Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi ont entrepris une démonstration de force vendredi 12 juillet au Caire, exigeant de nouveau le retour de leur président, dont les Etats-Unis ont réclamé la libération plus d'une semaine après avoir été renversé par l'armée. Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi ont entrepris une démonstration de force vendredi 12 juillet au Caire, exigeant de nouveau le retour de leur président, dont les Etats-Unis ont réclamé la libération plus d'une semaine après avoir été renversé par l'armée. Dans le bras de fer entre camps rivaux, qui se poursuit, plusieurs centaines de manifestants anti-Morsi étaient aussi rassemblés place Tahrir, ainsi qu'aux abords du palais présidentiel, où ils ont rompu le jeûne en fin de journée lors du premier vendredi du ramadan. "Nous défendrons Morsi par notre sang" Toute la journée, la foule a été très nombreuse devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, où des partisans du président islamiste déchu manifestent depuis deux semaines.Le crépuscule a été marqué par des prières et la rupture du jeûne, en présence de nombreuses familles, des manifestants en profitant pour réitérer leur vive détermination. Auparavant, Coran dans une main, drapeau égyptien dans l'autre, les manifestants islamistes, venus de diverses régions, avaient déjà fustigé l'armée et réaffirmé leur allégeance à Mohamed Morsi. Il a réitéré les exigences des Frères musulmans: retour immédiat du premier président élu démocratiquement, tenue de législatives et création d'une commission pour la réconciliation nationale. Le nouveau pouvoir égyptien, resté sourd à ces demandes, a assuré que Mohamed Morsi se trouvait "en lieu sûr" et était "traité dignement". Mais il n'est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution le 3 juillet. Washington demande la libération de Morsi Washington, un important soutien financier du Caire, a réclamé sa libération vendredi, le président Barack Obama a appelé au téléphone le roi Abdallah d'Arabie saoudite pour s'entretenir avec lui notamment de la situation en Egypte, a annoncé la Maison Blanche. Les Etats-Unis sont d'accord avec l'appel de l'Allemagne - lancé quelques heures plus tôt - à libérer Mohamed Morsi et formule "publiquement" la même demande, a affirmé la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki.Dans les rues du Caire, une seconde manifestation pro-Morsi a été organisée à proximité de l'Université du Caire, où les milliers de participants avaient dressé des barricades, tandis qu'à proximité, l'armée était présente en force, avec des blindés légers et des camions. Sur la place Tahrir, des manifestants anti-Morsi se sont retrouvés par centaines après une journée calme. Même mobilisation - quelques centaines de personnes hostiles à l'ancien chef de l'Etat - devant le palais présidentiel.Ces rassemblements faisaient craindre de nouvelles violences, alors qu'une centaine de personnes sont mortes depuis que Mohamed Morsi a été renversé, accusé d'avoir trahi les idéaux de la révolte contre Hosni Moubarak, de n'avoir pas su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie. La défiance des islamistes à l'égard des nouvelles autorités avait été renforcée mercredi par un nouveau mandat d'arrêt contre le Guide suprême, Mohamed Badie, et d'autres responsables de la confrérie, recherchés pour incitation à la violence en lien avec le drame de lundi. Quelque 250 personnes, parmi les 650 arrêtées à la suite de ces heurts, ont en outre été inculpées. Dans ce climat d'extrême tension, le Premier ministre de transition Hazem Beblawi poursuit ses tractations pour former un gouvernement. Sa composition, finalisée à 90%, sera annoncée en milieu de semaine prochaine, ont affirmé vendredi des sources officielles à l'agence Mena, selon qui les ministres de la Défense et de l'Intérieur devraient garder leur poste. Dans le bras de fer entre camps rivaux, qui se poursuit, plusieurs centaines de manifestants anti-Morsi étaient aussi rassemblés place Tahrir, ainsi qu'aux abords du palais présidentiel, où ils ont rompu le jeûne en fin de journée lors du premier vendredi du ramadan. "Nous défendrons Morsi par notre sang" Toute la journée, la foule a été très nombreuse devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, où des partisans du président islamiste déchu manifestent depuis deux semaines.Le crépuscule a été marqué par des prières et la rupture du jeûne, en présence de nombreuses familles, des manifestants en profitant pour réitérer leur vive détermination. Auparavant, Coran dans une main, drapeau égyptien dans l'autre, les manifestants islamistes, venus de diverses régions, avaient déjà fustigé l'armée et réaffirmé leur allégeance à Mohamed Morsi. Il a réitéré les exigences des Frères musulmans: retour immédiat du premier président élu démocratiquement, tenue de législatives et création d'une commission pour la réconciliation nationale. Le nouveau pouvoir égyptien, resté sourd à ces demandes, a assuré que Mohamed Morsi se trouvait "en lieu sûr" et était "traité dignement". Mais il n'est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution le 3 juillet. Washington demande la libération de Morsi Washington, un important soutien financier du Caire, a réclamé sa libération vendredi, le président Barack Obama a appelé au téléphone le roi Abdallah d'Arabie saoudite pour s'entretenir avec lui notamment de la situation en Egypte, a annoncé la Maison Blanche. Les Etats-Unis sont d'accord avec l'appel de l'Allemagne - lancé quelques heures plus tôt - à libérer Mohamed Morsi et formule "publiquement" la même demande, a affirmé la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki.Dans les rues du Caire, une seconde manifestation pro-Morsi a été organisée à proximité de l'Université du Caire, où les milliers de participants avaient dressé des barricades, tandis qu'à proximité, l'armée était présente en force, avec des blindés légers et des camions. Sur la place Tahrir, des manifestants anti-Morsi se sont retrouvés par centaines après une journée calme. Même mobilisation - quelques centaines de personnes hostiles à l'ancien chef de l'Etat - devant le palais présidentiel.Ces rassemblements faisaient craindre de nouvelles violences, alors qu'une centaine de personnes sont mortes depuis que Mohamed Morsi a été renversé, accusé d'avoir trahi les idéaux de la révolte contre Hosni Moubarak, de n'avoir pas su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie. La défiance des islamistes à l'égard des nouvelles autorités avait été renforcée mercredi par un nouveau mandat d'arrêt contre le Guide suprême, Mohamed Badie, et d'autres responsables de la confrérie, recherchés pour incitation à la violence en lien avec le drame de lundi. Quelque 250 personnes, parmi les 650 arrêtées à la suite de ces heurts, ont en outre été inculpées. Dans ce climat d'extrême tension, le Premier ministre de transition Hazem Beblawi poursuit ses tractations pour former un gouvernement. Sa composition, finalisée à 90%, sera annoncée en milieu de semaine prochaine, ont affirmé vendredi des sources officielles à l'agence Mena, selon qui les ministres de la Défense et de l'Intérieur devraient garder leur poste.