Les dirigeants britannique, David Cameron, et russe Vladimir Poutine se sont entretenus à Londres de la Syrie, à la veille d'un sommet du G8 en Ulster sur fond de profondes divergences entre Moscou et ses partenaires occidentaux, notamment sur l'assistance militaire à la rébellion. Les dirigeants britannique, David Cameron, et russe Vladimir Poutine se sont entretenus à Londres de la Syrie, à la veille d'un sommet du G8 en Ulster sur fond de profondes divergences entre Moscou et ses partenaires occidentaux, notamment sur l'assistance militaire à la rébellion. Cameron, qui condamne, à l'instar des autres pays occidentaux la répression exercée par le régime de Bachar al-Assad, et Poutine, dont le pays arme le gouvernement de Damas, débattront des moyens d'en finir avec ce conflit dévastateur qui a fait plus de 94.000 morts selon une ONG locale. Les approches ont jusqu'à présent été irréconciliables. La Syrie devrait aussi éclipser les autres sujets du sommet du G8 (évasion fiscale, commerce, transparence gouvernementale), réuni lundi et mardi dans un hôtel de luxe isolé d'une presqu'île d'Irlande du Nord.Le sommet intervient à un tournant dans la stratégie de Washington: les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils allaient fournir une aide militaire à l'opposition syrienne, sans en préciser la nature, Damas ayant franchi "la ligne rouge en utilisant des armes chimiques", selon Washington. Mais Moscou a rétorqué qu'un soutien militaire américain aux rebelles mettrait en péril les efforts de paix, au moment même où Washington et Moscou tentent d'organiser une conférence internationale de la paix sur la Syrie en présence des deux camps rivaux. Samedi, le chef de la diplomatie américaine John Kerry a estimé que c'était l'utilisation d'armes chimiques qui compromettait une résolution politique de ce conflit sanglant. En amont de la rencontre à Downing Street avec le président Poutine, le Premier ministre britannique a jugé essentiel d'aider les rebelles syriens modérés, avant que les extrémistes liés à Al-Qaïda ne prennent le contrôle de l'insurrection. "Je veux aider l'opposition syrienne à l'emporter et mon argument est le suivant: oui il y a des éléments de l'opposition syrienne qui sont profondément répugnants, qui sont très dangereux, extrémistes, et je ne veux rien avoir à faire avec eux" a déclaré M. Cameron dans une interview sur Sky News diffusée dimanche. "Mais il y a des éléments de l'opposition syrienne qui veulent voir une Syrie libre, démocratique et pluraliste, qui respecte les droits des minorités, dont les chrétiens, et nous devrions travailler avec eux", a-t-il ajouté. Jusqu'à présent, les pays de l'Union européenne, qui ont levé en mai l'embargo sur les armes pour l'opposition syrienne, se sont refusés à franchir le pas de livrer des armes aux rebelles, de peur qu'elles ne tombent aux mains des islamistes. L'entretien Cameron-Poutine, dimanche dernier à Downing Street, a été suivi d'une conférence de presse. Aujoued'hui en Irlande du Nord, le président russe aura une rencontre bilatérale avec son homologue américain, Barack Obama. Sur le terrain en Syrie dimanche, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de bombardements par le régime de poches rebelles à Damas, comme dans le camp palestinien de Yarmouk, les quartiers de Qadam, Hajar Assouad et Assali dans le sud de la capitale, ainsi qu'à Barzé au Nord-Est. Cameron, qui condamne, à l'instar des autres pays occidentaux la répression exercée par le régime de Bachar al-Assad, et Poutine, dont le pays arme le gouvernement de Damas, débattront des moyens d'en finir avec ce conflit dévastateur qui a fait plus de 94.000 morts selon une ONG locale. Les approches ont jusqu'à présent été irréconciliables. La Syrie devrait aussi éclipser les autres sujets du sommet du G8 (évasion fiscale, commerce, transparence gouvernementale), réuni lundi et mardi dans un hôtel de luxe isolé d'une presqu'île d'Irlande du Nord.Le sommet intervient à un tournant dans la stratégie de Washington: les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils allaient fournir une aide militaire à l'opposition syrienne, sans en préciser la nature, Damas ayant franchi "la ligne rouge en utilisant des armes chimiques", selon Washington. Mais Moscou a rétorqué qu'un soutien militaire américain aux rebelles mettrait en péril les efforts de paix, au moment même où Washington et Moscou tentent d'organiser une conférence internationale de la paix sur la Syrie en présence des deux camps rivaux. Samedi, le chef de la diplomatie américaine John Kerry a estimé que c'était l'utilisation d'armes chimiques qui compromettait une résolution politique de ce conflit sanglant. En amont de la rencontre à Downing Street avec le président Poutine, le Premier ministre britannique a jugé essentiel d'aider les rebelles syriens modérés, avant que les extrémistes liés à Al-Qaïda ne prennent le contrôle de l'insurrection. "Je veux aider l'opposition syrienne à l'emporter et mon argument est le suivant: oui il y a des éléments de l'opposition syrienne qui sont profondément répugnants, qui sont très dangereux, extrémistes, et je ne veux rien avoir à faire avec eux" a déclaré M. Cameron dans une interview sur Sky News diffusée dimanche. "Mais il y a des éléments de l'opposition syrienne qui veulent voir une Syrie libre, démocratique et pluraliste, qui respecte les droits des minorités, dont les chrétiens, et nous devrions travailler avec eux", a-t-il ajouté. Jusqu'à présent, les pays de l'Union européenne, qui ont levé en mai l'embargo sur les armes pour l'opposition syrienne, se sont refusés à franchir le pas de livrer des armes aux rebelles, de peur qu'elles ne tombent aux mains des islamistes. L'entretien Cameron-Poutine, dimanche dernier à Downing Street, a été suivi d'une conférence de presse. Aujoued'hui en Irlande du Nord, le président russe aura une rencontre bilatérale avec son homologue américain, Barack Obama. Sur le terrain en Syrie dimanche, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de bombardements par le régime de poches rebelles à Damas, comme dans le camp palestinien de Yarmouk, les quartiers de Qadam, Hajar Assouad et Assali dans le sud de la capitale, ainsi qu'à Barzé au Nord-Est.