Au FLN, la crise perdure. Les différents protagonistes de cette crise n'arrivent plus à s'entendre. Chaque événement complique davantage la donne et ne fait qu'accentuer les clivages. Au FLN, la crise perdure. Les différents protagonistes de cette crise n'arrivent plus à s'entendre. Chaque événement complique davantage la donne et ne fait qu'accentuer les clivages. En atteste la « guéguerre » qui oppose les frères ennemis à l'Assemblée populaire nationale (APN). Une situation à laquelle le president de la Chambre basse, Mohamed Larbi Ould Khelifa, s'est retrouvé mêlé malgré lui. En effet Ould Khelifa, qui a été élu sur la liste du FLN cela dit, s'est retrouvé entre deux feux s'agissant de la question du renouvellement des structures de l'APN. Abderahmane Belayat, qui se présente comme le coordinateur du bureau politique, a désigné les représentants du FLN dans les structures de l'assemblée. Il a ainsi désigné à des postes de vice-président, de présidents de commission et de rapporteurs au niveau des commissions. Comme il a aussi désigné le chef du groupe parlementaire. Mais tout cela n'a pas été du goût de la majorité des députés qui s'y sont opposés. Le chef du groupe parlementaire en poste depuis une année, Tahar Khaoua, a catégoriquement refusée cotte « intrusion » de Belayat dans les affaires des députés en allant même jusqu'à lui dénier le droit d'agir de la sorte. « L'article 9 du règlement intérieur l'autorise juste à convoquer la session du comité central du FLN. Il n'a donc aucune autre attribution qui l'autorise a agir comme il l'a fait », soutient Tahar Khaoua dans toutes ses déclarations. C'est cette situation qui a poussé Larbi Ould Khelifa à ne pas accepter la liste de Belayat de peur d'avoir des problèmes lors de la cérémonie de clôture de la session de printemps du parlement le 6 juillet dernier. Ce d'autant que les députés FLN hostiles a Belayat ont menacé de « perturber » la cérémonie de clôture. Mais une fois le rideau tombé, Ould Khelifa continue de subir des pressions des deux camps et certaines informations ont même lié la question du changement de son chef de cabinet à l'APN à l'affaire des structures de l'APN et de la liste de Belayat. C'est dire combien cette crise du FLN a largement débordé de son cadre organique interne puisque maintenant elle déteint sur le fonctionnement d'une institution législative constitutionnelle. Et si cette affaire ne trouve pas son épilogue d'ici là, la séance d'ouverture de la session d'automne, prévue, au tout début du mois de septembre, risque fort bien de connaître des dérapages. C'est dire l'urgence d'agir vite pour circonscrire ce problème. Mais il semble que les protagonistes du FLN n'en sont pas capables car le fossé ne cesse d'aller s'élargissant entre les uns et les autres. Le bureau politique est miné par des dissensions, comme cela a été révélé par l'affaire des structures de l'APN. En effet, et alors que Belayat soutenait le contraire, plusieurs membres du bureau politique, ont affirmé n'avoir pas du tout été consultés pour l'élaboration de la liste. Tahar Khaoua va plus loin dans ses attaques contre Abderahmane Belayat lorsque il l'accuse d'avoir « éliminé tous les fidèles de Bouteflika des structures de l'APN ». Une grave accusation qui s'inscrit sans doute en droite ligne de la guerre de tranchées sur les élections présidentielles de 2014 où chaque clan tente d'avancer ses pions. Belayat s'est bien sûr défendu contre ces accusations, mais d'aucuns lui reprochent aussi son peu d'empressement à convoquer une réunion du comité central en vue d'élire un nouveau secrétaire général en en remplacement de Abdelaziz Belkhadem, qui a été évincé le 31 janvier denier par un vote de défiance des membres du comité central. En atteste la « guéguerre » qui oppose les frères ennemis à l'Assemblée populaire nationale (APN). Une situation à laquelle le president de la Chambre basse, Mohamed Larbi Ould Khelifa, s'est retrouvé mêlé malgré lui. En effet Ould Khelifa, qui a été élu sur la liste du FLN cela dit, s'est retrouvé entre deux feux s'agissant de la question du renouvellement des structures de l'APN. Abderahmane Belayat, qui se présente comme le coordinateur du bureau politique, a désigné les représentants du FLN dans les structures de l'assemblée. Il a ainsi désigné à des postes de vice-président, de présidents de commission et de rapporteurs au niveau des commissions. Comme il a aussi désigné le chef du groupe parlementaire. Mais tout cela n'a pas été du goût de la majorité des députés qui s'y sont opposés. Le chef du groupe parlementaire en poste depuis une année, Tahar Khaoua, a catégoriquement refusée cotte « intrusion » de Belayat dans les affaires des députés en allant même jusqu'à lui dénier le droit d'agir de la sorte. « L'article 9 du règlement intérieur l'autorise juste à convoquer la session du comité central du FLN. Il n'a donc aucune autre attribution qui l'autorise a agir comme il l'a fait », soutient Tahar Khaoua dans toutes ses déclarations. C'est cette situation qui a poussé Larbi Ould Khelifa à ne pas accepter la liste de Belayat de peur d'avoir des problèmes lors de la cérémonie de clôture de la session de printemps du parlement le 6 juillet dernier. Ce d'autant que les députés FLN hostiles a Belayat ont menacé de « perturber » la cérémonie de clôture. Mais une fois le rideau tombé, Ould Khelifa continue de subir des pressions des deux camps et certaines informations ont même lié la question du changement de son chef de cabinet à l'APN à l'affaire des structures de l'APN et de la liste de Belayat. C'est dire combien cette crise du FLN a largement débordé de son cadre organique interne puisque maintenant elle déteint sur le fonctionnement d'une institution législative constitutionnelle. Et si cette affaire ne trouve pas son épilogue d'ici là, la séance d'ouverture de la session d'automne, prévue, au tout début du mois de septembre, risque fort bien de connaître des dérapages. C'est dire l'urgence d'agir vite pour circonscrire ce problème. Mais il semble que les protagonistes du FLN n'en sont pas capables car le fossé ne cesse d'aller s'élargissant entre les uns et les autres. Le bureau politique est miné par des dissensions, comme cela a été révélé par l'affaire des structures de l'APN. En effet, et alors que Belayat soutenait le contraire, plusieurs membres du bureau politique, ont affirmé n'avoir pas du tout été consultés pour l'élaboration de la liste. Tahar Khaoua va plus loin dans ses attaques contre Abderahmane Belayat lorsque il l'accuse d'avoir « éliminé tous les fidèles de Bouteflika des structures de l'APN ». Une grave accusation qui s'inscrit sans doute en droite ligne de la guerre de tranchées sur les élections présidentielles de 2014 où chaque clan tente d'avancer ses pions. Belayat s'est bien sûr défendu contre ces accusations, mais d'aucuns lui reprochent aussi son peu d'empressement à convoquer une réunion du comité central en vue d'élire un nouveau secrétaire général en en remplacement de Abdelaziz Belkhadem, qui a été évincé le 31 janvier denier par un vote de défiance des membres du comité central.