Le projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2014, examiné et approuvé, dimanche, par le Conseil des ministres prévoit une croissance économique de 4,5% (contre 5% en 2013) et une inflation à 3,5% (contre 4% en 2013 et 9% en 2012), et « vise le maintien des grands équilibres budgétaires et la poursuite de la dynamique de réalisation du programme présidentiel de développement économique dans le cadre d'une vision cohérente de la poursuite de la relance dans tous les domaines », a précisé un communiqué du conseil. Le projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2014, examiné et approuvé, dimanche, par le Conseil des ministres prévoit une croissance économique de 4,5% (contre 5% en 2013) et une inflation à 3,5% (contre 4% en 2013 et 9% en 2012), et « vise le maintien des grands équilibres budgétaires et la poursuite de la dynamique de réalisation du programme présidentiel de développement économique dans le cadre d'une vision cohérente de la poursuite de la relance dans tous les domaines », a précisé un communiqué du conseil. Les dispositions législatives proposées par le projet de texte s'inscrivent dans « une démarche globale visant, entre autres, à encourager l'investissement, l'emploi des jeunes, la promotion de la production nationale, réduire la pression fiscale, poursuivre la simplification des procédures administratives, le soutien au logement et continuer à encadrer l'investissement et le commerce ». Le projet de loi de finances 20014 vise ainsi à « poursuivre et renforcer les efforts en vue de répondre aux besoins des citoyens et notamment à leurs attentes les plus urgentes, à savoir : l'emploi et le logement », selon le communiqué du conseil des ministres. Le PLF prévoit également la poursuite de la politique de solidarité nationale, selon le communiqué. Le 21 septembre dernier, le ministre des Finances avait déclaré, dans un entretien à l'APS, que le gouvernement ne compte pas recourir à une réduction de ses dépenses d'équipement pour maintenir ses équilibres budgétaires, réitérant tout de même l'engagement du gouvernement à mener une politique budgétaire prudente avec des dépenses de fonctionnement bien maîtrisées. « A l'état actuel de notre économie, une réduction de nos dépenses d'équipement impacterait immédiatement et de manière négative la croissance, particulièrement dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, détruirait l'emploi et réduirait le pouvoir d'achat des citoyens », a-t-il rassuré. L'enjeu consiste donc à « préserver l'équilibre budgétaire à moyen terme sur la base d'un prix acceptable du baril de pétrole permettant à la fois de sauvegarder les intérêts des générations futures tout en stimulant la croissance économique », a soutenu le premier argentier du pays. M. Djoudi qui reconnaît que les dernières augmentations des dépenses publiques venaient appliquer des décisions « éminemment politiques », a insisté sur la nécessité de « garantir les équilibres budgétaires en contenant les dépenses de fonctionnement de l'Etat ». Il a cependant noté que l'accroissement des dépenses ne résultait pas seulement des augmentations des salaires de la Fonction publique et des transferts sociaux, mais aussi des charges récurrentes générées par la réception des nouveaux équipements publics réalisés dans le cadre des programmes d'investissement engagés depuis 2001. La loi de finances de 2013 a prévu 2.544,2 milliards (mds) DA, soit quelque 33,5 mds de dollars, de dépenses d'équipement. Ces prévisions sont en baisse de près de 10% par rapport aux dépenses prévisionnelles de 2012. Elle prévoit aussi un déficit budgétaire de près de 19% du PIB. Les dispositions législatives proposées par le projet de texte s'inscrivent dans « une démarche globale visant, entre autres, à encourager l'investissement, l'emploi des jeunes, la promotion de la production nationale, réduire la pression fiscale, poursuivre la simplification des procédures administratives, le soutien au logement et continuer à encadrer l'investissement et le commerce ». Le projet de loi de finances 20014 vise ainsi à « poursuivre et renforcer les efforts en vue de répondre aux besoins des citoyens et notamment à leurs attentes les plus urgentes, à savoir : l'emploi et le logement », selon le communiqué du conseil des ministres. Le PLF prévoit également la poursuite de la politique de solidarité nationale, selon le communiqué. Le 21 septembre dernier, le ministre des Finances avait déclaré, dans un entretien à l'APS, que le gouvernement ne compte pas recourir à une réduction de ses dépenses d'équipement pour maintenir ses équilibres budgétaires, réitérant tout de même l'engagement du gouvernement à mener une politique budgétaire prudente avec des dépenses de fonctionnement bien maîtrisées. « A l'état actuel de notre économie, une réduction de nos dépenses d'équipement impacterait immédiatement et de manière négative la croissance, particulièrement dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, détruirait l'emploi et réduirait le pouvoir d'achat des citoyens », a-t-il rassuré. L'enjeu consiste donc à « préserver l'équilibre budgétaire à moyen terme sur la base d'un prix acceptable du baril de pétrole permettant à la fois de sauvegarder les intérêts des générations futures tout en stimulant la croissance économique », a soutenu le premier argentier du pays. M. Djoudi qui reconnaît que les dernières augmentations des dépenses publiques venaient appliquer des décisions « éminemment politiques », a insisté sur la nécessité de « garantir les équilibres budgétaires en contenant les dépenses de fonctionnement de l'Etat ». Il a cependant noté que l'accroissement des dépenses ne résultait pas seulement des augmentations des salaires de la Fonction publique et des transferts sociaux, mais aussi des charges récurrentes générées par la réception des nouveaux équipements publics réalisés dans le cadre des programmes d'investissement engagés depuis 2001. La loi de finances de 2013 a prévu 2.544,2 milliards (mds) DA, soit quelque 33,5 mds de dollars, de dépenses d'équipement. Ces prévisions sont en baisse de près de 10% par rapport aux dépenses prévisionnelles de 2012. Elle prévoit aussi un déficit budgétaire de près de 19% du PIB.