Le 18e Salon international du livre d'Alger (Sila), qui a ouvert ses portes ce jeudi, arpentaient surtout les espaces d'exposition des livres scientifiques et des dictionnaires mais aussi ceux proposant les littératures du monde tant les classiques que les nouvelles parutions. Le 18e Salon international du livre d'Alger (Sila), qui a ouvert ses portes ce jeudi, arpentaient surtout les espaces d'exposition des livres scientifiques et des dictionnaires mais aussi ceux proposant les littératures du monde tant les classiques que les nouvelles parutions. D'autres genres de produits sont prisés par les visiteurs, particulièrement les parents et les enfants, comme le livre de soutien scolaire ou les jeux éducatifs, alors que le livre religieux connait encore une fois un franc succès. Particulièrement fréquenté, le stand des éditions françaises Hachette qui occupe deux grands espaces d'exposition spécialisés dans les dictionnaires en tous genres, et les encyclopédies destinés aux professions libérales (ingénieurs, médecins, architectes) s'avère, en ce premier jour, la destination première des visiteurs d'autant que les tarifs proposés sont jugés "abordables". Sans avoir changé d'emplacement ou de conception, certains stands algériens et étrangers sont devenus, au fil des années, des points de repère particulièrement précieux pour beaucoup de visiteurs. Intérêt marqué pour le livre scientifique La tendance du grand intérêt du public pour le livre scientifique se confirme en visitant le stand, de conception pourtant modeste, de l'office des publications universitaires (OPU) pris d'assaut en début d'après-midi par des centaines d'étudiants. Pour sa part, l'invitée d'honneur de cette édition, la fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique, a ouvert un stand qui n'attire pas encore beaucoup de visiteurs tant les livres proposés sont déjà jugés, par nombre de clients potentiels, "exclusivement techniques" mais aussi "trop chers". L'hôte belge a fait, cependant, le bonheur des amateurs de bande dessinée, un art particulièrement répandu en Belgique et qui a été mis à l'honneur au dernier Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA). Malgré le nombre record d'exposants devant prendre part à cet imposant évènement (922), une vingtaine de stands, en dehors du pavillon central, sont toujours vides ou gardent encore leurs produits emballés, alors que d'autres ont reçu leurs livres seulement aujourd'hui, a-t-on constaté sur place. Pour la première fois cette année, le FIBDA s'est invité au salon du livre à la faveur d'un espace d'exposition de planches de BD et d'une librairie qui attirent quelques curieux. Pour pallier le manque d'espace au pavillon central particulièrement prisé par les éditeurs, les organisateurs ont décidé cette année d'utiliser les espaces Mezzanine habituellement inexploités ou réservés à la presse. Même si l'amélioration de la signalétique figurait parmi les préoccupations premières du comité d'organisation, les progrès constatés sur place en la matière restent insuffisants pour les visiteurs qui peinent encore à localiser les exposants ou les différents espaces qu'ils recherchent. L'"Espace nouveautés", dédié aux nouvelles publications, est quant à lui resté pour l'instant désespérément vide vu que les premières présentations qui devaient s'y dérouler ont été annulées. En marge de cette édition, plusieurs figures marquantes du monde du livre et de l'édition algérienne ont été distinguées par la ministre de la Culture Khalida Toumi, à l'instar du doyen des éditeurs algériens, Amar Guerfi, qui s'est impliqué dans tous les métiers du livre au lendemain du recouvrement de l'Indépendance après avoir pris part activement à la guerre de Libération nationale, a été honoré par la ministre. En 1966 Amar Guerfi avait créé l'une des premières imprimeries de la wilaya de Batna ainsi que la toute première librairie dans sa ville natale, qui continue à activer jusqu'à aujourd'hui, avant d'installer à Alger la maison d'édition "Chiheb" et la librairie du même nom. A cette occasion la ministre de la Culture a également honoré le fondateur de l'Association des éditeurs algériens, Youcef Necib. Les commissaires qui se sont relayés à la tête du comité d'organisation du Sila ont eux aussi été honoré à savoir : Smaïl Ameziane directeur des éditions "Casbah", Ahmed Boussenna des éditions "Anep", ainsi que l'actuel commissaire Hamidou Messaoudi. La ministre de la Culture a aussi tenu à remercier le "Centre national de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954", à travers son