Les élèves ont repris les cours hier, suite à la décision du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-élargi), de suspendre le mouvement de grève entamé le 7 octobre dernier. Les parents d'élèves ont, ainsi, poussé un grand ouf de soulagement. Et pour cause, si la grève se serait encore poursuivie, cela aurait hypothéqué l'année scolaire. Cela est le cas, notamment, pour les élèves des classes de terminale qui postulent pour l'examen du baccalauréat à la fin de l'année scolaire. Les élèves ont repris les cours hier, suite à la décision du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-élargi), de suspendre le mouvement de grève entamé le 7 octobre dernier. Les parents d'élèves ont, ainsi, poussé un grand ouf de soulagement. Et pour cause, si la grève se serait encore poursuivie, cela aurait hypothéqué l'année scolaire. Cela est le cas, notamment, pour les élèves des classes de terminale qui postulent pour l'examen du baccalauréat à la fin de l'année scolaire. Les parties en conflit, le Cnapest-élargi et le ministère de l‘Education nationale ont donc fait preuve de sagesse en parvenant à un terrain d‘entente autour de la plateforme de revendications du syndicat. Ce dernier a, il faut le dire, eu gain de cause sur toute la ligne, ce d‘autant que sa principale revendication a été satisfaite. L‘enseignant syndicaliste de Bouira, qui est aussi membre du Conseil national du syndicat, a été réintégré à son poste alors qu‘il a été radié par la hiérarchie. C‘est un retournement de situation inattendu puisque, juste quelques jours auparavant, le ministre de l‘Education, Abdelatif Baba Ahmed, semblait inflexible à la demande de réintégration de cet enseignant. Certains ont même prédit le recours à la justice en vue de stopper cette grève illimitée. Mais il n‘ y a pas que cela. Baba Ahmed, qui a rencontré les représentants du Cnapest-élargi le 12 octobre dernier, a fait aussi un virage à 180° concernant les autres revendications du syndicat puisque , lors de la rencontre surprise du lundi soir entre les deux parties à la demande il faut le préciser du ministère, le ministre de l‘Education nationale s‘est solennellement engagé à y répondre favorablement comme l‘atteste si bien l‘échéancier établi pour cela. D‘aucuns se sont alors interrogés, à juste titre d‘ailleurs, sur ce changement de ton du ministère .Pourquoi le ministère a vite changé d‘attitude en devenant plus conciliant à l‘égard du Cnapest ? Une attitude qui a laissé perplexe de nombreux observateurs qui ont estimé toutefois et à l‘unisson que Abdelatif Baba Ahmed a certainement dû recevoir des instructions d‘en haut afin de mettre fin à cette grève qui n‘a que trop duré et qui, par voie de conséquence, risquait d‘avoir d‘innombrables conséquences. Il est dès lors évident que c‘est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a instruit Baba Ahmed à l‘effet de trouver un terrain d‘entente avec le syndicat frondeur. Certains disent même que c‘est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui est intervenu en personne, d‘où la célérité avec laquelle Baba Ahmed a invité le Cnapest à une réunion d‘urgence qui a finalement débouché sur un accord entre les deux parties. L‘enjeu ne serait autre que la préservation de la paix sociale. Pour le gouvernement, cela constitue une absolue priorité. L‘exécutif ne peut, apparemment, courir le risque de voir s‘embraser le front social avec cette grève qui pourrait aussi faire tache d‘huile. Toutes les actions entreprises par le gouvernement durant ces derniers mois avaient pour objectif d‘éviter autant que faire se peut l‘effervescence du front social qui ferait alors peser de lourdes menaces sur la paix sociale. Une paix sociale qu‘il est impératif de préserver au moment où le pays est à l‘orée d‘importantes échéances politiques. Il est en effet évident que le projet de révision de la Constitution, mais surtout les élections présidentielles ne sauraient s‘accommoder avec un climat social tendu. Les parties en conflit, le Cnapest-élargi et le ministère de l‘Education nationale ont donc fait preuve de sagesse en parvenant à un terrain d‘entente autour de la plateforme de revendications du syndicat. Ce dernier a, il faut le dire, eu gain de cause sur toute la ligne, ce d‘autant que sa principale revendication a été satisfaite. L‘enseignant syndicaliste de Bouira, qui est aussi membre du Conseil national du syndicat, a été réintégré à son poste alors qu‘il a été radié par la hiérarchie. C‘est un retournement de situation inattendu puisque, juste quelques jours auparavant, le ministre de l‘Education, Abdelatif Baba Ahmed, semblait inflexible à la demande de réintégration de cet enseignant. Certains ont même prédit le recours à la justice en vue de stopper cette grève illimitée. Mais il n‘ y a pas que cela. Baba Ahmed, qui a rencontré les représentants du Cnapest-élargi le 12 octobre dernier, a fait aussi un virage à 180° concernant les autres revendications du syndicat puisque , lors de la rencontre surprise du lundi soir entre les deux parties à la demande il faut le préciser du ministère, le ministre de l‘Education nationale s‘est solennellement engagé à y répondre favorablement comme l‘atteste si bien l‘échéancier établi pour cela. D‘aucuns se sont alors interrogés, à juste titre d‘ailleurs, sur ce changement de ton du ministère .Pourquoi le ministère a vite changé d‘attitude en devenant plus conciliant à l‘égard du Cnapest ? Une attitude qui a laissé perplexe de nombreux observateurs qui ont estimé toutefois et à l‘unisson que Abdelatif Baba Ahmed a certainement dû recevoir des instructions d‘en haut afin de mettre fin à cette grève qui n‘a que trop duré et qui, par voie de conséquence, risquait d‘avoir d‘innombrables conséquences. Il est dès lors évident que c‘est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a instruit Baba Ahmed à l‘effet de trouver un terrain d‘entente avec le syndicat frondeur. Certains disent même que c‘est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui est intervenu en personne, d‘où la célérité avec laquelle Baba Ahmed a invité le Cnapest à une réunion d‘urgence qui a finalement débouché sur un accord entre les deux parties. L‘enjeu ne serait autre que la préservation de la paix sociale. Pour le gouvernement, cela constitue une absolue priorité. L‘exécutif ne peut, apparemment, courir le risque de voir s‘embraser le front social avec cette grève qui pourrait aussi faire tache d‘huile. Toutes les actions entreprises par le gouvernement durant ces derniers mois avaient pour objectif d‘éviter autant que faire se peut l‘effervescence du front social qui ferait alors peser de lourdes menaces sur la paix sociale. Une paix sociale qu‘il est impératif de préserver au moment où le pays est à l‘orée d‘importantes échéances politiques. Il est en effet évident que le projet de révision de la Constitution, mais surtout les élections présidentielles ne sauraient s‘accommoder avec un climat social tendu.