Des candidats munis d'armes blanches, des menaces et des tentatives d'agression sur des surveillants, des candidats qui quittent les salles d'examen pour protester contre le sujet et pour boucler la boucle, une tricherie à grande échelle dans certains centres d'examen, et même des «œuvres» en groupe. Des candidats munis d'armes blanches, des menaces et des tentatives d'agression sur des surveillants, des candidats qui quittent les salles d'examen pour protester contre le sujet et pour boucler la boucle, une tricherie à grande échelle dans certains centres d'examen, et même des «œuvres» en groupe. Assurément le Bac, cru 2013, restera dans les annales comme un évènement majeur de l'année scolaire 2012-2013. Les responsables de l'Education nationale ont dû pousser un grand ouf de soulagement, mercredi en fin d'après-midi à l'heure de la clôture des centres d'examen du baccalauréat version 2013. Un examen émaillé de graves dépassements qualifiés d'« intolérables » par les syndicalistes, les enseignants et les parents d'élèves. En cause, le sujet de philo qui n'est pas dans le « seuil » du programme. Que va faire le ministre de l'Education, Abdelatif Baba Ahmed qui n'avait pas besoin de ce coup du sort pour une école déjà sinistrée ? Des « sanctions sévères » contre les candidats coupables de tricheries aux examens du baccalauréat 2012-2013, coupables de tentatives de copiage dans plusieurs centres d'examens. Le problème sera-t-il autant résolu pour qu'à l'avenir de tels actes ne reproduisent pas ? Difficile sera, pour le département de Baba Ahmed, la suite à donner à ces évènements qui participent à ternir davantage la crédibilité du bac et d'enfoncer encore plus l'école algérienne dans un sombre avenir. Différents sons de coches se font entendre. Tout dépend de quel côté de la barrière on se trouve. Les syndicats autonomes de l'éducation nationale sont ulcérés et ne trouvent pas de mots pour qualifier ces dépassements qui ont pris de court tout le monde qui gravite autour du monde de l'éducation nationale, même si certains voyaient venir le coup. Mais pas de l'ampleur dans laquelle ils se sont déroulés dans certains centres d'examen. Une commission d'enquête et après ? Qu'est ce qu'il y a lieu de faire pour le moment ? Une commission d'enquête et des sanctions sévères contre les candidats coupables de tricheries, de menaces et de tentatives d'agression sur des surveillants comme l'exige le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) qui affirme que plusieurs rapports établis par des surveillants confirment ces dépassements dans différentes wilayas, notamment à Oran, à Constantine, à Alger et à Mila. Des rapports qui seront envoyés les prochains jours au ministère de l'Education nationale. Selon ces syndicats les « candidats peuvent être suspendus ou recalés, selon la réglementation. Au centre de Staouéli, l'épreuve de philosophie doit être annulée et tous les candidats doivent avoir un zéro dans la matière », propose Meziane Meriane, responsable du Snapest qui peste contre les candidats qui ont « manifesté » contre le sujet de philosophie, jugé trop difficile.« Ce qui est faux », atteste Méziane Meriane. Le secrétaire général du Cnapest, Nouar Larbi du Cnapest se dit outré par la décision de certains responsables de centres, qui ont permis à des élèves de rejoindre leurs places et de poursuivre l'examen normalement, vingt minutes après avoir quitté les classes. « Des candidats munis d'armes blanches avaient même menacé les surveillants », s'indigne-t-il, certifiant que ce sont des fonctionnaires des directions de l'éducation, qui ont demandé aux élèves de regagner leurs places. Une fois dans les salles, les candidats se sont mis à tricher à grande échelle, certains ont même pu travailler en groupe, s'indigne le responsable syndical avant de dénoncer le laxisme qui règne dans les établissements scolaires dont tire profit l'élève. Il s'insurge contre le fait que « dans les lycées, les professeurs sont marginalisés et l'élève fait ce qu'il veut pendant toute l'année scolaire ». Du côté de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), son porte-parole, M. Amraoui estime qu'« il ne faut pas infliger une sanction collective ». Il appartient, selon lui, au ministère de tutelle de diligenter une enquête sur ce scandale de tricheries qui porte un coup dur à la crédibilité du baccalauréat en Algérie Il s'interroge par ailleurs, « où se situe le ministère de tutelle dans ce scandale de tricherie collective des candidats lors de l'épreuve de philosophie, dont les enseignants surveillants s'étaient contentés d'assister en spectateurs". Assurément, l'autorité des enseignants est sérieusement mise à mal par la violence et le manque de respect des élèves envers les enseignants et les responsables des établissements scolaires ce qui ne pouvait que conduire à cette dérive qui porte un grave préjudice au baccalauréat. Enfin à l'Onec on a commencé, depuis jeudi, à regrouper ensemble des rapports des centres d'examen à travers le pays pour enquêter sur les perturbations et les débordements enregistrés au troisième jour du bac durant l'épreuve de philosophie pour les filières lettres et lettres philosophie. Fait étrange, les rapports qui provenaient des centres d'examen ne soulignaient aucune anomalie, selon son premier responsable, Aïssa Mérazi. Que prévoit la loi en cas de tricherie ? Quand un rapport n'est pas remis