directeur Djamel Yahiaoui, pour son apport au monde de l'édition. Présent à cette cérémonie, le président de l'Union des éditeurs arabes, Assim Shalaby, a tenu à rendre hommage et à offrir une distinction à la ministre de la Culture, Khalida Toumi, ainsi qu'au commissaire du Sila. D'autres genres de produits sont prisés par les visiteurs, particulièrement les parents et les enfants, comme le livre de soutien scolaire ou les jeux éducatifs, alors que le livre religieux connait encore une fois un franc succès. Particulièrement fréquenté, le stand des éditions françaises Hachette qui occupe deux grands espaces d'exposition spécialisés dans les dictionnaires en tous genres, et les encyclopédies destinés aux professions libérales (ingénieurs, médecins, architectes) s'avère, en ce premier jour, la destination première des visiteurs d'autant que les tarifs proposés sont jugés "abordables". Sans avoir changé d'emplacement ou de conception, certains stands algériens et étrangers sont devenus, au fil des années, des points de repère particulièrement précieux pour beaucoup de visiteurs. Intérêt marqué pour le livre scientifique La tendance du grand intérêt du public pour le livre scientifique se confirme en visitant le stand, de conception pourtant modeste, de l'office des publications universitaires (OPU) pris d'assaut en début d'après-midi par des centaines d'étudiants. Pour sa part, l'invitée d'honneur de cette édition, la fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique, a ouvert un stand qui n'attire pas encore beaucoup de visiteurs tant les livres proposés sont déjà jugés, par nombre de clients potentiels, "exclusivement techniques" mais aussi "trop chers". L'hôte belge a fait, cependant, le bonheur des amateurs de bande dessinée, un art particulièrement répandu en Belgique et qui a été mis à l'honneur au dernier Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA). Malgré le nombre record d'exposants devant prendre part à cet imposant évènement (922), une vingtaine de stands, en dehors du pavillon central, sont toujours vides ou gardent encore leurs produits emballés, alors que d'autres ont reçu leurs livres seulement aujourd'hui, a-t-on constaté sur place. Pour la première fois cette année, le FIBDA s'est invité au salon du livre à la faveur d'un espace d'exposition de planches de BD et d'une librairie qui attirent quelques curieux. Pour pallier le manque d'espace au pavillon central particulièrement prisé par les éditeurs, les organisateurs ont décidé cette année d'utiliser les espaces Mezzanine habituellement inexploités ou réservés à la presse. Même si l'amélioration de la signalétique figurait parmi les préoccupations premières du comité d'organisation, les progrès constatés sur place en la matière restent insuffisants pour les visiteurs qui peinent encore à localiser les exposants ou les différents espaces qu'ils recherchent. L'"Espace nouveautés", dédié aux nouvelles publications, est quant à lui resté pour l'instant désespérément vide vu que les premières présentations qui devaient s'y dérouler ont été annulées. En marge de cette édition, plusieurs figures marquantes du monde du livre et de l'édition algérienne ont été distinguées par la ministre de la Culture Khalida Toumi, à l'instar du doyen des éditeurs algériens, Amar Guerfi, qui s'est impliqué dans tous les métiers du livre au lendemain du recouvrement de l'Indépendance après avoir pris part activement à la guerre de Libération nationale, a été honoré par la ministre. En 1966 Amar Guerfi avait créé l'une des premières imprimeries de la wilaya de Batna ainsi que la toute première librairie dans sa ville natale, qui continue à activer jusqu'à aujourd'hui, avant d'installer à Alger la maison d'édition "Chiheb" et la librairie du même nom. A cette occasion la ministre de la Culture a également honoré le fondateur de l'Association des éditeurs algériens, Youcef Necib. Les commissaires qui se sont relayés à la tête du comité d'organisation du Sila ont eux aussi été honoré à savoir : Smaïl Ameziane directeur des éditions "Casbah", Ahmed Boussenna des éditions "Anep", ainsi que l'actuel commissaire Hamidou Messaoudi. La ministre de la Culture a aussi tenu à remercier le "Centre national de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954", à travers son directeur Djamel Yahiaoui, pour son apport au monde de l'édition. Présent à cette cérémonie, le président de l'Union des éditeurs arabes, Assim Shalaby, a tenu à rendre hommage et à offrir une distinction à la ministre de la Culture, Khalida Toumi, ainsi qu'au commissaire du Sila.