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Accord de Londres avec ses représentants d'outre-mer
G8, évasion fiscale
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 06 - 2013

Le Premier ministre, David Cameron, a conclu samedi, avec des territoires d'outre-mer et dépendances britanniques, un accord contre l'évasion fiscale, priorité du sommet du G8 de lundi et mardi en Ulster avec la question controversée de l'aide militaire aux rebelles syriens.
Le Premier ministre, David Cameron, a conclu samedi, avec des territoires d'outre-mer et dépendances britanniques, un accord contre l'évasion fiscale, priorité du sommet du G8 de lundi et mardi en Ulster avec la question controversée de l'aide militaire aux rebelles syriens.
L'accord a été obtenu lors d'une réunion au 10, Downing Street, en présence des représentants des Bermudes, des îles Vierges britanniques, des îles Caïman, Anguilla, Montserrat, des îles Turks et Caïcos, de l'île de Man, de Jersey et Guernesey, considérés à des degrés divers comme des paradis fiscaux. Il prévoit une série d'actions destinées à promouvoir la transparence, aux dépens du secret bancaire, et les échanges d'informations entre les différentes administrations fiscales.
"Il s'agit d'un pas en avant très positif, et cela signifie que la voix du Royaume-Uni au G8, mais aussi la campagne planétaire en faveur d'une imposition plus juste, de sociétés au comportement plus acceptable et de lois convenables, en sortent renforcées", s'est félicité M. Cameron. La transparence bénéficie "à tous, les pays riches comme les pauvres", a-t-il encore déclaré. Plusieurs ONG ont salué cet accord, y voyant "un vrai pas en avant". "David Cameron montre l'exemple, le reste du G8 suivra-t-il ?", s'est cependant demandé l'organisation ONE.
L'enjeu est de taille. Selon Christian Aid, une énorme partie des investissements dans les pays en voie de développement transite par les paradis fiscaux, privant ces Etats d'environ 120 milliards d'euros par an d'impôts non acquittés. Un pactole qui pourrait permettre d'"éradiquer la faim" dans le monde, selon l'ONG.
M. Cameron est l'hôte du G8 réuni dans un complexe hôtelier de grand luxe, sur une presqu'île de l'Irlande du Nord transformée en véritable camp retranché au milieu d'un paysage bucolique qui fut jadis le fief de l'Armée républicaine irlandaise (IRA).
Selon lui, "la plus grande récompense de ce sommet" serait le lancement formel des négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis en vue de conclure le plus gigantesque accord commercial du monde. Vendredi soir, les 27 sont parvenus à l'arraché à un accord pour exclure le secteur audiovisuel du mandat des négociations, au nom de la sacro-sainte exception culturelle âprement défendue par la France.
Le président américain Barack Obama pourrait ainsi confirmer lundi le coup d'envoi du processus. Un premier obstacle au G8 a, par ailleurs, été franchi samedi sur le front de la sécurité. La police mobilisée en masse escomptait la présence de quelque 10.000 manifestants à Belfast et redoutait les heurts traditionnels à l'occasion des G8.
Ils ont été tout au plus 3.500, selon la police, à braver les intempéries dans la capitale de l'Ulster pour défiler à l'appel de syndicats ainsi que d'organisations luttant contre la faim dans le monde, et participer à un concert sans incidents. Les priorités de M. Cameron —évasion fiscale, transparence et commerce— devraient être largement éclipsées au G8 par le dossier brûlant du conflit syrien. Vendredi soir, M. Obama s'est entretenu en vidéo conférence avec M. Cameron, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre italien Enrico Letta.
"Les cinq dirigeants ont évoqué la Syrie, dont la question de l'utilisation par le régime d'armes chimiques contre son propre peuple, et les façons de soutenir une transition politique pour en finir avec ce conflit", selon la Maison-Blanche. Mais les divergences sont fortes entre Washington et Moscou, membre du G8 et fournisseur d'armes au régime de Damas.
Le président russe Vladimir Poutine aura l'occasion de rappeler ses positions à M. Cameron dimanche à Londres, puis à M. Obama lundi, lors de rencontres bilatérales. Le sommet du G8 coïncide avec un tournant dans l'approche américaine qui a finalement accusé Damas d'utiliser des armes chimiques et annoncé "un soutien militaire" aux rebelles syriens, dont la nature reste à déterminer.
Moscou a immédiatement prévenu que le virage compromettait les efforts de paix en Syrie, alors que la Russie et les Etats-Unis tentent d'organiser à Genève une conférence de paix en présence de représentants du régime syrien et de la rébellion.
