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14 partis disent non
Révision de la Constitution
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 10 - 2013

Le projet de révision constitutionnelle ne fait pas l'unanimité. Pour preuve de nombreux partis politiques sont opposés à ce projet. Le groupe des 14 partis en fait partie et il l'a fait hautement entendre. Dans un communiqué lu hier par Tahar Benbaibèche, le président du parti El Fadjr El Djadid, au nom de ce groupe politique, il est clairement dit que "nous refusons toute révision de la Constitution dans ces conditions spéciales alors que nous sommes à la veille de l'élection présidentielle. Nous ne reconnaîtrons aucune Constitution révisée par une commission et approuvée par une commission illégitime".
Le projet de révision constitutionnelle ne fait pas l'unanimité. Pour preuve de nombreux partis politiques sont opposés à ce projet. Le groupe des 14 partis en fait partie et il l'a fait hautement entendre. Dans un communiqué lu hier par Tahar Benbaibèche, le président du parti El Fadjr El Djadid, au nom de ce groupe politique, il est clairement dit que "nous refusons toute révision de la Constitution dans ces conditions spéciales alors que nous sommes à la veille de l'élection présidentielle. Nous ne reconnaîtrons aucune Constitution révisée par une commission et approuvée par une commission illégitime".
Tahar Benbaibèche, entouré des leaders des partis membres de ce groupe, lisait ce communiqué sur la terrasse de l'hôtel Essafir car la réunion n'a pas été autorisée par la wilaya d'Alger. Un refus qui a suscité, on s'en doute, l'ire des chefs des partis concernés.
Ces derniers ont en effet été priés de quitter la salle des conférences alors que Tahar Benbaibèche commençait à peine son intervention. « Nous avons demandé jeudi une autorisation des services de la wilaya d'Alger sans obtenir de réponse. Cela n'est pas normal alors que la justice a rendu un jugement et cette même administration a autorisé un parti politique à tenir une réunion », dira Tahar Benbaibèche qui faisait allusion à la session du comité central du FLN. « Non à ceux qui utilisent l'administration pour leurs propres intérêts »,
enchaîna Abdelkader Merbah, le président du parti du Rassemblement patriotique républicain (RPR). Tous durent alors quitter la salle. Ce groupe de partis, dénommé pour rappel « Groupe de défense de la mémoire et de la souveraineté nationale », s'est interrogé sur les motifs réels à l'origine du projet de révision constitutionnelle.
« La situation dans le pays est préoccupante surtout après le malaise du président de la République », note encore le communiqué. Ce dernier accuse en outre le pouvoir d'être hermétique à tout changement politique et met en garde contre les menaces qui pèsent sur l'unité nationale. Le président du MSP, Abderrazak Mokri, a lui aussi dénoncé cette attitude de l'administration qui confirme que le pays « est loin de l'Etat de droit ».
Mokri lance un appel pressant à l'ensemble de la classe politique afin qu'elle ait une position commune sur les prochaines élections présidentielles. Le chef du MSP considère que « le pays est en danger et nous avons besoin d'un sursaut national qui exprime l'attachement à l'unité et à la sauvegarde du pays. La classe politique doit avoir une position claire et unie à propos de la présidentielle ».
Selon Mokri, cette attitude de l'administration ne va pas abattre le groupe qui continuera à militer pour son élargissement à d'autres partis politiques afin de constituer « un front du refus ». D'ailleurs le groupe des partis qui défend la mémoire et la souveraineté nationale a enregistré, hier, l'adhésion de deux nouveaux partis. Il s'agit du Front du militantisme et du parti de Jil jadid que préside Djilali Sofiane.
Tahar Benbaibèche, entouré des leaders des partis membres de ce groupe, lisait ce communiqué sur la terrasse de l'hôtel Essafir car la réunion n'a pas été autorisée par la wilaya d'Alger. Un refus qui a suscité, on s'en doute, l'ire des chefs des partis concernés.
Ces derniers ont en effet été priés de quitter la salle des conférences alors que Tahar Benbaibèche commençait à peine son intervention. « Nous avons demandé jeudi une autorisation des services de la wilaya d'Alger sans obtenir de réponse. Cela n'est pas normal alors que la justice a rendu un jugement et cette même administration a autorisé un parti politique à tenir une réunion », dira Tahar Benbaibèche qui faisait allusion à la session du comité central du FLN. « Non à ceux qui utilisent l'administration pour leurs propres intérêts »,
enchaîna Abdelkader Merbah, le président du parti du Rassemblement patriotique républicain (RPR). Tous durent alors quitter la salle. Ce groupe de partis, dénommé pour rappel « Groupe de défense de la mémoire et de la souveraineté nationale », s'est interrogé sur les motifs réels à l'origine du projet de révision constitutionnelle.
« La situation dans le pays est préoccupante surtout après le malaise du président de la République », note encore le communiqué. Ce dernier accuse en outre le pouvoir d'être hermétique à tout changement politique et met en garde contre les menaces qui pèsent sur l'unité nationale. Le président du MSP, Abderrazak Mokri, a lui aussi dénoncé cette attitude de l'administration qui confirme que le pays « est loin de l'Etat de droit ».
Mokri lance un appel pressant à l'ensemble de la classe politique afin qu'elle ait une position commune sur les prochaines élections présidentielles. Le chef du MSP considère que « le pays est en danger et nous avons besoin d'un sursaut national qui exprime l'attachement à l'unité et à la sauvegarde du pays. La classe politique doit avoir une position claire et unie à propos de la présidentielle ».
Selon Mokri, cette attitude de l'administration ne va pas abattre le groupe qui continuera à militer pour son élargissement à d'autres partis politiques afin de constituer « un front du refus ». D'ailleurs le groupe des partis qui défend la mémoire et la souveraineté nationale a enregistré, hier, l'adhésion de deux nouveaux partis. Il s'agit du Front du militantisme et du parti de Jil jadid que préside Djilali Sofiane.


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