Une combattante pour la guerre de Libération ; une militante pour la cause des femmes, une journaliste de talent, une écrivaine, elle était tout cela Z'hor Zerari. Une femme avant-gardiste qui durant la Révolution se transportait au futur. Une combattante pour la guerre de Libération ; une militante pour la cause des femmes, une journaliste de talent, une écrivaine, elle était tout cela Z'hor Zerari. Une femme avant-gardiste qui durant la Révolution se transportait au futur. Son militantisme pétri de bravoure, elle le tient de son père. La rage de la colonisée a fait le reste. Le goût du journalisme, c‘est aussi son papa, qui lui avait appris à lire le journal en commençant par lire l‘éditorial avant de lire des articles dans les pages. Dans la presse , on y parlait «d‘attentats» Certes de son père Z‘hor a tout appris. Elle a commencé par porter des aides aux familles nécessiteuses dont les chefs étaient montés au maquis ou incarcérés. Son engagement, elle le doit aussi au commandant Azzedine son oncle (Rabah Zerari) qu‘elle a dû veiller car brûlé à sa première action contre les Français. En 1956 Z‘hor s‘engage pleinement dans la lutte de Libération après avoir attendu son contact. Active à Belcourt, elle transportera courrier, armes, munitions. Elle passera à l‘action directe une année après en déposant 3 bombes dans le centre d‘Alger qui n‘avaient pas fait de victimes, un fait dont elle dira : « C‘était frustrant, non pas par cruauté mais pour l‘impact. Ce n‘est que bien plus tard que j‘ai appris la raison pour laquelle ces bombes devaient avoir un impact psychologique sans plus » Elle sera arrêtée quelques jours plus tard par les paras et la DST. Torturée par le sinistre Schmitt, aujourd‘hui général à la retraite de l‘armée française, elle en aura gardé des séquelles qui l‘auront terriblement fait souffrir. Il lui arrivait de s‘effondrer et de perdre connaissance. «Ces crises qui surviennent depuis 1960/1961 pouvaient durer une semaine comme elles peuvent se prolonger six mois durant. Ce con de Schmitt a gâché ma vie ! » Elle sortira de prison en mars 1962 juste après les accords d‘Evian. Au lendemain de l‘indépendance Z‘hor Zerari s‘engagera dans la presse , elle aura exercé son métier à l‘ombre refusant d‘évoluer dans la sphère des autoritaires. Cette femme qui aura été un « cube de courage dont les six facettes en portent le nom, s‘est guérie à la thérapie des mots » pour s‘éteindre à l‘âge de 76 ans. Son militantisme pétri de bravoure, elle le tient de son père. La rage de la colonisée a fait le reste. Le goût du journalisme, c‘est aussi son papa, qui lui avait appris à lire le journal en commençant par lire l‘éditorial avant de lire des articles dans les pages. Dans la presse , on y parlait «d‘attentats» Certes de son père Z‘hor a tout appris. Elle a commencé par porter des aides aux familles nécessiteuses dont les chefs étaient montés au maquis ou incarcérés. Son engagement, elle le doit aussi au commandant Azzedine son oncle (Rabah Zerari) qu‘elle a dû veiller car brûlé à sa première action contre les Français. En 1956 Z‘hor s‘engage pleinement dans la lutte de Libération après avoir attendu son contact. Active à Belcourt, elle transportera courrier, armes, munitions. Elle passera à l‘action directe une année après en déposant 3 bombes dans le centre d‘Alger qui n‘avaient pas fait de victimes, un fait dont elle dira : « C‘était frustrant, non pas par cruauté mais pour l‘impact. Ce n‘est que bien plus tard que j‘ai appris la raison pour laquelle ces bombes devaient avoir un impact psychologique sans plus » Elle sera arrêtée quelques jours plus tard par les paras et la DST. Torturée par le sinistre Schmitt, aujourd‘hui général à la retraite de l‘armée française, elle en aura gardé des séquelles qui l‘auront terriblement fait souffrir. Il lui arrivait de s‘effondrer et de perdre connaissance. «Ces crises qui surviennent depuis 1960/1961 pouvaient durer une semaine comme elles peuvent se prolonger six mois durant. Ce con de Schmitt a gâché ma vie ! » Elle sortira de prison en mars 1962 juste après les accords d‘Evian. Au lendemain de l‘indépendance Z‘hor Zerari s‘engagera dans la presse , elle aura exercé son métier à l‘ombre refusant d‘évoluer dans la sphère des autoritaires. Cette femme qui aura été un « cube de courage dont les six facettes en portent le nom, s‘est guérie à la thérapie des mots » pour s‘éteindre à l‘âge de 76 ans.