Comme à son habitude, l'Intersyndicale des professionnels de la santé publique (IPSP) a clôt hier son cycle de grève de 3 jours, en organisant dans la matinée un sit-in devant le ministère de la Santé. Comme à son habitude, l'Intersyndicale des professionnels de la santé publique (IPSP) a clôt hier son cycle de grève de 3 jours, en organisant dans la matinée un sit-in devant le ministère de la Santé. Malgré un ciel capricieux qui a fait des siennes, les blouses blanches ont été nombreuses à se rendre à cet énième rendez-vous pour protester contre le département d'Abdelaziz Ziari et exiger en même temps l'ouverture d'un dialogue autour du régime indemnitaire et des statuts particuliers. Il y avait une présence policière de moindre importance, hier. D'après le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Dr Lyès Merabet, « c'est la preuve que ne nous sommes pas des extrémistes comme le prétend Ziari ». En tous les cas, les grévistes paraissaient autant déterminés que les premiers jours à arracher leurs droits. La prime de contagion a accaparé l'attention des gens des médias dès lors que les corps communs de la santé qui l'avaient réclamée, ont semble-t-il obtenu gain de cause. « La prime de contagion est attribuée avec discrimination et elle n'est pas généralisée, je n'ai pas envie de parler au nom des corps communs, qui peut-être sont satisfaits de leur condition, il est inconcevable qu'une femme de ménage touche une prime d'un montant inférieur que la prime que touchent les autres catégories, il n'est pas écrit dans le front des femmes de ménage qu'elles ne sont pas exposées au risque, c'est tout le monde qui est concerné de la même façon », soutient le docteur Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Pour sa part, Khaled Keddad, président du Syndicat national des psychologues (Snapsy) rappelle que « même les professionnels de la Santé (médecins, spécialistes, enseignants paramédicaux) ont revendiqué la prime de contagion. Les négociations à l'époque du ministre Ould Abbès avaient abouti à déterminer une prime de contagion oscillant entre 8.000 et 10.000 DA avec un effet rétro-actif à partir de janvier 2008, mais hélas les 8.000 DA ont été ramenés à 2.500 DA et les 10.000 DA à 7.200 DA, et l'effet rétroactif à janvier 2012, à croire que le successeur d'Ould Abbès a négocié en son nom personnel et non au nom de la République ». Et de s'interroger : « Où est la continuité de l'administration ? ». Quant au Dr Kamel Sellam, vice-président du SNPSSP, il note que « la prime de contagion est devenue par la force des choses un plus salarial, le fait qu'elle existe, atteste qu'on accepte l'éventualité de la contamination alors que normalement il faut de la prévention ». « La prime de contagion n'est pas la priorité pour nous», affirme le Dr Lyès Merabet. Mais ce dernier insiste sur l'importance d'appliquer un effet rétro-actif à partir de 2008 comme cela a été fait pour les autres métiers relevant d'autres secteurs. Evaluant la portée du mouvement de protestation enclenchée depuis le début de l'année par l'IPSP, le Dr Merabet nous renvoie à la gestion médiatique de ce conflit ayant mis aux prises le ministère de tutelle et les professionnels de la Santé. Il a fustigé « ces télévisions soit disant privées qui veulent orienter l'information, en présentant le conflit qui nous oppose à Ziari comme un conflit entre les associations de malades et les blouses blanches ». Le Dr Merabet « se demande où se trouvaient ces associations au moment où les blouses blanches dénonçaient le drame des cancéreux et la pénurie des médicaments ». Et le Dr Merbet d'appeler les « associations de malades à se joindre à notre mouvement et porter plainte contre le ministère de la Santé. Car je vous le dis, notre système de santé est un système à deux collèges. Certains hôpitaux sont fermés aux Algériens ». Malgré un ciel capricieux qui a fait des siennes, les blouses blanches ont été nombreuses à se rendre à cet énième rendez-vous pour protester contre le département d'Abdelaziz Ziari et exiger en même temps l'ouverture d'un dialogue autour du régime indemnitaire et des statuts particuliers. Il y avait une présence policière de moindre importance, hier. D'après le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Dr Lyès Merabet, « c'est la preuve que ne nous sommes pas des extrémistes comme le prétend Ziari ». En tous les cas, les grévistes paraissaient autant déterminés que les premiers jours à arracher leurs droits. La prime de contagion a accaparé l'attention des gens des médias dès lors que les corps communs de la santé qui l'avaient réclamée, ont semble-t-il obtenu gain de cause. « La prime de contagion est attribuée avec discrimination et elle n'est pas généralisée, je n'ai pas envie de parler au nom des corps communs, qui peut-être sont satisfaits de leur condition, il est inconcevable qu'une femme de ménage touche une prime d'un montant inférieur que la prime que touchent les autres catégories, il n'est pas écrit dans le front des femmes de ménage qu'elles ne sont pas exposées au risque, c'est tout le monde qui est concerné de la même façon », soutient le docteur Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Pour sa part, Khaled Keddad, président du Syndicat national des psychologues (Snapsy) rappelle que « même les professionnels de la Santé (médecins, spécialistes, enseignants paramédicaux) ont revendiqué la prime de contagion. Les négociations à l'époque du ministre Ould Abbès avaient abouti à déterminer une prime de contagion oscillant entre 8.000 et 10.000 DA avec un effet rétro-actif à partir de janvier 2008, mais hélas les 8.000 DA ont été ramenés à 2.500 DA et les 10.000 DA à 7.200 DA, et l'effet rétroactif à janvier 2012, à croire que le successeur d'Ould Abbès a négocié en son nom personnel et non au nom de la République ». Et de s'interroger : « Où est la continuité de l'administration ? ». Quant au Dr Kamel Sellam, vice-président du SNPSSP, il note que « la prime de contagion est devenue par la force des choses un plus salarial, le fait qu'elle existe, atteste qu'on accepte l'éventualité de la contamination alors que normalement il faut de la prévention ». « La prime de contagion n'est pas la priorité pour nous», affirme le Dr Lyès Merabet. Mais ce dernier insiste sur l'importance d'appliquer un effet rétro-actif à partir de 2008 comme cela a été fait pour les autres métiers relevant d'autres secteurs. Evaluant la portée du mouvement de protestation enclenchée depuis le début de l'année par l'IPSP, le Dr Merabet nous renvoie à la gestion médiatique de ce conflit ayant mis aux prises le ministère de tutelle et les professionnels de la Santé. Il a fustigé « ces télévisions soit disant privées qui veulent orienter l'information, en présentant le conflit qui nous oppose à Ziari comme un conflit entre les associations de malades et les blouses blanches ». Le Dr Merabet « se demande où se trouvaient ces associations au moment où les blouses blanches dénonçaient le drame des cancéreux et la pénurie des médicaments ». Et le Dr Merbet d'appeler les « associations de malades à se joindre à notre mouvement et porter plainte contre le ministère de la Santé. Car je vous le dis, notre système de santé est un système à deux collèges. Certains hôpitaux sont fermés aux Algériens ».