Abderahmane Belayat, le coordinateur du bureau politique du FLN, semble avoir bel et bien perdu la bataille engagée avec ses pairs de cette instance exécutive. Il est en effet dans une mauvaise posture puisqu'il a été mis en minorité au sein du Bureau politique (BP). Abderahmane Belayat, le coordinateur du bureau politique du FLN, semble avoir bel et bien perdu la bataille engagée avec ses pairs de cette instance exécutive. Il est en effet dans une mauvaise posture puisqu'il a été mis en minorité au sein du Bureau politique (BP). Autant dire que Belayat ne peut prendre aucune décision sans l‘aval du BP. Pis, lors de la réunion d‘avant-hier du BP au siège national du parti, les décisions prises antérieurement par Belayat ont été tout simplement remises en cause. Cela a été le cas pour la décision relative à la désignation des représentants du parti à l‘APN, de loin la plus importante mesure prise par Belayat, mais qui a mis le feu aux poudres au sein du groupe parlementaire du parti. Le BP a donc décidé de laisser le libre choix aux députés. Ces derniers devront se prononcer pour ou contre la liste élaborée par Belayat. Pour ce faire le BP, dont 13 membres ont pris part à cette réunion, a décidé de convoquer une réunion du groupe parlementaire pour le 17 août prochain. Selon le laconique communiqué rendu public la réunion du groupe parlementaire serait consacrée à la préparation de la prochaine session d‘automne de l‘APN. Si les députés du parti acceptent la liste de Belayat l‘affaire sera close. Mais dans le cas contraire des élections auront lieu pour pourvoir les postes qui reviennent de droit au FLN dans les structures de l‘APN. Il est plus que probable que la liste de Belayat sera rejetée car elle n‘a pas du tout fait l‘unanimité. D‘ailleurs c‘est lorsque Abderahmane Belayat a rendu publique cette liste qui comprend aussi la nomination d‘un nouveau chef du groupe parlementaire, Lebid en l‘occurrence, que les voix se sont élevées pour la rejeter. Cette situation a créé une véritable crise à l‘APN puisque cette dernière a dû ajourner l‘installation de son nouveau bureau ainsi que toute les structures de l‘assemblée à septembre prochain. Car cette liste, qui a été fortement rejetée aussi par le chef du groupe parlementaire actuel, Tahar Khaoua, a en effet provoqué une crise à l‘APN à tel point que son président, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a été fortement agacé. Finalement donc c‘est Tahar Khaoua, qui a mené une veritable croisade contre Belayat, qui présidera le 17 août la réunion du groupe parlementaire. Khaoua a dénié à Belayat le droit de nommer un chef de groupe parlementaire en invoquant une des dispositions des statuts du parti qui stipule clairement que cette prérogative revient au secrétaire général. Poussant le bouchon plus loin Tahar Khaoua a accusé Belayat de vouloir, à travers cette liste, « liquider » les fidèles du président de la République, Abdelaziz Buteflika, au profit des fidèles de Ali Benflis. C‘est dire que cette histoire de la liste de Belayat a provoqué beaucoup de remous au sein d‘un parti déjà aux prises avec d‘inextricables problèmes. Est-il besoin de rappeler, dans ce cadre, que le FLN est toujours sans secretare général et ce depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem le 31 janvier dernier. Le comité central et la seule instance habilitée à élire un nouveau secrétaire général lors d‘une session extraordinaire. Et c‘est le doyen du BP, Belayat, en l‘occurrence, qui convoque cette instance du parti. Les membres du bureau politique, qui ont décidé de tenir une autre réunion d‘ici 15 jours, n‘ont pu s‘entendre là aussi et aucune réunion du comité central n‘est prévue dans les semaines à venir. Autant dire que Belayat ne peut prendre aucune décision sans l‘aval du BP. Pis, lors de la réunion d‘avant-hier du BP au siège national du parti, les décisions prises antérieurement par Belayat ont été tout simplement remises en cause. Cela a été le cas pour la décision relative à la désignation des représentants du parti à l‘APN, de loin la plus importante mesure prise par Belayat, mais qui a mis le feu aux poudres au sein du groupe parlementaire du parti. Le BP a donc décidé de laisser le libre choix aux députés. Ces derniers devront se prononcer pour ou contre la liste élaborée par Belayat. Pour ce faire le BP, dont 13 membres ont pris part à cette réunion, a décidé de convoquer une réunion du groupe parlementaire pour le 17 août prochain. Selon le laconique communiqué rendu public la réunion du groupe parlementaire serait consacrée à la préparation de la prochaine session d‘automne de l‘APN. Si les députés du parti acceptent la liste de Belayat l‘affaire sera close. Mais dans le cas contraire des élections auront lieu pour pourvoir les postes qui reviennent de droit au FLN dans les structures de l‘APN. Il est plus que probable que la liste de Belayat sera rejetée car elle n‘a pas du tout fait l‘unanimité. D‘ailleurs c‘est lorsque Abderahmane Belayat a rendu publique cette liste qui comprend aussi la nomination d‘un nouveau chef du groupe parlementaire, Lebid en l‘occurrence, que les voix se sont élevées pour la rejeter. Cette situation a créé une véritable crise à l‘APN puisque cette dernière a dû ajourner l‘installation de son nouveau bureau ainsi que toute les structures de l‘assemblée à septembre prochain. Car cette liste, qui a été fortement rejetée aussi par le chef du groupe parlementaire actuel, Tahar Khaoua, a en effet provoqué une crise à l‘APN à tel point que son président, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a été fortement agacé. Finalement donc c‘est Tahar Khaoua, qui a mené une veritable croisade contre Belayat, qui présidera le 17 août la réunion du groupe parlementaire. Khaoua a dénié à Belayat le droit de nommer un chef de groupe parlementaire en invoquant une des dispositions des statuts du parti qui stipule clairement que cette prérogative revient au secrétaire général. Poussant le bouchon plus loin Tahar Khaoua a accusé Belayat de vouloir, à travers cette liste, « liquider » les fidèles du président de la République, Abdelaziz Buteflika, au profit des fidèles de Ali Benflis. C‘est dire que cette histoire de la liste de Belayat a provoqué beaucoup de remous au sein d‘un parti déjà aux prises avec d‘inextricables problèmes. Est-il besoin de rappeler, dans ce cadre, que le FLN est toujours sans secretare général et ce depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem le 31 janvier dernier. Le comité central et la seule instance habilitée à élire un nouveau secrétaire général lors d‘une session extraordinaire. Et c‘est le doyen du BP, Belayat, en l‘occurrence, qui convoque cette instance du parti. Les membres du bureau politique, qui ont décidé de tenir une autre réunion d‘ici 15 jours, n‘ont pu s‘entendre là aussi et aucune réunion du comité central n‘est prévue dans les semaines à venir.