Plus d'un millier de personnes ont péri dans des attentats en Irak au cours du mois de mai marqué par le plus fort pic de violences depuis la guerre civile de 2006-2007, ont rapporté les Nations unies samedi. Plus d'un millier de personnes ont péri dans des attentats en Irak au cours du mois de mai marqué par le plus fort pic de violences depuis la guerre civile de 2006-2007, ont rapporté les Nations unies samedi. "Il s'agit d'un triste record", a déploré Martin Kobler, émissaire des Nations unies à Bagdad. "Les dirigeants politiques irakiens doivent intervenir immédiatement pour mettre fin à ce bain de sang intolérable". Au cours de la semaine écoulée, les attaques menées contre des faubourgs chiites ou sunnites de la capitale irakienne ont fait 70 morts lundi et 25 jeudi. Depuis avril, ce sont près de 2.000 personnes qui ont péri, victimes de la multiplication des actions terroristes menées par des militants sunnites et des activistes qui tentent de ranimer un conflit communautaire similaire à celui qui avait fait des dizaines de milliers de tués il y cinq ans. Ces violences croissantes ont accentué les tensions entre les dirigeants chiites et la minorité sunnite, au pouvoir sous le règne de Saddam Hussein, qui réclame la fin d'une politique visant, selon elle, à une marginalisation de sa communauté. Depuis le retrait des troupes américaines, la branche d'Al Qaïda en Irak ne cesse de regagner du terrain sous l'effet de la rébellion en Syrie et de la multiplication des actions dans le pays. Les violences ont été ranimées par l'intervention de l'armée contre un camp de manifestants sunnites à Haouidja au mois d'avril. Cet incident a été suivi par une reprise des attentats qui ont fait 700 tués en avril, ce qui représentait le bilan le plus meurtrier depuis cinq ans. Au plus fort des violences communautaires opposant chiites et sunnites, on dénombrait jusqu'à 3.000 morts par mois en Irak. "Il s'agit d'un triste record", a déploré Martin Kobler, émissaire des Nations unies à Bagdad. "Les dirigeants politiques irakiens doivent intervenir immédiatement pour mettre fin à ce bain de sang intolérable". Au cours de la semaine écoulée, les attaques menées contre des faubourgs chiites ou sunnites de la capitale irakienne ont fait 70 morts lundi et 25 jeudi. Depuis avril, ce sont près de 2.000 personnes qui ont péri, victimes de la multiplication des actions terroristes menées par des militants sunnites et des activistes qui tentent de ranimer un conflit communautaire similaire à celui qui avait fait des dizaines de milliers de tués il y cinq ans. Ces violences croissantes ont accentué les tensions entre les dirigeants chiites et la minorité sunnite, au pouvoir sous le règne de Saddam Hussein, qui réclame la fin d'une politique visant, selon elle, à une marginalisation de sa communauté. Depuis le retrait des troupes américaines, la branche d'Al Qaïda en Irak ne cesse de regagner du terrain sous l'effet de la rébellion en Syrie et de la multiplication des actions dans le pays. Les violences ont été ranimées par l'intervention de l'armée contre un camp de manifestants sunnites à Haouidja au mois d'avril. Cet incident a été suivi par une reprise des attentats qui ont fait 700 tués en avril, ce qui représentait le bilan le plus meurtrier depuis cinq ans. Au plus fort des violences communautaires opposant chiites et sunnites, on dénombrait jusqu'à 3.000 morts par mois en Irak.