Le ramadhan s'est installé non seulement dans la vie sociale mais aussi au plus profond de la vie politique. La maladie du président y est-elle pour quelque chose, lui qui avait l'habitude en ce mois sacré d'occuper la scène par ses auditions de tous les ministres ? Et pourtant l'été 2013 est bien le dernier été avant la grande explication de 2014. Le ramadhan s'est installé non seulement dans la vie sociale mais aussi au plus profond de la vie politique. La maladie du président y est-elle pour quelque chose, lui qui avait l'habitude en ce mois sacré d'occuper la scène par ses auditions de tous les ministres ? Et pourtant l'été 2013 est bien le dernier été avant la grande explication de 2014. Les partis politiques sont censés investir un champ caractérisé par une âpre compétition, s'ils veulent jouer un rôle le jour "J". Seuls le MSP et le RCD se sont distingués ces derniers jours par des activités, mais il semblerait que ce qui les a fait sortir de leurs coquilles respectives, ne constitue pas une raison suffisante à même de les inciter à se passer de vacances. Le premier s'est fait à Alger, le relais de la colère égyptienne exprimée par les pro-Morsi, le second, peut-être plus pragmatique, a cherché à se concerter avec les partis islamistes en vue de dégager un consensus en prévision de l'élection présidentielle de 2014. L'ankylose a gagné étrangement même le monde intellectuel et médiatique, car à l'opposé des ramadhans passés qui étaient mis à profit pour organiser des manifestations culturelles en nocturne, on n'enregistre aucun débat ni conférence sur un aspect de la vie politique en Algérie ni ailleurs. Pour revenir aux partis, notons que le FFS qui semble découvrir les aléas du fonctionnement sous directoire, il vient de se cacher derrière l'argument d'« un futur communiqué » qu'il devra rendre public sous peu, pour éviter, du moins dans l'immédiat, de s'exprimer sur la crise egyptienne. En ces temps de morosité politique, un nouveau parti dont la dénomination porte une référence à la laïcité, a appelé les forces politiques qui partagent avec lui les mêmes idéaux de liberté à se regrouper pour faire bloc uni contre les conservateurs. Le PT de Louisa Hanoune, lui aussi, a subitement disparu de la scène, après avoir émis de manière surprenante un avis favorable au putsh des militaires caïrotes qui ont déposé le président Morsi. Le FLN, pour sa part, continue de faire parler de lui à travers sa crise, en ne trouvant toujours pas le moyen de remplacer Belkhadem. Disons que le ramadhan est devenu socialement le mois où il est déconseillé de trouver la solution aux problèmes pendants. Cette règle se vérifie dans le monde politique puisque susurre du côté du FLN, que le coordinateur du bureau politique, Abderrahmane Belayat, se réunira avec des membres du BP et du Comité central (CC), une fois que le mois sacré sera passé. Il sera question notamment de la convocation du CC et de l'examen du litige né de la désignation des nouveaux membres de l'APN par le coordinateur du bureau politique. Le RND, qui s'est mieux tiré d'affaires de la démission d'Ouyahia, a pris également son congé. On entend plus parler de ce parti depuis la réunion de son conseil national qui s'est tenu le 20 juin dernier. Le RND a encore un motif d'être serein, son congrès est prévu pour la fin décembre de l'année en cours. Les partis politiques sont censés investir un champ caractérisé par une âpre compétition, s'ils veulent jouer un rôle le jour "J". Seuls le MSP et le RCD se sont distingués ces derniers jours par des activités, mais il semblerait que ce qui les a fait sortir de leurs coquilles respectives, ne constitue pas une raison suffisante à même de les inciter à se passer de vacances. Le premier s'est fait à Alger, le relais de la colère égyptienne exprimée par les pro-Morsi, le second, peut-être plus pragmatique, a cherché à se concerter avec les partis islamistes en vue de dégager un consensus en prévision de l'élection présidentielle de 2014. L'ankylose a gagné étrangement même le monde intellectuel et médiatique, car à l'opposé des ramadhans passés qui étaient mis à profit pour organiser des manifestations culturelles en nocturne, on n'enregistre aucun débat ni conférence sur un aspect de la vie politique en Algérie ni ailleurs. Pour revenir aux partis, notons que le FFS qui semble découvrir les aléas du fonctionnement sous directoire, il vient de se cacher derrière l'argument d'« un futur communiqué » qu'il devra rendre public sous peu, pour éviter, du moins dans l'immédiat, de s'exprimer sur la crise egyptienne. En ces temps de morosité politique, un nouveau parti dont la dénomination porte une référence à la laïcité, a appelé les forces politiques qui partagent avec lui les mêmes idéaux de liberté à se regrouper pour faire bloc uni contre les conservateurs. Le PT de Louisa Hanoune, lui aussi, a subitement disparu de la scène, après avoir émis de manière surprenante un avis favorable au putsh des militaires caïrotes qui ont déposé le président Morsi. Le FLN, pour sa part, continue de faire parler de lui à travers sa crise, en ne trouvant toujours pas le moyen de remplacer Belkhadem. Disons que le ramadhan est devenu socialement le mois où il est déconseillé de trouver la solution aux problèmes pendants. Cette règle se vérifie dans le monde politique puisque susurre du côté du FLN, que le coordinateur du bureau politique, Abderrahmane Belayat, se réunira avec des membres du BP et du Comité central (CC), une fois que le mois sacré sera passé. Il sera question notamment de la convocation du CC et de l'examen du litige né de la désignation des nouveaux membres de l'APN par le coordinateur du bureau politique. Le RND, qui s'est mieux tiré d'affaires de la démission d'Ouyahia, a pris également son congé. On entend plus parler de ce parti depuis la réunion de son conseil national qui s'est tenu le 20 juin dernier. Le RND a encore un motif d'être serein, son congrès est prévu pour la fin décembre de l'année en cours.