concernant la fraude, au centre de correction, lorsque les correcteurs remarqueront des réponses identiques, ce seront toutes les copies de la salle d'examen qui seront annulées. Ira-t-on jusqu'à cette sanction extrême ? Et que faire après ? Des questions qui auront leurs réponses dans les prochains jours. Assurément le Bac, cru 2013, restera dans les annales comme un évènement majeur de l'année scolaire 2012-2013. Les responsables de l'Education nationale ont dû pousser un grand ouf de soulagement, mercredi en fin d'après-midi à l'heure de la clôture des centres d'examen du baccalauréat version 2013. Un examen émaillé de graves dépassements qualifiés d'« intolérables » par les syndicalistes, les enseignants et les parents d'élèves. En cause, le sujet de philo qui n'est pas dans le « seuil » du programme. Que va faire le ministre de l'Education, Abdelatif Baba Ahmed qui n'avait pas besoin de ce coup du sort pour une école déjà sinistrée ? Des « sanctions sévères » contre les candidats coupables de tricheries aux examens du baccalauréat 2012-2013, coupables de tentatives de copiage dans plusieurs centres d'examens. Le problème sera-t-il autant résolu pour qu'à l'avenir de tels actes ne reproduisent pas ? Difficile sera, pour le département de Baba Ahmed, la suite à donner à ces évènements qui participent à ternir davantage la crédibilité du bac et d'enfoncer encore plus l'école algérienne dans un sombre avenir. Différents sons de coches se font entendre. Tout dépend de quel côté de la barrière on se trouve. Les syndicats autonomes de l'éducation nationale sont ulcérés et ne trouvent pas de mots pour qualifier ces dépassements qui ont pris de court tout le monde qui gravite autour du monde de l'éducation nationale, même si certains voyaient venir le coup. Mais pas de l'ampleur dans laquelle ils se sont déroulés dans certains centres d'examen. Une commission d'enquête et après ? Qu'est ce qu'il y a lieu de faire pour le moment ? Une commission d'enquête et des sanctions sévères contre les candidats coupables de tricheries, de menaces et de tentatives d'agression sur des surveillants comme l'exige le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) qui affirme que plusieurs rapports établis par des surveillants confirment ces dépassements dans différentes wilayas, notamment à Oran, à Constantine, à Alger et à Mila. Des rapports qui seront envoyés les prochains jours au ministère de l'Education nationale. Selon ces syndicats les « candidats peuvent être suspendus ou recalés, selon la réglementation. Au centre de Staouéli, l'épreuve de philosophie doit être annulée et tous les candidats doivent avoir un zéro dans la matière », propose Meziane Meriane, responsable du Snapest qui peste contre les candidats qui ont « manifesté » contre le sujet de philosophie, jugé trop difficile.« Ce qui est faux », atteste Méziane Meriane. Le secrétaire général du Cnapest, Nouar Larbi du Cnapest se dit outré par la décision de certains responsables de centres, qui ont permis à des élèves de rejoindre leurs places et de poursuivre l'examen normalement, vingt minutes après avoir quitté les classes. « Des candidats munis d'armes blanches avaient même menacé les surveillants », s'indigne-t-il, certifiant que ce sont des fonctionnaires des directions de l'éducation, qui ont demandé aux élèves de regagner leurs places. Une fois dans les salles, les candidats se sont mis à tricher à grande échelle, certains ont même pu travailler en groupe, s'indigne le responsable syndical avant de dénoncer le laxisme qui règne dans les établissements scolaires dont tire profit l'élève. Il s'insurge contre le fait que « dans les lycées, les professeurs sont marginalisés et l'élève fait ce qu'il veut pendant toute l'année scolaire ». Du côté de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), son porte-parole, M. Amraoui estime qu'« il ne faut pas infliger une sanction collective ». Il appartient, selon lui, au ministère de tutelle de diligenter une enquête sur ce scandale de tricheries qui porte un coup dur à la crédibilité du baccalauréat en Algérie Il s'interroge par ailleurs, « où se situe le ministère de tutelle dans ce scandale de tricherie collective des candidats lors de l'épreuve de philosophie, dont les enseignants surveillants s'étaient contentés d'assister en spectateurs". Assurément, l'autorité des enseignants est sérieusement mise à mal par la violence et le manque de respect des élèves envers les enseignants et les responsables des établissements scolaires ce qui ne pouvait que conduire à cette dérive qui porte un grave préjudice au baccalauréat. Enfin à l'Onec on a commencé, depuis jeudi, à regrouper ensemble des rapports des centres d'examen à travers le pays pour enquêter sur les perturbations et les débordements enregistrés au troisième jour du bac durant l'épreuve de philosophie pour les filières lettres et lettres philosophie. Fait étrange, les rapports qui provenaient des centres d'examen ne soulignaient aucune anomalie, selon son premier responsable, Aïssa Mérazi. Que prévoit la loi en cas de tricherie ? Quand un rapport n'est pas remis concernant la fraude, au centre de correction, lorsque les correcteurs remarqueront des réponses identiques, ce seront toutes les copies de la salle d'examen qui seront annulées. Ira-t-on jusqu'à cette sanction extrême ? Et que faire après ? Des questions qui auront leurs réponses dans les prochains jours.