Le chanteur algérien Cheikh Sidi Bémol a fêté ses retrouvailles avec le public algérois dans la nuit de vendredi à samedi lors d'un concert où les sonorités rock, celtiques et blues se sont alliées dans un savant mélange aux influences musicales du patrimoine algérien. Le chanteur algérien Cheikh Sidi Bémol a fêté ses retrouvailles avec le public algérois dans la nuit de vendredi à samedi lors d'un concert où les sonorités rock, celtiques et blues se sont alliées dans un savant mélange aux influences musicales du patrimoine algérien. Organisé par l'opérateur privé Broching event au théâtre de verdure du centre culturel Laâdi-Flici, ce concert, dernier des Soirée lives d'Alger du mois de Ramadhan, a rassemblé près de 1.500 personnes, des fans en majorité, venus écouter, durant deux heures, les chansons phares des six albums composés en vingt ans de carrière par le chanteur et guitariste Cheikh Sidi Bémol, alias Hocine Boukella. Accompagné de ses musiciens (guitare, basse, saxophone, batterie et percussions), le chanteur a enchaîné des succès, en arabe algérien ou en kabyle comme Tchina, Boudjeghlellou, Makayen walou khir men l'amour, des chansons aux textes tantôt satiriques, tantôt nostalgiques dans lesquels il aborde des thèmes de société tout en magnifiant des paysages d'Algérie comme la région du Gourara (Sud). Ces textes ont été servis par la musique énergique et diversifiée du "Gourbi Rock", une fusion judicieuse de rock, blues, Gnawi, châabi, musique kabyle et celtique, devenue au fil des années la marque de fabrique du chanteur. Le public, assez timide au début du concert, a fini par envahir l'avant-scène pour danser sur les rythmes endiablés du groupe qui a fait preuve de beaucoup de virtuosité, en particulier le saxophoniste Damien Fleau, dont les solos ont enflammé les spectateurs. L'un des moments les plus marquants du concert a été sans conteste l'interprétation de la célèbre chanson El Bandi (Le bandit), une adaptation libre en arabe algérien d'un texte du chanteur français Georges Brassens, chantée deux fois par Sidi Bémol et reprise en chœur par l'assistance. Hocine Boukella a également interprété des titres de son album sorti en 2008 Izlan Ibahrayin 1 dans lequel il reprend des chants de marins kabyles dans des sonorités bretonnes et celtiques, et qui ont rencontré un franc succès lors de ce concert. Cette expérience musicale sera, par ailleurs, au centre du prochain album du chanteur, intitulé sobrement Izlan Ibahrayin 2 et dont la sortie est prévue en Algérie et en France pour le mois d'octobre prochain, rapporte l'APS. Inaugurées le 16 juillet dernier, les Soirées lives d'Alger ont vu le passage sur la scène du théâtre de verdure Laâdi-Flici de grandes pointures artistiques, algériennes et étrangères, comme Tinariwen, Gnawa Diffusion ou encore le groupe de rap marseillais I Am. Organisé par l'opérateur privé Broching event au théâtre de verdure du centre culturel Laâdi-Flici, ce concert, dernier des Soirée lives d'Alger du mois de Ramadhan, a rassemblé près de 1.500 personnes, des fans en majorité, venus écouter, durant deux heures, les chansons phares des six albums composés en vingt ans de carrière par le chanteur et guitariste Cheikh Sidi Bémol, alias Hocine Boukella. Accompagné de ses musiciens (guitare, basse, saxophone, batterie et percussions), le chanteur a enchaîné des succès, en arabe algérien ou en kabyle comme Tchina, Boudjeghlellou, Makayen walou khir men l'amour, des chansons aux textes tantôt satiriques, tantôt nostalgiques dans lesquels il aborde des thèmes de société tout en magnifiant des paysages d'Algérie comme la région du Gourara (Sud). Ces textes ont été servis par la musique énergique et diversifiée du "Gourbi Rock", une fusion judicieuse de rock, blues, Gnawi, châabi, musique kabyle et celtique, devenue au fil des années la marque de fabrique du chanteur. Le public, assez timide au début du concert, a fini par envahir l'avant-scène pour danser sur les rythmes endiablés du groupe qui a fait preuve de beaucoup de virtuosité, en particulier le saxophoniste Damien Fleau, dont les solos ont enflammé les spectateurs. L'un des moments les plus marquants du concert a été sans conteste l'interprétation de la célèbre chanson El Bandi (Le bandit), une adaptation libre en arabe algérien d'un texte du chanteur français Georges Brassens, chantée deux fois par Sidi Bémol et reprise en chœur par l'assistance. Hocine Boukella a également interprété des titres de son album sorti en 2008 Izlan Ibahrayin 1 dans lequel il reprend des chants de marins kabyles dans des sonorités bretonnes et celtiques, et qui ont rencontré un franc succès lors de ce concert. Cette expérience musicale sera, par ailleurs, au centre du prochain album du chanteur, intitulé sobrement Izlan Ibahrayin 2 et dont la sortie est prévue en Algérie et en France pour le mois d'octobre prochain, rapporte l'APS. Inaugurées le 16 juillet dernier, les Soirées lives d'Alger ont vu le passage sur la scène du théâtre de verdure Laâdi-Flici de grandes pointures artistiques, algériennes et étrangères, comme Tinariwen, Gnawa Diffusion ou encore le groupe de rap marseillais I Am.
