Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré que le montant de 11 milliards d'euros évoqué par le Fonds monétaire international (FMI) au sujet de l'aide supplémentaire dont la Grèce pourrait avoir besoin d'ici 2015 n'était "pas complètement irréaliste". Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré que le montant de 11 milliards d'euros évoqué par le Fonds monétaire international (FMI) au sujet de l'aide supplémentaire dont la Grèce pourrait avoir besoin d'ici 2015 n'était "pas complètement irréaliste". Wolfgang Schäuble avait surpris la semaine dernière en évoquant publiquement la possibilité qu'Athènes sollicite une aide supplémentaire auprès de ses créanciers internationaux. "L'estimation de 11 milliards d'euros n'est pas complètement irréaliste. De toute façon, nous parlons d'une fraction du montant des plans d'aide précédents. Beaucoup a déjà été fait, mais la Grèce est toujours dans une crise d'ajustement", a-t-il déclaré au quotidien Passauer Neue Presse, qui publie l'entretien dans son édition de mercredi. Le ministre des Finances d'Angela Merkel a exclu la possibilité d'une décote supplémentaire sur la dette publique grecque. Le sujet est sensible en Allemagne à moins d'un mois des élections législatives. L'opposition a accusé le gouvernement Merkel de tenter de dissimuler les risques liés au dossier grec pour ne pas compromettre ses chances de remporter le scrutin du 22 septembre. Interrogé par ailleurs sur les taux d'intérêt, Wolfgang Schäuble s'est dit peu favorable à des taux durablement bas. "La politique d'argent facile des banques centrales du monde entier est un signe de faiblesse économique dans certains pays. Quand l'économie croîtra, les banques centrales pourront relever les taux. Il est peut-être bon que l'Allemagne puisse emprunter à des taux extrêmement bas parce qu'elle est considérée particulièrement fiable, mais à long terme, ce n'est pas sain", a-t-il expliqué. Wolfgang Schäuble avait surpris la semaine dernière en évoquant publiquement la possibilité qu'Athènes sollicite une aide supplémentaire auprès de ses créanciers internationaux. "L'estimation de 11 milliards d'euros n'est pas complètement irréaliste. De toute façon, nous parlons d'une fraction du montant des plans d'aide précédents. Beaucoup a déjà été fait, mais la Grèce est toujours dans une crise d'ajustement", a-t-il déclaré au quotidien Passauer Neue Presse, qui publie l'entretien dans son édition de mercredi. Le ministre des Finances d'Angela Merkel a exclu la possibilité d'une décote supplémentaire sur la dette publique grecque. Le sujet est sensible en Allemagne à moins d'un mois des élections législatives. L'opposition a accusé le gouvernement Merkel de tenter de dissimuler les risques liés au dossier grec pour ne pas compromettre ses chances de remporter le scrutin du 22 septembre. Interrogé par ailleurs sur les taux d'intérêt, Wolfgang Schäuble s'est dit peu favorable à des taux durablement bas. "La politique d'argent facile des banques centrales du monde entier est un signe de faiblesse économique dans certains pays. Quand l'économie croîtra, les banques centrales pourront relever les taux. Il est peut-être bon que l'Allemagne puisse emprunter à des taux extrêmement bas parce qu'elle est considérée particulièrement fiable, mais à long terme, ce n'est pas sain", a-t-il expliqué.