Le marché du médicament est soumis actuellement à une rude épreuve. C'est depuis deux ans que le marché commençait sérieusement à être perturbé par des ruptures de stocks ou parfois l'indisponibilité de certains médicaments pour les pathologies lourdes. Le marché du médicament est soumis actuellement à une rude épreuve. C'est depuis deux ans que le marché commençait sérieusement à être perturbé par des ruptures de stocks ou parfois l'indisponibilité de certains médicaments pour les pathologies lourdes. Si, auparavant, il fallait pourvoir le marché en 100 produits nécessaires pour les maladies chroniques, aujourd‘hui, cette liste est absente des étals des officines pour cause de retard d‘acheminement. Le ministère de la Santé préfère évoquer « une rupture de distribution et non une pénurie de médicaments ». La situation qui reste encore fragile témoigne « d‘un marché soumis au diktat de l‘importation » dont dépendent 70% des besoins alors que seulement 30% de ces besoins sont couverts par la production nationale. La facture de l‘import ne cesse d‘augmenter au fur et à mesure que le nombre des pathologies croît de façon exponentielle. A en croire certains pharmaciens, il y aurait près de 200 médicaments en souffrance ou en rupture de stocks dont, notamment, des solutions tels que Rovamycine en sirop, Celestène ou Moduteric et la liste reste ouverte, sachant que ces produits ne sont pas des génériques. Le pire s‘attend avec le déficit pour les hémodialysés en nombre de 13.500 et les maladies cancéreuses qui nécessitent des traitements d‘appoint très coûteux. Face à ce qui convient d‘appeler « l‘instabilité du marché », les opérateurs et les responsables officiels désignent en premier coupable « les lobbies de l‘importation » en complicité avec des laboratoires étrangers qui sont accusés « d‘orchestrer les ruptures en produits ». Le ministre lui-même ne cache pas son amertume en déplorant « le non-respect du cahier de charges des produits devant être importés ». Dès l‘implantation des mécanismes de régulation du marché, les laboratoires étrangers ont été les premiers à décrier « certains dispositifs contenus dans la loi de finances 2009 » qui assuraient la protection par la remise documentaire du médicament qui entrait dans la nomenclature de l‘importation. Le ministère de la Santé avait récidivé en interdisant l‘importation de tout médicament produit en Algérie. Une mesure qui devait encourager la production nationale et permettre aux opérateurs de bénéficier d‘une protection suffisante pour mettre les bouchées double à la production. On osait même parler d‘une réduction de la facture d‘importation dont le coût se situait en 908 millions de dollars en 2009. Dès le premier semestre de l‘année 2010, la facture a régressé de 198,47 à 110,43 millions de dollars soit une baisse de 88 millions de dollars. Mais en 2013, voici de nouveau la crise avec des ruptures de stocks pour certains médicaments nécessaires pour les pathologies lourdes. Comme réponse, les « groupes de pression » de l‘industrie pharmaceutique mondiale aurait émis des réserves sur le marché algérien. La plupart des labos prestigieux préfèrent commercialiser leurs produits plutôt que d‘investir. Les dommages ne se sont pas fait attendre. Si, auparavant, il fallait pourvoir le marché en 100 produits nécessaires pour les maladies chroniques, aujourd‘hui, cette liste est absente des étals des officines pour cause de retard d‘acheminement. Le ministère de la Santé préfère évoquer « une rupture de distribution et non une pénurie de médicaments ». La situation qui reste encore fragile témoigne « d‘un marché soumis au diktat de l‘importation » dont dépendent 70% des besoins alors que seulement 30% de ces besoins sont couverts par la production nationale. La facture de l‘import ne cesse d‘augmenter au fur et à mesure que le nombre des pathologies croît de façon exponentielle. A en croire certains pharmaciens, il y aurait près de 200 médicaments en souffrance ou en rupture de stocks dont, notamment, des solutions tels que Rovamycine en sirop, Celestène ou Moduteric et la liste reste ouverte, sachant que ces produits ne sont pas des génériques. Le pire s‘attend avec le déficit pour les hémodialysés en nombre de 13.500 et les maladies cancéreuses qui nécessitent des traitements d‘appoint très coûteux. Face à ce qui convient d‘appeler « l‘instabilité du marché », les opérateurs et les responsables officiels désignent en premier coupable « les lobbies de l‘importation » en complicité avec des laboratoires étrangers qui sont accusés « d‘orchestrer les ruptures en produits ». Le ministre lui-même ne cache pas son amertume en déplorant « le non-respect du cahier de charges des produits devant être importés ». Dès l‘implantation des mécanismes de régulation du marché, les laboratoires étrangers ont été les premiers à décrier « certains dispositifs contenus dans la loi de finances 2009 » qui assuraient la protection par la remise documentaire du médicament qui entrait dans la nomenclature de l‘importation. Le ministère de la Santé avait récidivé en interdisant l‘importation de tout médicament produit en Algérie. Une mesure qui devait encourager la production nationale et permettre aux opérateurs de bénéficier d‘une protection suffisante pour mettre les bouchées double à la production. On osait même parler d‘une réduction de la facture d‘importation dont le coût se situait en 908 millions de dollars en 2009. Dès le premier semestre de l‘année 2010, la facture a régressé de 198,47 à 110,43 millions de dollars soit une baisse de 88 millions de dollars. Mais en 2013, voici de nouveau la crise avec des ruptures de stocks pour certains médicaments nécessaires pour les pathologies lourdes. Comme réponse, les « groupes de pression » de l‘industrie pharmaceutique mondiale aurait émis des réserves sur le marché algérien. La plupart des labos prestigieux préfèrent commercialiser leurs produits plutôt que d‘investir. Les dommages ne se sont pas fait attendre.