Le projet de loi de finances 2014, actuellement à l'étude au niveau de la commission des finances et du budget de l'APN, sera finalement présenté en plénière devant les députés le mardi 29 octobre. En perspective de ce débat le groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND) a organisé, hier au siège de l'assemblée, comme cela est de tradition chaque année, une journée parlementaire en vue de permettre aux députés du parti de s'imprégner un peu plus des dispositions du projet de loi et pouvoir ainsi en débattre avec facilité le jour « J ». Le projet de loi de finances 2014, actuellement à l'étude au niveau de la commission des finances et du budget de l'APN, sera finalement présenté en plénière devant les députés le mardi 29 octobre. En perspective de ce débat le groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND) a organisé, hier au siège de l'assemblée, comme cela est de tradition chaque année, une journée parlementaire en vue de permettre aux députés du parti de s'imprégner un peu plus des dispositions du projet de loi et pouvoir ainsi en débattre avec facilité le jour « J ». C'est l'ex-ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui, et aussi ex-député de ce parti politique, qui a présenté un exposé exhaustif sur la loi de finances 2014. Dans cet exposé Harchaoui n'a pas, par moments, manqué d'être assez critique envers certaines approches économiques, comme il n'a pas aussi été tendre avec la classe politique et les opérateurs économiques privés. Ainsi le conférencier a fait montre de son désaccord par rapport au taux de croissance de 4,5% prévu par le projet de loi en question, estimant que le pays a les capacités d'avoir un taux de croissance de 8% par année. Pour ce faire il a plaidé pour l'encouragement de l'investissement avec l'octroi de facilités pour les investisseurs. Il a mis en garde contre l'augmentation ou plutôt l'explosion de la facture de l'importation qui avoisinerait les 50 milliards de dollars à la fin de l'actuel exercice budgétaire alors que les exportations durant cette même période, soit l'année 2013, sont estimées à 57 milliards de dollars seulement. Sachant que l'Algérie dépense beaucoup d'argent et que cela « fait peur aux Algériens », l'ancien premier argentier du pays, a proposé la création d'un institut de contrôle de la dépense afin de maîtriser cet aspect par trop important. Car, dira-t-il encore « l'endettement public est énorme ». Comme il a aussi porté un regard critique sur les exonérations fiscales au profit des investisseurs en considérant que « c'est du populisme ». Harchaoui s'est longuement arrêté sur la question de la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures en estimant, à juste titre d'ailleurs, que « c'est là un véritable problème auquel il faut s'attaquer. Car c'est une nécessité incontournable que de diversifier notre économie ». Tirant par conséquent la sonnette d'alarme il affirme que « nous sommes menacés par l'effondrement du prix du baril de pétrole » ? Harchaoui voit aussi d'un mauvais œil la croissance du taux du déficit de la balance des paiements. « Le déficit prévisionnel pour 2014 est de l'ordre de 18% du PIB, ce qui est dur à accepter ». Ce d'autant, dira-t-il encore que « nous serons obligés alors de puiser dans le Fonds de régulation des recettes. Or ce fonds a été crée pour faire face aux dépenses en cas de chute du prix du pétrole. Un prix qu n'a pas chuté, loin de là puisqu'il se situe à des niveaux largement supérieurs au prix de référence de 37 dollars sur lequel a été élaboré la loi de finances et le budget de l'Etat pour 2014 ». Dans ce cas, s'est-il interrogé « pourquoi ne pas élaborer le projet de loi de finances sur la base de 40 ou de 50 dollars ? ». « Les transferts sociaux sont énormes du fait qu'il y a 1,6 million d'algériens inscrits au filet social » dira-t-il en outre ajoutant que « cela fait vraiment peur ». Il a, dans ce même contexte et au vu notamment du phénomène de la contrebande, préconisé de revoir la politique de subvention des produits de première nécessité. « Il faut trouver des formules de soutien aux Algériens qui ont des revenus modestes » a précisé Abdelkrim Harchaoui. C'est l'ex-ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui, et aussi ex-député de ce parti politique, qui a présenté un exposé exhaustif sur la loi de finances 2014. Dans cet exposé Harchaoui n'a pas, par moments, manqué d'être assez critique envers certaines approches économiques, comme il n'a pas aussi été tendre avec la classe politique et les opérateurs économiques privés. Ainsi le conférencier a fait montre de son désaccord par rapport au taux de croissance de 4,5% prévu par le projet de loi en question, estimant que le pays a les capacités d'avoir un taux de croissance de 8% par année. Pour ce faire il a plaidé pour l'encouragement de l'investissement avec l'octroi de facilités pour les investisseurs. Il a mis en garde contre l'augmentation ou plutôt l'explosion de la facture de l'importation qui avoisinerait les 50 milliards de dollars à la fin de l'actuel exercice budgétaire alors que les exportations durant cette même période, soit l'année 2013, sont estimées à 57 milliards de dollars seulement. Sachant que l'Algérie dépense beaucoup d'argent et que cela « fait peur aux Algériens », l'ancien premier argentier du pays, a proposé la création d'un institut de contrôle de la dépense afin de maîtriser cet aspect par trop important. Car, dira-t-il encore « l'endettement public est énorme ». Comme il a aussi porté un regard critique sur les exonérations fiscales au profit des investisseurs en considérant que « c'est du populisme ». Harchaoui s'est longuement arrêté sur la question de la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures en estimant, à juste titre d'ailleurs, que « c'est là un véritable problème auquel il faut s'attaquer. Car c'est une nécessité incontournable que de diversifier notre économie ». Tirant par conséquent la sonnette d'alarme il affirme que « nous sommes menacés par l'effondrement du prix du baril de pétrole » ? Harchaoui voit aussi d'un mauvais œil la croissance du taux du déficit de la balance des paiements. « Le déficit prévisionnel pour 2014 est de l'ordre de 18% du PIB, ce qui est dur à accepter ». Ce d'autant, dira-t-il encore que « nous serons obligés alors de puiser dans le Fonds de régulation des recettes. Or ce fonds a été crée pour faire face aux dépenses en cas de chute du prix du pétrole. Un prix qu n'a pas chuté, loin de là puisqu'il se situe à des niveaux largement supérieurs au prix de référence de 37 dollars sur lequel a été élaboré la loi de finances et le budget de l'Etat pour 2014 ». Dans ce cas, s'est-il interrogé « pourquoi ne pas élaborer le projet de loi de finances sur la base de 40 ou de 50 dollars ? ». « Les transferts sociaux sont énormes du fait qu'il y a 1,6 million d'algériens inscrits au filet social » dira-t-il en outre ajoutant que « cela fait vraiment peur ». Il a, dans ce même contexte et au vu notamment du phénomène de la contrebande, préconisé de revoir la politique de subvention des produits de première nécessité. « Il faut trouver des formules de soutien aux Algériens qui ont des revenus modestes » a précisé Abdelkrim Harchaoui.