Les étudiants et les diplômés en langue et culture amazighes ont organisé une marche, hier dimanche matin, dans la ville de Tizi-Ouzou, à l'initiative du Collectif des diplômés et des étudiants amazighs et du Comité autonome du département de langue et culture amazighes de l'université Mouloud-Mammeri. Les étudiants et les diplômés en langue et culture amazighes ont organisé une marche, hier dimanche matin, dans la ville de Tizi-Ouzou, à l'initiative du Collectif des diplômés et des étudiants amazighs et du Comité autonome du département de langue et culture amazighes de l'université Mouloud-Mammeri. Dès la matinée, des centaines de jeunes hommes et femmes se sont rassemblés devant la campus universitaire de Hasnaoua. Munis de plusieurs banderoles, les manifestants ont démarré leur action à 10 h 30. La marche a traversé plusieurs rues, dont celles de l'Hôpital, la Grande Rue et le boulevard Moh-Saïd-Ouzeffoun pour déboucher devant le siège de la wilaya. Les marcheurs ont scandé plusieurs mots d'ordre et ne cessaient répéter : « Assa, azzekka, tamazight tella tella ». Par cette marche, les protestataires entendent revendiquer « l'officialisation de tamazight dans la nouvelle Constitution, la réforme profonde et crédible de l'éducation nationale qui passe par la revalorisation de notre langue maternelle, la généralisation immédiate de la langue amazighe dans l'enseignement, une université qualitative, universelle et à caractère public et progressiste, dans laquelle notre civilisation puisse avoir sa place, le droit à un travail, moins de précarité et plus de sécurité au niveau de l'emploi, et enfin, la garantie des libertés individuelles et démocratiques, le respect de l'autre, et la tolérance. » Cette manifestation intervient suite au rassemblement organisé le 23 avril devant l'académie de Tizi-Ouzou par le Collectif des diplômés et d'étudiants amazighs, et le Comité autonome du département de langue et culture amazighes de l'université Mouloud-Mammeri. Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique par les manifestants, ces derniers expliquent que le but de leur action est de contester « la politique discriminatoire à l'égard de la langue et de la civilisation amazighes en général et notre langue maternelle en particulier pratiquée alors que l'on croyait à une volonté politique d'aller de l'avant après l'introduction de cette langue dans l'article 3 bis de la Constitution ». Les concernés ajoutent : « Cependant la réalité prouve que tout cela n'est qu'un acte illusoire ». Dès la matinée, des centaines de jeunes hommes et femmes se sont rassemblés devant la campus universitaire de Hasnaoua. Munis de plusieurs banderoles, les manifestants ont démarré leur action à 10 h 30. La marche a traversé plusieurs rues, dont celles de l'Hôpital, la Grande Rue et le boulevard Moh-Saïd-Ouzeffoun pour déboucher devant le siège de la wilaya. Les marcheurs ont scandé plusieurs mots d'ordre et ne cessaient répéter : « Assa, azzekka, tamazight tella tella ». Par cette marche, les protestataires entendent revendiquer « l'officialisation de tamazight dans la nouvelle Constitution, la réforme profonde et crédible de l'éducation nationale qui passe par la revalorisation de notre langue maternelle, la généralisation immédiate de la langue amazighe dans l'enseignement, une université qualitative, universelle et à caractère public et progressiste, dans laquelle notre civilisation puisse avoir sa place, le droit à un travail, moins de précarité et plus de sécurité au niveau de l'emploi, et enfin, la garantie des libertés individuelles et démocratiques, le respect de l'autre, et la tolérance. » Cette manifestation intervient suite au rassemblement organisé le 23 avril devant l'académie de Tizi-Ouzou par le Collectif des diplômés et d'étudiants amazighs, et le Comité autonome du département de langue et culture amazighes de l'université Mouloud-Mammeri. Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique par les manifestants, ces derniers expliquent que le but de leur action est de contester « la politique discriminatoire à l'égard de la langue et de la civilisation amazighes en général et notre langue maternelle en particulier pratiquée alors que l'on croyait à une volonté politique d'aller de l'avant après l'introduction de cette langue dans l'article 3 bis de la Constitution ». Les concernés ajoutent : « Cependant la réalité prouve que tout cela n'est qu'un acte illusoire ».