Des Kurdes syriens ont pris le contrôle d'un poste situé à la frontière avec l'Irak, après trois jours de combats contre le groupe djihadiste de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL), lié au réseau Al Qaïda, ont annoncé samedi des combattants et des observateurs. Des Kurdes syriens ont pris le contrôle d'un poste situé à la frontière avec l'Irak, après trois jours de combats contre le groupe djihadiste de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL), lié au réseau Al Qaïda, ont annoncé samedi des combattants et des observateurs. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition au président Bachar al-Assad, a précisé qu'il s'agissait du poste-frontière de Yaroubiya, contrôlé depuis mars par l'EIIL qui l'avait pris à l'armée fidèle à Damas. Les miliciens kurdes des Unités de défense populaire (YPG) ont précisé que les combats continuaient dimanche matin et que le poste-frontière donnait une ouverture sur le Kurdistan irakien aux combattants, pris entre les groupes djihadistes d'un côté et des forces turques de l'autre. Il est "trop tôt pour envisager d'utiliser le passage", a cependant prévenu Redur Xelil, porte-parole des YPG. La Turquie et l'Irak, préoccupés par la montée en puissance d'Al Qaïda en Syrie, se sont promis vendredi d'améliorer leurs relations, tendues par le rapprochement entre Ankara et le Kurdistan irakien, et de coopérer davantage pour limiter les retombées de la guerre civile syrienne. L'OSDH a par ailleurs fait état samedi de la mort de 40 personnes lors d'un attentat à la voiture piégée, mené la veille contre une mosquée de Ouadi Barada, dans la province de Damas. L'agence officielle Sana a confirmé l'attaque, et a annoncé la mort de nombreux "terroristes", selon la terminologie officielle pour désigner les insurgés. La télévision officielle a, elle, annoncé vendredi le décès d'Abou Mohammad al Golani, meneur des djihadistes du Front al Nosra, mais l'OSDH s'est fait l'écho d'un démenti de deux cadres du groupe rebelles. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition au président Bachar al-Assad, a précisé qu'il s'agissait du poste-frontière de Yaroubiya, contrôlé depuis mars par l'EIIL qui l'avait pris à l'armée fidèle à Damas. Les miliciens kurdes des Unités de défense populaire (YPG) ont précisé que les combats continuaient dimanche matin et que le poste-frontière donnait une ouverture sur le Kurdistan irakien aux combattants, pris entre les groupes djihadistes d'un côté et des forces turques de l'autre. Il est "trop tôt pour envisager d'utiliser le passage", a cependant prévenu Redur Xelil, porte-parole des YPG. La Turquie et l'Irak, préoccupés par la montée en puissance d'Al Qaïda en Syrie, se sont promis vendredi d'améliorer leurs relations, tendues par le rapprochement entre Ankara et le Kurdistan irakien, et de coopérer davantage pour limiter les retombées de la guerre civile syrienne. L'OSDH a par ailleurs fait état samedi de la mort de 40 personnes lors d'un attentat à la voiture piégée, mené la veille contre une mosquée de Ouadi Barada, dans la province de Damas. L'agence officielle Sana a confirmé l'attaque, et a annoncé la mort de nombreux "terroristes", selon la terminologie officielle pour désigner les insurgés. La télévision officielle a, elle, annoncé vendredi le décès d'Abou Mohammad al Golani, meneur des djihadistes du Front al Nosra, mais l'OSDH s'est fait l'écho d'un démenti de deux cadres du groupe rebelles.