Le scandale du baccalauréat continue de susciter le courroux de syndicats des enseignants. Ces derniers maintiennent la pression sur le ministère de l'Education nationale en exigeant de ce dernier qu'il fasse toute la lumière sur ce scandale qui a surtout éclaté à l'issue des événements qui ont émaillé l'épreuve de philosophie. En effet des troubles ont éclaté dans de nombreuses salles d'examens à travers plusieurs wilayas du pays. Le scandale du baccalauréat continue de susciter le courroux de syndicats des enseignants. Ces derniers maintiennent la pression sur le ministère de l'Education nationale en exigeant de ce dernier qu'il fasse toute la lumière sur ce scandale qui a surtout éclaté à l'issue des événements qui ont émaillé l'épreuve de philosophie. En effet des troubles ont éclaté dans de nombreuses salles d'examens à travers plusieurs wilayas du pays. Ce qui a été établi de manière officielle par des chefs de centres d'examens dans leurs rapports adressés à la tutelle. La colère des syndicats est encore vivace comme l'atteste bien l'appel lancé par le Conseil national de l'enseignement secondaire et du technique (Cnapest). Ce syndicat demande ainsi aux enseignants chargés de la correction des épreuves du baccalauréat d'observer, aujourd'hui lundi, un arrêt de travail de deux heures en signe de protestation. Selon le communiqué du bureau national de ce syndicat, «cette action de protestation constitue un avertissement et une mise en garde concernant les dangers qui pèsent sur la pédagogie dans l'école algérienne à commencer par les atteintes à l'autorité de l'enseignant». Le syndicat craint par-dessus tout la perte de l'autorité pédagogique de l'enseignant qui est une question fondamentale dans l'enseignement. Cette perte de considération de l'enseignant s'accompagnerait, estime encore le Cnapest, par les concessions aux élèves qui ne cessent de demander des seuils pour les programmes sur lesquels porteront les examens du baccalauréat. De concession en concession jusqu'au point où demain peut être, craint encore le syndicat, les élèves vont demander un pourcentage des réussites à cet examen qui ouvre les portes de l'université. En somme, considère encore le syndicat, c'est la crédibilité même du baccalauréat qui est en péril. Le Cnapest veut aussi revenir sur les troubles lors de l'épreuve de philosophie en exigeant que les responsabilités soient déterminées avec précision et, par voie de conséquence, faire subir aux responsables les sanctions qui s'imposent. Il faut savoir aussi que la triche a été particulièrement condamnée par les syndicats et les associations de parents d'élèves. Sur ce plan, le Cnapest souhaite que les «coupables» soient sanctionnés. Le Syndicat national de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) est lui aussi monté au créneau ces derniers jours pour rappeler au ministère de l'Education nationale, la nécessité de prendre les mesures nécessaires afin que le scénario de cette année ne se reproduise pas les prochaines années. Car, mettant en garde contre cette violence le Snapest estime que , «ce qui s'est passé est la conséquence logique du laxisme des autorités avec les élèves (....) et les choses risquent d'empirer à l'avenir si la tutelle ne fait rien». Ce syndicat invite alors le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed à procéder à la révision des lois relatives au déroulement des examens Cette montée au créneau des deux syndicats intervient au moment ou les corrections des examens du Bac ont été entamées. Notons que l'Office national des examens et concours a ouvert une enquête dont les résultats ne sont pas encore connus. On ignore donc comment sera traitée la question de la tricherie lors de l'épreuve de philosophie. Ce qui a été établi de manière officielle par des chefs de centres d'examens dans leurs rapports adressés à la tutelle. La colère des syndicats est encore vivace comme l'atteste bien l'appel lancé par le Conseil national de l'enseignement secondaire et du technique (Cnapest). Ce syndicat demande ainsi aux enseignants chargés de la correction des épreuves du baccalauréat d'observer, aujourd'hui lundi, un arrêt de travail de deux heures en signe de protestation. Selon le communiqué du bureau national de ce syndicat, «cette action de protestation constitue un avertissement et une mise en garde concernant les dangers qui pèsent sur la pédagogie dans l'école algérienne à commencer par les atteintes à l'autorité de l'enseignant». Le syndicat craint par-dessus tout la perte de l'autorité pédagogique de l'enseignant qui est une question fondamentale dans l'enseignement. Cette perte de considération de l'enseignant s'accompagnerait, estime encore le Cnapest, par les concessions aux élèves qui ne cessent de demander des seuils pour les programmes sur lesquels porteront les examens du baccalauréat. De concession en concession jusqu'au point où demain peut être, craint encore le syndicat, les élèves vont demander un pourcentage des réussites à cet examen qui ouvre les portes de l'université. En somme, considère encore le syndicat, c'est la crédibilité même du baccalauréat qui est en péril. Le Cnapest veut aussi revenir sur les troubles lors de l'épreuve de philosophie en exigeant que les responsabilités soient déterminées avec précision et, par voie de conséquence, faire subir aux responsables les sanctions qui s'imposent. Il faut savoir aussi que la triche a été particulièrement condamnée par les syndicats et les associations de parents d'élèves. Sur ce plan, le Cnapest souhaite que les «coupables» soient sanctionnés. Le Syndicat national de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) est lui aussi monté au créneau ces derniers jours pour rappeler au ministère de l'Education nationale, la nécessité de prendre les mesures nécessaires afin que le scénario de cette année ne se reproduise pas les prochaines années. Car, mettant en garde contre cette violence le Snapest estime que , «ce qui s'est passé est la conséquence logique du laxisme des autorités avec les élèves (....) et les choses risquent d'empirer à l'avenir si la tutelle ne fait rien». Ce syndicat invite alors le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed à procéder à la révision des lois relatives au déroulement des examens Cette montée au créneau des deux syndicats intervient au moment ou les corrections des examens du Bac ont été entamées. Notons que l'Office national des examens et concours a ouvert une enquête dont les résultats ne sont pas encore connus. On ignore donc comment sera traitée la question de la tricherie lors de l'épreuve de philosophie.