Les récupérateurs et exportateurs des métaux ferreux et non-ferreux appelent le gouvernement à reconsidérer sa position par rapport à l'interdiction qui leur est faite depuis 2009 d'exporter les matériaux qui font la raison d'être de leur profession. Les récupérateurs et exportateurs des métaux ferreux et non-ferreux appelent le gouvernement à reconsidérer sa position par rapport à l'interdiction qui leur est faite depuis 2009 d'exporter les matériaux qui font la raison d'être de leur profession. Animant hier une conférence de presse à Alger, au siège national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Mohiedddine Kessai, président de la Fédération nationale des récupérateurs et exportateurs des métaux ferreux et non-ferreux, qui dit encadrer quelque 400 opérateurs environ au niveau national, demande l'intervention des autorités afin de rappeler à l'ordre le géant turc de la sidérugie, Tosyali. Mohiedddine Kessai a tiré à boulets rouges sur cette société basée à Bethioua, près d'Oran qu'il a accusée de ne pas honorer ses engagements en terme de prix vis-à-vis et du gouvernement algérien et des récupérateurs. «Les pouvoirs publics avaient reçu des assurances de la part de la société Tosyali pour qu'elle achète les métaux ferreux et non-ferreux collectés par les opérateurs algériens au prix du marché mondial, soit 30 DA le kilo, mais, se désole Kessai, Tosyali en se retrouvant dans une situation d'unique détenteur du monopole, est en train de fixer les prix qu'il veut en violation de ce qui a été convenu ». Selon lui ,la société turque propose par ses courtiers interposés, d'enlever les déchets ferreux à 5 DA le kilo. Et d'ajouter « Tosyali, nous dit verbalement qu'elle n'est pas intéressée par les produits ferreux que nous collectons et nous menace de recourir à l'importation de la ferraille de Turquie». «Nous avons rendu destinataire cette société de trois correspondances, datées du 2 avril, 17 avril et 5 mai 2013, dans lesquelles nous lui demandions de nous faire une offre pour un stock de ferrailles de 350 000 tonnes détenu par des opérateurs affiliés à notre fédération, nous avons également sollicité la tenue d'une séance de travail pour le 8 avril 2013, mais toutes nos requêtes sont demeurées jusqu'à ce jour sans suite », dénonce-t-il. Kessai espère voir les pouvoirs publics surseoir à l'interdiction d'exportation qui confère au géant turc une position dominante sur le marché algérien de la récupération des métaux. L'interdiction d'exporter a causé un prédudice énorme à la profession. D'après Kessai, « cela a eu pour effet d'engendrer outre, la contrebande, le chômage de 4000 personnes ainsi que d'accélérer la dégradation du matériel de manutention du fait de l'arrêt prolongé de l'activité». Et d'ajouter, « la collecte des déchets ferreux et non ferreux est actuellement à l'arrêt, puisqu'il n'y a pas de débouchés internes ou externes, personne n'est encouragé à récupérer ces matériaux. Les pouvoirs publics ne veulent même pas penser au problème de leur stockage alors qu'ils savent que ces déchets doivent retourner à la nature ». Et Kessai de se désoler, « nous avons adressé un courrier à la présidence de la République, au Premier ministère, aux ministères de l'Industrie, du Commerce, des Finances, au président de l'APN, au DG des Douanes, au président du FCE ainsi qu'au DG de l'Anexal mais en vain ». A défaut de lever l'interdiction d'exportation motivée en son temps par l'existence de l'anarchie au niveau de la profession, la Fédération, réclame la possibilité de pouvoir écouler les matériaux qu'elle collecte au niveau local, pour peu que les prix soient alignés sur les cours internationaux. Animant hier une conférence de presse à Alger, au siège national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Mohiedddine Kessai, président de la Fédération nationale des récupérateurs et exportateurs des métaux ferreux et non-ferreux, qui dit encadrer quelque 400 opérateurs environ au niveau national, demande l'intervention des autorités afin de rappeler à l'ordre le géant turc de la sidérugie, Tosyali. Mohiedddine Kessai a tiré à boulets rouges sur cette société basée à Bethioua, près d'Oran qu'il a accusée de ne pas honorer ses engagements en terme de prix vis-à-vis et du gouvernement algérien et des récupérateurs. «Les pouvoirs publics avaient reçu des assurances de la part de la société Tosyali pour qu'elle achète les métaux ferreux et non-ferreux collectés par les opérateurs algériens au prix du marché mondial, soit 30 DA le kilo, mais, se désole Kessai, Tosyali en se retrouvant dans une situation d'unique détenteur du monopole, est en train de fixer les prix qu'il veut en violation de ce qui a été convenu ». Selon lui ,la société turque propose par ses courtiers interposés, d'enlever les déchets ferreux à 5 DA le kilo. Et d'ajouter « Tosyali, nous dit verbalement qu'elle n'est pas intéressée par les produits ferreux que nous collectons et nous menace de recourir à l'importation de la ferraille de Turquie». «Nous avons rendu destinataire cette société de trois correspondances, datées du 2 avril, 17 avril et 5 mai 2013, dans lesquelles nous lui demandions de nous faire une offre pour un stock de ferrailles de 350 000 tonnes détenu par des opérateurs affiliés à notre fédération, nous avons également sollicité la tenue d'une séance de travail pour le 8 avril 2013, mais toutes nos requêtes sont demeurées jusqu'à ce jour sans suite », dénonce-t-il. Kessai espère voir les pouvoirs publics surseoir à l'interdiction d'exportation qui confère au géant turc une position dominante sur le marché algérien de la récupération des métaux. L'interdiction d'exporter a causé un prédudice énorme à la profession. D'après Kessai, « cela a eu pour effet d'engendrer outre, la contrebande, le chômage de 4000 personnes ainsi que d'accélérer la dégradation du matériel de manutention du fait de l'arrêt prolongé de l'activité». Et d'ajouter, « la collecte des déchets ferreux et non ferreux est actuellement à l'arrêt, puisqu'il n'y a pas de débouchés internes ou externes, personne n'est encouragé à récupérer ces matériaux. Les pouvoirs publics ne veulent même pas penser au problème de leur stockage alors qu'ils savent que ces déchets doivent retourner à la nature ». Et Kessai de se désoler, « nous avons adressé un courrier à la présidence de la République, au Premier ministère, aux ministères de l'Industrie, du Commerce, des Finances, au président de l'APN, au DG des Douanes, au président du FCE ainsi qu'au DG de l'Anexal mais en vain ». A défaut de lever l'interdiction d'exportation motivée en son temps par l'existence de l'anarchie au niveau de la profession, la Fédération, réclame la possibilité de pouvoir écouler les matériaux qu'elle collecte au niveau local, pour peu que les prix soient alignés sur les cours internationaux.