Sans secrétaire général depuis des mois, une réunion du Comité central plusieurs fois avortée, une base désemparée par les tiraillements des chefs et pour boucler la boucle, un président d'honneur, en fait le vrai chef du parti, le FLN tente de recoller les morceaux après le retour du son président d'honneur, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Sans secrétaire général depuis des mois, une réunion du Comité central plusieurs fois avortée, une base désemparée par les tiraillements des chefs et pour boucler la boucle, un président d'honneur, en fait le vrai chef du parti, le FLN tente de recoller les morceaux après le retour du son président d'honneur, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Depuis des mois, le FLN traverse une sérieuse crise qui a embourbé le parti qui navigue à vue depuis la destitution du désormais ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem Une réunion du bureau politique, la plus haute instance du parti s'est tenue hier à Alger. Selon des indiscrétions, il y a avait autour de la table neuf membres du BP, en l'occurrence Madani Bradai, qui a délégué Allioui Mohamed, Leïla Ettayeb, Amar Tou, Deloul Habiba, Abdelaziz Ziari, Rachid Haraoubia, et Kassa Aïssi. Abderrahmane Belayat et Si Afif n'ont pas voulu assister. Par contre, deux membres étaient absents, à savoir Layachi Daadouaa et Zahali. A l'ordre du jour de cette réunion, du moins officiellement, l'installation d'une direction collégiale, l'annulation des décisions de Abderrahmane Belayat et enfin confirmer le maintien du chef du groupe parlementaire et évoquer la date de la prochaine réunion du CC du parti. Donc, ce sont 9 membres du BP qui étaient en conclave hier convoqués selon certaines sources par Kassa Aïssi, membre du BP et chargé de la communication au sein du parti. Est-ce que le chargé de la communication a agi de son propre chef ? La question mérite d'être posée. Il est pour le moins étrange que les poids lourds du FLN en l'occurrence Amar Tou, Tayeb Loub, Rachid Harraoubia, entre autres, puissent répondre à l'invitation de Kassa Aïssi. Il est aussi étrange que cette réunion soit provoquée au lendemain du retour du chef de l'Etat et président d'honneur du parti qui rappelons-le a été absent du pays durant plus de 80 jours pour des soins et une convalescence en France. Cette réunion survient aussi dans un contexte politique assez particulier. D'aucuns des observateurs de la scène politique nationale écartent la possibilité au chef de l'Etat de briguer un 4e mandat. Cette réunion s'inscrit-elle dans cette perspective ? Il y a lieu de le penser. Auquel cas, les grandes manœuvres pour placer un candidat FLN pour la présidentielle de 2014 ont-elles commencé au sein du vieux parti et principale force politique du pays ? La lutte sera âpre entre les différentes tendances qui ont émergé à la faveur de la destitution de l'ex-SG, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, qui a néanmoins le soutien de près de la moitié du CC et auquel on prête l'intention de postuler à la magistrature suprême, va jeter toutes ses forces dans la bataille pour se positionner en tant que candidat du FLN. Y aura-t-il d'autres candidats qui seront dans le même état d'esprit que Belkhadem ? Le champ sera désormais libre pour tout militant du FLN de «rêver» d'un destin national. Ils seront sans doute nombreux à bousculer Belkhadem pour la présidentielle de 2014. Et ce sera dans à peine quelques mois. Le temps presse. On ne se se fera pas de cadeau parmi les candidats potentiels à cette échéance. Comme il est pratiquement exclu qu'un candidat du «consensus» soit désigné par le CC plus que jamais divisé en deux tendances, les paris restent ouverts. Depuis des mois, le FLN traverse une sérieuse crise qui a embourbé le parti qui navigue à vue depuis la destitution du désormais ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem Une réunion du bureau politique, la plus haute instance du parti s'est tenue hier à Alger. Selon des indiscrétions, il y a avait autour de la table neuf membres du BP, en l'occurrence Madani Bradai, qui a délégué Allioui Mohamed, Leïla Ettayeb, Amar Tou, Deloul Habiba, Abdelaziz Ziari, Rachid Haraoubia, et Kassa Aïssi. Abderrahmane Belayat et Si Afif n'ont pas voulu assister. Par contre, deux membres étaient absents, à savoir Layachi Daadouaa et Zahali. A l'ordre du jour de cette réunion, du moins officiellement, l'installation d'une direction collégiale, l'annulation des décisions de Abderrahmane Belayat et enfin confirmer le maintien du chef du groupe parlementaire et évoquer la date de la prochaine réunion du CC du parti. Donc, ce sont 9 membres du BP qui étaient en conclave hier convoqués selon certaines sources par Kassa Aïssi, membre du BP et chargé de la communication au sein du parti. Est-ce que le chargé de la communication a agi de son propre chef ? La question mérite d'être posée. Il est pour le moins étrange que les poids lourds du FLN en l'occurrence Amar Tou, Tayeb Loub, Rachid Harraoubia, entre autres, puissent répondre à l'invitation de Kassa Aïssi. Il est aussi étrange que cette réunion soit provoquée au lendemain du retour du chef de l'Etat et président d'honneur du parti qui rappelons-le a été absent du pays durant plus de 80 jours pour des soins et une convalescence en France. Cette réunion survient aussi dans un contexte politique assez particulier. D'aucuns des observateurs de la scène politique nationale écartent la possibilité au chef de l'Etat de briguer un 4e mandat. Cette réunion s'inscrit-elle dans cette perspective ? Il y a lieu de le penser. Auquel cas, les grandes manœuvres pour placer un candidat FLN pour la présidentielle de 2014 ont-elles commencé au sein du vieux parti et principale force politique du pays ? La lutte sera âpre entre les différentes tendances qui ont émergé à la faveur de la destitution de l'ex-SG, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, qui a néanmoins le soutien de près de la moitié du CC et auquel on prête l'intention de postuler à la magistrature suprême, va jeter toutes ses forces dans la bataille pour se positionner en tant que candidat du FLN. Y aura-t-il d'autres candidats qui seront dans le même état d'esprit que Belkhadem ? Le champ sera désormais libre pour tout militant du FLN de «rêver» d'un destin national. Ils seront sans doute nombreux à bousculer Belkhadem pour la présidentielle de 2014. Et ce sera dans à peine quelques mois. Le temps presse. On ne se se fera pas de cadeau parmi les candidats potentiels à cette échéance. Comme il est pratiquement exclu qu'un candidat du «consensus» soit désigné par le CC plus que jamais divisé en deux tendances, les paris restent ouverts.