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Un nouveau pas franchi dans l'horreur
Ils brûlent les corps de leurs victimes
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2013

Le fait d'incendier une victime dans l'habitacle d'une voiture, voire dans le coffre d'une voiture ou tout autre lieu quelconque pour tenter d'effacer tous les indices et traces exploitables est le nouveau mode opératoire, de plus en plus employé, dans le monde du crime en Algérie.
Le fait d'incendier une victime dans l'habitacle d'une voiture, voire dans le coffre d'une voiture ou tout autre lieu quelconque pour tenter d'effacer tous les indices et traces exploitables est le nouveau mode opératoire, de plus en plus employé, dans le monde du crime en Algérie.
Depuis janvier dernier, pas moins d'une centaine de personnes ont été assassinées à travers des règlements de comptes entre des malfaiteurs, lors d' agressions contre des citoyens ou dans des litiges familiaux. Cependant, parmi cette centaine affaires de meurtres, une quarantaine de personnes ont été tuées puis brûlées par les assaillants afin de dissiper toutes traces menant vers eux. Un nouveau mode en vogue. La série noire des assassinats dans plusieurs régions du pays vient de s'enrichir d'un nouvel épisode.
La police tout comme la gendarmerie ne cessent de constater le nouveau mode opératoire entrepris par les malfaiteurs, ces derniers recourant à calciner le corps de leurs victimes, une fois achevées par armes blanches, afin de ne laisser aucune trace pour les enquêteurs de la police scientifique. Alerté par le phénomène, la Sûreté nationale à l'instar de la Gendarmerie nationale avait indiqué, lors des communiqués mensuels, que ce nouveau mode opératoire est de plus en plus utilisé par les malfaiteurs.
En février passé, la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale) avait enregistré 24 affaires d'homicides volontaires parmi lesquelles 13 affaires, soit plus de la moitié, où les cadavres ont été complètement brûlés par les assaillants. L'objectif de calciner les corps des victimes était d'effacer toutes les traces qui mènent vers les auteurs, ce qui confirme que le crime est en train de prendre une nouvelle tournure en Algérie. Il est clair qu'aujourd'hui les malfaiteurs s'inspirent des techniques révolues dans les pays les plus marqués par les meurtres, dont la France plus exactement à Marseille où le phénomène a battu tous les records.
Toutefois, malgré ce mode opératoire véhiculé par les malfrats, les «fourmis» de la police scientifique ont réussi à identifier les auteurs grâce aux nouveaux matériels acquis par la DGSN et le Commandement de la Gendarmerie nationale dans le cadre de la lutte contre le crime organisé.Les victimes calcinées ont été identifiées grâce aux autopsies faites par la police scientifique mais aussi grâce aux prélèvements des empreintes digitales et autres objets laissés par les meurtriers.
L'avocat et l'homme d'affaires de Zéralda
Le fait d'incendier une victime dans l'habitacle d'une voiture, voire dans le coffre d'une voiture ou dans un autre lieu quelconque pour tenter d'effacer tous les indices et traces exploitables est un nouveau mode opératoire de plus en plus employé par les malfaiteurs en Algérie.
En septembre 2012, deux cadavres retrouvés incendiés et découpés l'un à Zéralda et l'autre à Bordj El Kiffan (un avocat et un homme d'affaires), avaient été analysés par les gendarmes-enquêteurs comme un acte de représailles et il était pratiquement impossible, au début de l'enquête, d'identifier les deux corps. Toutefois, après les résultats obtenus par l'INCC (Institut national de criminalistique et criminologie) l'auteur du double assassinat a été identifié et arrêté et qui n'est autre qu'un ami des victimes.
Outre la piste d'un règlement de comptes pour trafic de drogue, les policiers et gendarmes n'écartent pas, dans des cas similaires, un crime passionnel « maquillé » pour brouiller les pistes.
En 2012, les règlements de comptes avaient fait plus d'une centaine de morts dans le pays, dont 35 à Alger.
Depuis janvier dernier, pas moins d'une centaine de personnes ont été assassinées à travers des règlements de comptes entre des malfaiteurs, lors d' agressions contre des citoyens ou dans des litiges familiaux. Cependant, parmi cette centaine affaires de meurtres, une quarantaine de personnes ont été tuées puis brûlées par les assaillants afin de dissiper toutes traces menant vers eux. Un nouveau mode en vogue. La série noire des assassinats dans plusieurs régions du pays vient de s'enrichir d'un nouvel épisode.
La police tout comme la gendarmerie ne cessent de constater le nouveau mode opératoire entrepris par les malfaiteurs, ces derniers recourant à calciner le corps de leurs victimes, une fois achevées par armes blanches, afin de ne laisser aucune trace pour les enquêteurs de la police scientifique. Alerté par le phénomène, la Sûreté nationale à l'instar de la Gendarmerie nationale avait indiqué, lors des communiqués mensuels, que ce nouveau mode opératoire est de plus en plus utilisé par les malfaiteurs.
En février passé, la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale) avait enregistré 24 affaires d'homicides volontaires parmi lesquelles 13 affaires, soit plus de la moitié, où les cadavres ont été complètement brûlés par les assaillants. L'objectif de calciner les corps des victimes était d'effacer toutes les traces qui mènent vers les auteurs, ce qui confirme que le crime est en train de prendre une nouvelle tournure en Algérie. Il est clair qu'aujourd'hui les malfaiteurs s'inspirent des techniques révolues dans les pays les plus marqués par les meurtres, dont la France plus exactement à Marseille où le phénomène a battu tous les records.
Toutefois, malgré ce mode opératoire véhiculé par les malfrats, les «fourmis» de la police scientifique ont réussi à identifier les auteurs grâce aux nouveaux matériels acquis par la DGSN et le Commandement de la Gendarmerie nationale dans le cadre de la lutte contre le crime organisé.Les victimes calcinées ont été identifiées grâce aux autopsies faites par la police scientifique mais aussi grâce aux prélèvements des empreintes digitales et autres objets laissés par les meurtriers.
L'avocat et l'homme d'affaires de Zéralda
Le fait d'incendier une victime dans l'habitacle d'une voiture, voire dans le coffre d'une voiture ou dans un autre lieu quelconque pour tenter d'effacer tous les indices et traces exploitables est un nouveau mode opératoire de plus en plus employé par les malfaiteurs en Algérie.
En septembre 2012, deux cadavres retrouvés incendiés et découpés l'un à Zéralda et l'autre à Bordj El Kiffan (un avocat et un homme d'affaires), avaient été analysés par les gendarmes-enquêteurs comme un acte de représailles et il était pratiquement impossible, au début de l'enquête, d'identifier les deux corps. Toutefois, après les résultats obtenus par l'INCC (Institut national de criminalistique et criminologie) l'auteur du double assassinat a été identifié et arrêté et qui n'est autre qu'un ami des victimes.
Outre la piste d'un règlement de comptes pour trafic de drogue, les policiers et gendarmes n'écartent pas, dans des cas similaires, un crime passionnel « maquillé » pour brouiller les pistes.
En 2012, les règlements de comptes avaient fait plus d'une centaine de morts dans le pays, dont 35 à Alger.


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