messieurs les partisans du "Qui tue qui ?", ne coupez pas le cheveu en quatre et tournez-vous plutôt du côté des politiques français qui étaient en poste à l'époque et qui ont grippé la machine des négociations...
Les sept moines ont bien été assassinés par le Groupe islamique armé. Alors Messieurs les partisans du "Qui tue qui ?", ne coupez pas le cheveu en quatre et tournez-vous plutôt du côté des politiques français qui étaient en poste à l'époque et qui ont grippé la machine des négociations...
Dans la nuit du 26 au 27 mars de l'année 1996, sept moines trappistes de l'abbaye de Tibhirine sont enlevés par des hommes armés. On retrouvera quelques jours plus tard leurs corps mutilés. Un communiqué du GIA numéro 44 de leur bulletin Al Ansar, annoncera leur mort. Pour une certaine opinion, française notamment, les conditions sont mystérieuses et l'authenticité du communiqué n'a pu être vérifiée. Alors s'en suit une campagne de dénigrement par les capitales européennes et les adeptes du négationisme et l'interrogation pernicieuse de « Qui tue qui ?» est remise au goût du jour. Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur l'assassinat des moines de Tibhirine.
Des thèses cocasses impliquent les services secrets algériens, ou encore mettent en avant une bavure de l'armée algérienne. On fait dans le sensationnel ou encore, on tente de dédouaner la barbarie islamiste. En juillet 2009, le général François Buchwalter, attaché militaire à l'ambassade de France à Alger, jette un pavé dans la mare en affirmant que l'on lui aurait confié que les moines auraient été tués en mitraillant «un camp» par erreur pensant qu'il abritait des membres du GIA. Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour faire «toute la lumière» sur l'assassinat des moines, objet d'une tension à l'époque entre Paris et Alger.
12 mai 2013, coup de théâtre ! L'hebdomadaire Marianne dans son numéro 838 va donner le coup de grâce aux partisans du « Qui tue qui?» en publiant des extraits. Deux réalisateurs ont retrouvé les témoins directs de cette affaire. Deux sinistres personnages qui ont fait parler d'eux durant la décennie noire racontent l'horreur et confirment.
Les sept moines ont bien été assassinés par le Groupe islamique armé. Alors messieurs les partisans du "Qui tue qui ?", ne coupez pas le cheveu en quatre et tournez-vous plutôt du côté des politiques français qui étaient en poste à l'époque qui ont grippé la machine des négociations. "Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" dixit Albert Camus.
Dans la nuit du 26 au 27 mars de l'année 1996, sept moines trappistes de l'abbaye de Tibhirine sont enlevés par des hommes armés. On retrouvera quelques jours plus tard leurs corps mutilés. Un communiqué du GIA numéro 44 de leur bulletin Al Ansar, annoncera leur mort. Pour une certaine opinion, française notamment, les conditions sont mystérieuses et l'authenticité du communiqué n'a pu être vérifiée. Alors s'en suit une campagne de dénigrement par les capitales européennes et les adeptes du négationisme et l'interrogation pernicieuse de « Qui tue qui ?» est remise au goût du jour. Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur l'assassinat des moines de Tibhirine.
Des thèses cocasses impliquent les services secrets algériens, ou encore mettent en avant une bavure de l'armée algérienne. On fait dans le sensationnel ou encore, on tente de dédouaner la barbarie islamiste. En juillet 2009, le général François Buchwalter, attaché militaire à l'ambassade de France à Alger, jette un pavé dans la mare en affirmant que l'on lui aurait confié que les moines auraient été tués en mitraillant «un camp» par erreur pensant qu'il abritait des membres du GIA. Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour faire «toute la lumière» sur l'assassinat des moines, objet d'une tension à l'époque entre Paris et Alger.
12 mai 2013, coup de théâtre ! L'hebdomadaire Marianne dans son numéro 838 va donner le coup de grâce aux partisans du « Qui tue qui?» en publiant des extraits. Deux réalisateurs ont retrouvé les témoins directs de cette affaire. Deux sinistres personnages qui ont fait parler d'eux durant la décennie noire racontent l'horreur et confirment.
Les sept moines ont bien été assassinés par le Groupe islamique armé. Alors messieurs les partisans du "Qui tue qui ?", ne coupez pas le cheveu en quatre et tournez-vous plutôt du côté des politiques français qui étaient en poste à l'époque qui ont grippé la machine des négociations. "Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" dixit Albert Camus.


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