Les participants au meeting international de solidarité avec l'Algérie, organisé conjointement par le Parti des travailleurs (PT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont tenu hier à Alger un contre-discours sur l'état qui prévaut dans la région africaine et dans le monde, lors d'une conférence animée à l'hôtel Safir. Les participants au meeting international de solidarité avec l'Algérie, organisé conjointement par le Parti des travailleurs (PT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont tenu hier à Alger un contre-discours sur l'état qui prévaut dans la région africaine et dans le monde, lors d'une conférence animée à l'hôtel Safir. Un contre-discours en ce sens qu‘il bat en brèche la thèse officielle sur la présence de soldats américains dans le sud de l‘Espagne. On se souvient du journal londonien qui en avait divulgué l‘information, au mois de mars dernier, en parlant de 500 hommes et 8 avions de combat mobilisés pour une intervention rapide dans un délai d‘un an. Les participants, la plupart issus de la 4e Internationale (d‘obédience communiste) ont donc dénoncé à l‘unanimité les bases militaires étrangères où qu‘elles se trouvent dans le monde. Au regard des interventions des uns et des autres, on peut faire la constatation que les Algériens paraissent les moins informés sur ce qui se passe chez eux. De deux choses l‘une, ou bien il y a une forme d‘exagération, ou bien l‘exercice de la politique est devenue quelque chose de si sophistiqué que la réalité en vient à nous échapper. Quoi qu‘il en soit, on peut s‘etonner du fait qu‘une foultitude d‘organisations se crée sous d‘autres cieux pour venir en aide à l‘Algérie, alors que sous notre latitude rien de tout cela n‘arrive. L‘Américaine Colia Lafayette Clarck, militante noire est par exemple membre du Comité américain de soutien à l‘Algérie contre toute intervention US. Pour elle défendre l‘Algérie c‘est défendre l‘Afrique d‘où elle est issue, ses parents ayant émigré au début du 19e siècle. Elle se dit refuser de «retourner à l‘esclavage». Elle dénonce la politique antisociale aux Etats-Unis. Et de soutenir qu‘ «il y a moins de 7 millions de travailleurs syndiqués dans le secteur privé et moins de 12 millions dans le secteur public». Jean Charles Moise, sénateur à Haïti explique que son pays est occupé par les troupes dépêchées par l‘ONU en 2004 pour un mandat de 6 mois mais qui sont restées jusqu‘à aujourd‘hui, après avoir palcé au pouvoir un président fantoche. Akonaré Balla, militant du parti malien SADI ( Parti pour la solidarité africaine pour le développement et l‘indépendance a martelé que le «Mali a perdu sa souveraineté» suite à l‘intervention française, sous «le prétexte fallacieux de lutter contre le terrorisme». Et d‘ajouter : «Nous sommes obligés d‘apporter notre soutien à l‘Algérie». Le représentant du Parti ouvrier indépendant de France, Lucien Gauthier n‘y est pas allé avec le dos de la cuillère pour exiger « le retrait des troupes françaises du Mali » fustigeant au passage les autonomistes en Algérie «qui ont trouvé une tribune à l‘assemblée française là où avait élé lue la déclaration de guerre» contre beaucoup de peuples anciennement colonisés. Lucien Gauthier fait le parallèle entre le coup d‘éventail et la campagne médiatique, orchestrée selon lui, actuellement en France contre l‘Algérie. Il y voit des appels à l‘intervention. Colia Lafayette Clarck, abonde dans le même sens et avertit en faisant allusion aux marines US déployées en Espagne : «Méfiez-vous des troupes qui viennent stationner à 900 km à la ronde, cela ne peut se passer sans conséquences». Un contre-discours en ce sens qu‘il bat en brèche la thèse officielle sur la présence de soldats américains dans le sud de l‘Espagne. On se souvient du journal londonien qui en avait divulgué l‘information, au mois de mars dernier, en parlant de 500 hommes et 8 avions de combat mobilisés pour une intervention rapide dans un délai d‘un an. Les participants, la plupart issus de la 4e Internationale (d‘obédience communiste) ont donc dénoncé à l‘unanimité les bases militaires étrangères où qu‘elles se trouvent dans le monde. Au regard des interventions des uns et des autres, on peut faire la constatation que les Algériens paraissent les moins informés sur ce qui se passe chez eux. De deux choses l‘une, ou bien il y a une forme d‘exagération, ou bien l‘exercice de la politique est devenue quelque chose de si sophistiqué que la réalité en vient à nous échapper. Quoi qu‘il en soit, on peut s‘etonner du fait qu‘une foultitude d‘organisations se crée sous d‘autres cieux pour venir en aide à l‘Algérie, alors que sous notre latitude rien de tout cela n‘arrive. L‘Américaine Colia Lafayette Clarck, militante noire est par exemple membre du Comité américain de soutien à l‘Algérie contre toute intervention US. Pour elle défendre l‘Algérie c‘est défendre l‘Afrique d‘où elle est issue, ses parents ayant émigré au début du 19e siècle. Elle se dit refuser de «retourner à l‘esclavage». Elle dénonce la politique antisociale aux Etats-Unis. Et de soutenir qu‘ «il y a moins de 7 millions de travailleurs syndiqués dans le secteur privé et moins de 12 millions dans le secteur public». Jean Charles Moise, sénateur à Haïti explique que son pays est occupé par les troupes dépêchées par l‘ONU en 2004 pour un mandat de 6 mois mais qui sont restées jusqu‘à aujourd‘hui, après avoir palcé au pouvoir un président fantoche. Akonaré Balla, militant du parti malien SADI ( Parti pour la solidarité africaine pour le développement et l‘indépendance a martelé que le «Mali a perdu sa souveraineté» suite à l‘intervention française, sous «le prétexte fallacieux de lutter contre le terrorisme». Et d‘ajouter : «Nous sommes obligés d‘apporter notre soutien à l‘Algérie». Le représentant du Parti ouvrier indépendant de France, Lucien Gauthier n‘y est pas allé avec le dos de la cuillère pour exiger « le retrait des troupes françaises du Mali » fustigeant au passage les autonomistes en Algérie «qui ont trouvé une tribune à l‘assemblée française là où avait élé lue la déclaration de guerre» contre beaucoup de peuples anciennement colonisés. Lucien Gauthier fait le parallèle entre le coup d‘éventail et la campagne médiatique, orchestrée selon lui, actuellement en France contre l‘Algérie. Il y voit des appels à l‘intervention. Colia Lafayette Clarck, abonde dans le même sens et avertit en faisant allusion aux marines US déployées en Espagne : «Méfiez-vous des troupes qui viennent stationner à 900 km à la ronde, cela ne peut se passer sans conséquences».