Le ramadhan 2013 tape à nos portes, et déjà on commence à conjurer le spectre de ses nombreux caprices. Les autorités du pays ne cessent depuis peu de rassurer sur le bon déroulement du mois sacré. Le ramadhan 2013 tape à nos portes, et déjà on commence à conjurer le spectre de ses nombreux caprices. Les autorités du pays ne cessent depuis peu de rassurer sur le bon déroulement du mois sacré. On peut dire que le premier qui ait lancé la campagne de communication autour du ramadhan n'est autre que le président de la République, qui à partir des Invalides a instruit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de « veiller à la bonne prise en charge des préoccupations du citoyen, notamment en cette période de préparatifs du mois sacré du ramadhan ». Cette première allusion au mois sacré est venue en même temps que la diffusion des premières images montrant le président en compagnie du Premier ministre et du chef d'état-major de l'armée. Abdelmalek Sellal avait pris ensuite le relais, assurant depuis El Bayadh où il se trouvait en visite de travail et d'inspection, que le gouvernement avait pris toutes ses dispositions pour satisfaire les besoins des citoyens pendant ce mois. La conjonction du ramadhan et de la chaleur de l'été a incité le Premier ministre à évoquer les efforts méritoires de la compagnie nationale d'electricité, Sonelgaz, laquelle, selon lui, a abbatu en 6 mois l'équivalent de 5 années de travail. Tant que le ramadhan coïncidera avec la saison estivale, il y a lieu donc de rassurer à la fois sur les moyens d'échapper à la rigueur du climat et sur les moyens d'éviter de subir le diktat de l'homme. Après Sellal, deux de ses ministres ont repris le sujet. Il s'agit de celui chargé du Commerce, Mustapha Benbada et de celui chargé de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Le premier promet la disponibilité des denrées alimentaires à un prix raisonnable, le second la sécurité optimale à même d'assurer une vie nocturne des plus animées. Un autre acteur alimente le discours sur le ramadhan, il s'agit de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Cette union professionnelle malgré la bonne volonté qu'elle ne cesse de manifester pour moraliser et réguler un secteur, par qui le malheur arrive, n'est jamais parvenue à imposer une certaine discipline. De campagne de sensibilisation en campagne de sensibilisation, les choses sont restées en l'état, et c'est avec scepticisme, que l'opinion publique a accueilli les dernières déclarations de l'UGCAA suivant lesquelles les fruits et légumes ne connaitront pas durant le ramadhan prochain de hausse à travers tout le territoire national. A en croire cette organisation, il n'y a rien au niveau du marché qui laisserait entrevoir une envolée des prix. L'UGCAA justifie son optimisme par le fait que ce ramadhan coîncide avec la saison des récoltes des produits de première nécessité. Ce qui est évidemment vrai. Mais les spéculateurs se laisseront-ils faire ? L'UGCAA a toutefois le mérite d'avoir réalisé un sondage auprès des mandataires et des producteurs, ce qui n'est pas rien. En faisant appel à l'expertise d'Ahmed Malha, l'UGCAA a su, par exemple, que seule la date risque de voir son prix flamber, étant donné que ce fruit est récolté au mois d'octobre. L'oganisation des commerçants a anoncé, il est vrai, avoir adopté une nouvelle méthose de travail en préconisant une nomenclature des prix des fruits et légumes qui sera communiquée aux commerçants, une semaine avant le ramadhan. Cette nomenclature, précise-t-on, est appelée à être renouvelée en début de chaque semaine jusqu'à la fin du mois considéré. Sur papier tout semble être en règle, attendons maintenant de voir le terrain. On peut dire que le premier qui ait lancé la campagne de communication autour du ramadhan n'est autre que le président de la République, qui à partir des Invalides a instruit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de « veiller à la bonne prise en charge des préoccupations du citoyen, notamment en cette période de préparatifs du mois sacré du ramadhan ». Cette première allusion au mois sacré est venue en même temps que la diffusion des premières images montrant le président en compagnie du Premier ministre et du chef d'état-major de l'armée. Abdelmalek Sellal avait pris ensuite le relais, assurant depuis El Bayadh où il se trouvait en visite de travail et d'inspection, que le gouvernement avait pris toutes ses dispositions pour satisfaire les besoins des citoyens pendant ce mois. La conjonction du ramadhan et de la chaleur de l'été a incité le Premier ministre à évoquer les efforts méritoires de la compagnie nationale d'electricité, Sonelgaz, laquelle, selon lui, a abbatu en 6 mois l'équivalent de 5 années de travail. Tant que le ramadhan coïncidera avec la saison estivale, il y a lieu donc de rassurer à la fois sur les moyens d'échapper à la rigueur du climat et sur les moyens d'éviter de subir le diktat de l'homme. Après Sellal, deux de ses ministres ont repris le sujet. Il s'agit de celui chargé du Commerce, Mustapha Benbada et de celui chargé de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Le premier promet la disponibilité des denrées alimentaires à un prix raisonnable, le second la sécurité optimale à même d'assurer une vie nocturne des plus animées. Un autre acteur alimente le discours sur le ramadhan, il s'agit de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Cette union professionnelle malgré la bonne volonté qu'elle ne cesse de manifester pour moraliser et réguler un secteur, par qui le malheur arrive, n'est jamais parvenue à imposer une certaine discipline. De campagne de sensibilisation en campagne de sensibilisation, les choses sont restées en l'état, et c'est avec scepticisme, que l'opinion publique a accueilli les dernières déclarations de l'UGCAA suivant lesquelles les fruits et légumes ne connaitront pas durant le ramadhan prochain de hausse à travers tout le territoire national. A en croire cette organisation, il n'y a rien au niveau du marché qui laisserait entrevoir une envolée des prix. L'UGCAA justifie son optimisme par le fait que ce ramadhan coîncide avec la saison des récoltes des produits de première nécessité. Ce qui est évidemment vrai. Mais les spéculateurs se laisseront-ils faire ? L'UGCAA a toutefois le mérite d'avoir réalisé un sondage auprès des mandataires et des producteurs, ce qui n'est pas rien. En faisant appel à l'expertise d'Ahmed Malha, l'UGCAA a su, par exemple, que seule la date risque de voir son prix flamber, étant donné que ce fruit est récolté au mois d'octobre. L'oganisation des commerçants a anoncé, il est vrai, avoir adopté une nouvelle méthose de travail en préconisant une nomenclature des prix des fruits et légumes qui sera communiquée aux commerçants, une semaine avant le ramadhan. Cette nomenclature, précise-t-on, est appelée à être renouvelée en début de chaque semaine jusqu'à la fin du mois considéré. Sur papier tout semble être en règle, attendons maintenant de voir le terrain.