Si depuis l'annonce de la maladie du président de la République, d'aucuns plaident pour la reconsidération du caneva politique officiel, d'autres parties cependant semblent maintenir le cap sur les mêmes options. La scène politique nationale est divisée pour ainsi dire entre partisans du changement immédiat et partisans du changement dans un cadre institué et préétabli. Si depuis l'annonce de la maladie du président de la République, d'aucuns plaident pour la reconsidération du caneva politique officiel, d'autres parties cependant semblent maintenir le cap sur les mêmes options. La scène politique nationale est divisée pour ainsi dire entre partisans du changement immédiat et partisans du changement dans un cadre institué et préétabli. Des mouvements nouveaux se disant militer pour la 2e République ont vu le jour tandis que de l'autre côté l'on continue à se débattre dans les mêmes crises. Le FLN est toujours sans SG depuis la destitution d'Abdelaziz Belkhadem. Le vieux front, comparativement au RND, n'est pas parvenu à s'extraire de ses luttes claniques pour le contrôle du parti. Du côté de l'opposition traditionnelle, on assiste plutôt et ce, depuis au moins deux années à des mécanismes de succession de leur chef, attestant de la fin d'une époque. Le départ de Saïd Sadi du RCD avait précédé ceux de Bouguerra Soltani du MSP et d'Aït Ahmed du FFS. Si le MSP essaye de se remettre en selle après des années de compagnonage avec les gouvernements qui se sont succédé depuis presque deux decennies, les autres partis islamistes essayent d'asseoir leur audience sans toutefois y parvenir. Ainsi en est-il du Front de la justice et du développement (FJD) d'Abdellah Djaballah, du Mouvement El Islah de Djahid Younsi et du Mouvement Ennahda de Fateh Rebaï. Entre temps, l'agrément en 2012 d'une nouvelle liste de partis, a permis, plus particulièrement, à deux formations d'émerger du lot. Il s'agit du TAJ d'Amar Ghoul et du MPA de Amara Benyounès. Le premier pour l'instant n'est présent que médiatiquement mais il prétend marcher sur la plate-bande du MSP, à qui il veut voler sa place de gros soutien du gouvernement. Le second a obtenu lors des dernières législatives des résultats assez significatifs puisqu'il a pu surclasser des formations, autrement plus anciennes et plus aguerries. Quoi qu'il en soit la division frappe aux portes des islamistes autant qu'à celles des partis démocratiques. A l'impossible alliance entre RCD et FFS est venue s'ajouter l'impossible union entre le MSP, le FJD et le Front du changement (FC) d'Abdelmadjid Menasra. Chaque parti, c'est devenu presque la mode, s'est fait l'honneur de désigner en son sein une commission pour élaborer un projet de Constitution pour le pays. À notre connaissance, c'est le RCD et le FLN qui en avaient ouvert la marche. El Islah vient de leur emboîter le pas cette semaine en créant à son tour sa commission de réforme constitutionnelle. On eut dit que l'objectif réel recherché à travers ces initiatives est de prouver que l'on est capable de faire des propositions et des lectures politiques des événements nationaux. Le FFS et le PT de Louisa Hanoune ne semblent pas être emballés par l'idée, certainement pour des raisons différentes. Le doyen des partis d'opposition, s'est dit même ne pas être intéressé par la présidentielle alors que certaines personnalités politques n'ont pas hésité à évoquer l'application de l'article 88 de la Constitution relatif à la vacance du pouvoir. Des mouvements nouveaux se disant militer pour la 2e République ont vu le jour tandis que de l'autre côté l'on continue à se débattre dans les mêmes crises. Le FLN est toujours sans SG depuis la destitution d'Abdelaziz Belkhadem. Le vieux front, comparativement au RND, n'est pas parvenu à s'extraire de ses luttes claniques pour le contrôle du parti. Du côté de l'opposition traditionnelle, on assiste plutôt et ce, depuis au moins deux années à des mécanismes de succession de leur chef, attestant de la fin d'une époque. Le départ de Saïd Sadi du RCD avait précédé ceux de Bouguerra Soltani du MSP et d'Aït Ahmed du FFS. Si le MSP essaye de se remettre en selle après des années de compagnonage avec les gouvernements qui se sont succédé depuis presque deux decennies, les autres partis islamistes essayent d'asseoir leur audience sans toutefois y parvenir. Ainsi en est-il du Front de la justice et du développement (FJD) d'Abdellah Djaballah, du Mouvement El Islah de Djahid Younsi et du Mouvement Ennahda de Fateh Rebaï. Entre temps, l'agrément en 2012 d'une nouvelle liste de partis, a permis, plus particulièrement, à deux formations d'émerger du lot. Il s'agit du TAJ d'Amar Ghoul et du MPA de Amara Benyounès. Le premier pour l'instant n'est présent que médiatiquement mais il prétend marcher sur la plate-bande du MSP, à qui il veut voler sa place de gros soutien du gouvernement. Le second a obtenu lors des dernières législatives des résultats assez significatifs puisqu'il a pu surclasser des formations, autrement plus anciennes et plus aguerries. Quoi qu'il en soit la division frappe aux portes des islamistes autant qu'à celles des partis démocratiques. A l'impossible alliance entre RCD et FFS est venue s'ajouter l'impossible union entre le MSP, le FJD et le Front du changement (FC) d'Abdelmadjid Menasra. Chaque parti, c'est devenu presque la mode, s'est fait l'honneur de désigner en son sein une commission pour élaborer un projet de Constitution pour le pays. À notre connaissance, c'est le RCD et le FLN qui en avaient ouvert la marche. El Islah vient de leur emboîter le pas cette semaine en créant à son tour sa commission de réforme constitutionnelle. On eut dit que l'objectif réel recherché à travers ces initiatives est de prouver que l'on est capable de faire des propositions et des lectures politiques des événements nationaux. Le FFS et le PT de Louisa Hanoune ne semblent pas être emballés par l'idée, certainement pour des raisons différentes. Le doyen des partis d'opposition, s'est dit même ne pas être intéressé par la présidentielle alors que certaines personnalités politques n'ont pas hésité à évoquer l'application de l'article 88 de la Constitution relatif à la vacance du pouvoir.