Le nouveau long-métrage du réalisateur néerlando-palestinien Hany Abou-Assad, qui s'est fait connaître avec Paradise Now, Golden Globe du Meilleur film étranger en 2006 et récompensé à Cannes en mai dernier, est sorti en salles depuis mercredi dernier. Le nouveau long-métrage du réalisateur néerlando-palestinien Hany Abou-Assad, qui s'est fait connaître avec Paradise Now, Golden Globe du Meilleur film étranger en 2006 et récompensé à Cannes en mai dernier, est sorti en salles depuis mercredi dernier. Un long-métrage dont le tournage a eu lieu à nouveau en territoires palestiniens, avec uniquement des acteurs palestiniens et financé par 95% de fonds palestiniens. Ce dernier long-métrage de Hany Abu Assad aura déjà le mérite de marquer l'histoire du cinéma palestinien. Une performance accomplie grâce à l'acteur/producteur américain Waleed Zuaiter, qui a fondé une société de production destinée à promouvoir le jeune cinéma palestinien et ainsi militer pour que la Palestine soit indépendante... sur le plan cinématographique. Les aînés d'Abu Assad, d'Elia Suleiman à Michel Kleifi, pourront donc peut-être un jour oublier les nombreuses difficultés de productions qu'ils ont essuyées par le passé — obligation de faire appel à une équipe ou à des fonds israéliens, interdiction de tourner en Israël, tournage à l'arraché, censure... A l'instar de Paradise Now (2005), un film choc et militant sur des kamikazes palestiniens, Hany Abu-Assad renoue avec une virulence politique dans ce long-métrage, lauréat du prix du Jury dans la section Un Certain Regard à Cannes. Le jeune Omar en question est Palestinien et n'hésite pas à escalader le mur de séparation construit par Israël pour rejoindre sa bien-aimée Leïla. Mais les humiliations et l'oppression des soldats israéliens le conduisent à créer une cellule de résistance. L'un de ses amis en vient à tuer un soldat. Omar est retrouvé puis arrêté et les militaires sont bien déterminés à l'utiliser pour éliminer le responsable du meurtre. Pour traduire le poids de l'oppression des Israéliens sur l'Etat palestinien, Abu-Assad réalise un thriller dans la plus pure tradition du genre : courses poursuites, rebondissements, trahison, histoire d'amour... Grâce à une mise en scène virtuose, le film se révèle d'une redoutable efficacité. Son message est clair — « Les Israéliens sont des ennemis » — et manque certainement de nuance discursive, mais c'est cet engagement qui offre à Abu-Assad le carburant nécessaire pour mettre en scène un film aussi furieux. Un long-métrage dont le tournage a eu lieu à nouveau en territoires palestiniens, avec uniquement des acteurs palestiniens et financé par 95% de fonds palestiniens. Ce dernier long-métrage de Hany Abu Assad aura déjà le mérite de marquer l'histoire du cinéma palestinien. Une performance accomplie grâce à l'acteur/producteur américain Waleed Zuaiter, qui a fondé une société de production destinée à promouvoir le jeune cinéma palestinien et ainsi militer pour que la Palestine soit indépendante... sur le plan cinématographique. Les aînés d'Abu Assad, d'Elia Suleiman à Michel Kleifi, pourront donc peut-être un jour oublier les nombreuses difficultés de productions qu'ils ont essuyées par le passé — obligation de faire appel à une équipe ou à des fonds israéliens, interdiction de tourner en Israël, tournage à l'arraché, censure... A l'instar de Paradise Now (2005), un film choc et militant sur des kamikazes palestiniens, Hany Abu-Assad renoue avec une virulence politique dans ce long-métrage, lauréat du prix du Jury dans la section Un Certain Regard à Cannes. Le jeune Omar en question est Palestinien et n'hésite pas à escalader le mur de séparation construit par Israël pour rejoindre sa bien-aimée Leïla. Mais les humiliations et l'oppression des soldats israéliens le conduisent à créer une cellule de résistance. L'un de ses amis en vient à tuer un soldat. Omar est retrouvé puis arrêté et les militaires sont bien déterminés à l'utiliser pour éliminer le responsable du meurtre. Pour traduire le poids de l'oppression des Israéliens sur l'Etat palestinien, Abu-Assad réalise un thriller dans la plus pure tradition du genre : courses poursuites, rebondissements, trahison, histoire d'amour... Grâce à une mise en scène virtuose, le film se révèle d'une redoutable efficacité. Son message est clair — « Les Israéliens sont des ennemis » — et manque certainement de nuance discursive, mais c'est cet engagement qui offre à Abu-Assad le carburant nécessaire pour mettre en scène un film aussi furieux.