M. Cameron n'a, toutefois, pas caché, dans une interview samedi au Guardian, ses interrogations sur l'utilité de réunions au sommet, comme le G8. "Trop d'entre elles se résument à des communiqués sans fin", a-t-il concédé.
L'accord a été obtenu lors d'une réunion au 10, Downing Street, en présence des représentants des Bermudes, des îles Vierges britanniques, des îles Caïman, Anguilla, Montserrat, des îles Turks et Caïcos, de l'île de Man, de Jersey et Guernesey, considérés à des degrés divers comme des paradis fiscaux. Il prévoit une série d'actions destinées à promouvoir la transparence, aux dépens du secret bancaire, et les échanges d'informations entre les différentes administrations fiscales.
"Il s'agit d'un pas en avant très positif, et cela signifie que la voix du Royaume-Uni au G8, mais aussi la campagne planétaire en faveur d'une imposition plus juste, de sociétés au comportement plus acceptable et de lois convenables, en sortent renforcées", s'est félicité M. Cameron. La transparence bénéficie "à tous, les pays riches comme les pauvres", a-t-il encore déclaré. Plusieurs ONG ont salué cet accord, y voyant "un vrai pas en avant". "David Cameron montre l'exemple, le reste du G8 suivra-t-il ?", s'est cependant demandé l'organisation ONE.
L'enjeu est de taille. Selon Christian Aid, une énorme partie des investissements dans les pays en voie de développement transite par les paradis fiscaux, privant ces Etats d'environ 120 milliards d'euros par an d'impôts non acquittés. Un pactole qui pourrait permettre d'"éradiquer la faim" dans le monde, selon l'ONG.
M. Cameron est l'hôte du G8 réuni dans un complexe hôtelier de grand luxe, sur une presqu'île de l'Irlande du Nord transformée en véritable camp retranché au milieu d'un paysage bucolique qui fut jadis le fief de l'Armée républicaine irlandaise (IRA).
Selon lui, "la plus grande récompense de ce sommet" serait le lancement formel des négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis en vue de conclure le plus gigantesque accord commercial du monde. Vendredi soir, les 27 sont parvenus à l'arraché à un accord pour exclure le secteur audiovisuel du mandat des négociations, au nom de la sacro-sainte exception culturelle âprement défendue par la France.
Le président américain Barack Obama pourrait ainsi confirmer lundi le coup d'envoi du processus. Un premier obstacle au G8 a, par ailleurs, été franchi samedi sur le front de la sécurité. La police mobilisée en masse escomptait la présence de quelque 10.000 manifestants à Belfast et redoutait les heurts traditionnels à l'occasion des G8.
Ils ont été tout au plus 3.500, selon la police, à braver les intempéries dans la capitale de l'Ulster pour défiler à l'appel de syndicats ainsi que d'organisations luttant contre la faim dans le monde, et participer à un concert sans incidents. Les priorités de M. Cameron —évasion fiscale, transparence et commerce— devraient être largement éclipsées au G8 par le dossier brûlant du conflit syrien. Vendredi soir, M. Obama s'est entretenu en vidéo conférence avec M. Cameron, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre italien Enrico Letta.
"Les cinq dirigeants ont évoqué la Syrie, dont la question de l'utilisation par le régime d'armes chimiques contre son propre peuple, et les façons de soutenir une transition politique pour en finir avec ce conflit", selon la Maison-Blanche. Mais les divergences sont fortes entre Washington et Moscou, membre du G8 et fournisseur d'armes au régime de Damas.
Le président russe Vladimir Poutine aura l'occasion de rappeler ses positions à M. Cameron dimanche à Londres, puis à M. Obama lundi, lors de rencontres bilatérales. Le sommet du G8 coïncide avec un tournant dans l'approche américaine qui a finalement accusé Damas d'utiliser des armes chimiques et annoncé "un soutien militaire" aux rebelles syriens, dont la nature reste à déterminer.
Moscou a immédiatement prévenu que le virage compromettait les efforts de paix en Syrie, alors que la Russie et les Etats-Unis tentent d'organiser à Genève une conférence de paix en présence de représentants du régime syrien et de la rébellion.
M. Cameron n'a, toutefois, pas caché, dans une interview samedi au Guardian, ses interrogations sur l'utilité de réunions au sommet, comme le G8. "Trop d'entre elles se résument à des communiqués sans fin", a-t-il concédé.


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