Si un haut responsable du contre-terrorisme a condamné le paiement de rançons aux groupes terroristes, cela prouve au moins que les Etats-Unis restent l'allié indéfectible de l'Algérie pour criminaliser ces actes. Le reste du monde reste également favorable à cette thèse. Si un haut responsable du contre-terrorisme a condamné le paiement de rançons aux groupes terroristes, cela prouve au moins que les Etats-Unis restent l'allié indéfectible de l'Algérie pour criminaliser ces actes. Le reste du monde reste également favorable à cette thèse. L'affaire de paiement de rançons aux groupes terroristes de l'Aqmi et consorts a suscité l'indignation des Américains. Ce sont les seuls qui ont cloué au pilori la France dans sa pratique de paiement des rançons. C'est le directeur du centre américain du contre-terrorisme, Mattew Olsen, qui a déploré ce comportement dernièrement devant le Congrès. « Le paiement des rançons ne va manquer, à la fois, d'augmenter la capacité opérationnelle des groupes terroristes dans la région et de poursuivre leurs efforts de sensibilisation pour attirer de nouveaux adeptes ». Une réponse claire à un pays qui ne s'est pas embarassé, comme le rappelle ce haut responsable américain, de verser entre 20 et 25 millions d'euros en octobre dernier pour libérer les otages détenus depuis 3 ans au Niger. Une situation qui met également dans l'embarras les Etats-Unis qui ont approuvé avec l'Algérie la signature du « mémorandum d'Alger » en 2012 sur la criminalisation de tout pays qui chercherait à payer des rançons aux groupes terroristes et djihadistes implantés particulièrement dans le pourtour du Sahel. L'Algérie, qui vient d'obtenir un acquis pour sa cause suite à l'approbation par le Conseil de sécurité onusien de toute incrimination des paiements de rançons aux terroristes, ne se considère plus isolée puisque la Grande-Bretagne et la Russie se sont jointes à cette initiative. D'ailleurs, le conseiller de la présidence de la République, Kamel Rezzag Barra, a rappelé tout récemment que « l'Algérie souhaite rendre la prohibition du paiement des rançons plus contraignante ». Les Américains qui ne badinent pas sur cette question refusent tout compromis avec les groupes terroristes et djihadistes. Cela est démontré avec force par le directeur de centre américain du contre-terrorisme qui considère que « Aqmi et ses alliés constituent toujours une menace pour les intérêts occidentaux dans la région ». Et que rien ne les empêchent de mener des « attaques de grande envergure » dans ces vastes contrées désertiques, rappelant ainsi les capacités de nuisance de ces groupes lors de l'opération de Tiguentourine à Illizi en janvier 2013. Du reste, l'axe algéro-américano-britannique se retrouve renforcé actuellement contre les réticences de certains pays dont la France a prouvé dans sa duplicité diplomatique tout le confort. La nécessité pour l'Algérie et ses alliés de « tarir les sources de financement du terrorisme » est désormais un acquis du fait même qu'au niveau africain, tous les mécanismes institutionnels et juridiques dans le cadre du renforcement de la lutte anti-terroriste et le non-paiement de rançons aux groupes terroristes sont déjà opérationnels. La réponse de l'instance sécuritaire de l'ONU a été décisive sur ce point. « Seule une réponse plurielle, qui n'est plus étroitement militaire, permettrait de contenir les groupes de criminels et de narco-terroristes », lit-on dans la déclaration signée par plusieurs pays lors d'un conclave tenu récemment à New York. L'affaire de paiement de rançons aux groupes terroristes de l'Aqmi et consorts a suscité l'indignation des Américains. Ce sont les seuls qui ont cloué au pilori la France dans sa pratique de paiement des rançons. C'est le directeur du centre américain du contre-terrorisme, Mattew Olsen, qui a déploré ce comportement dernièrement devant le Congrès. « Le paiement des rançons ne va manquer, à la fois, d'augmenter la capacité opérationnelle des groupes terroristes dans la région et de poursuivre leurs efforts de sensibilisation pour attirer de nouveaux adeptes ». Une réponse claire à un pays qui ne s'est pas embarassé, comme le rappelle ce haut responsable américain, de verser entre 20 et 25 millions d'euros en octobre dernier pour libérer les otages détenus depuis 3 ans au Niger. Une situation qui met également dans l'embarras les Etats-Unis qui ont approuvé avec l'Algérie la signature du « mémorandum d'Alger » en 2012 sur la criminalisation de tout pays qui chercherait à payer des rançons aux groupes terroristes et djihadistes implantés particulièrement dans le pourtour du Sahel. L'Algérie, qui vient d'obtenir un acquis pour sa cause suite à l'approbation par le Conseil de sécurité onusien de toute incrimination des paiements de rançons aux terroristes, ne se considère plus isolée puisque la Grande-Bretagne et la Russie se sont jointes à cette initiative. D'ailleurs, le conseiller de la présidence de la République, Kamel Rezzag Barra, a rappelé tout récemment que « l'Algérie souhaite rendre la prohibition du paiement des rançons plus contraignante ». Les Américains qui ne badinent pas sur cette question refusent tout compromis avec les groupes terroristes et djihadistes. Cela est démontré avec force par le directeur de centre américain du contre-terrorisme qui considère que « Aqmi et ses alliés constituent toujours une menace pour les intérêts occidentaux dans la région ». Et que rien ne les empêchent de mener des « attaques de grande envergure » dans ces vastes contrées désertiques, rappelant ainsi les capacités de nuisance de ces groupes lors de l'opération de Tiguentourine à Illizi en janvier 2013. Du reste, l'axe algéro-américano-britannique se retrouve renforcé actuellement contre les réticences de certains pays dont la France a prouvé dans sa duplicité diplomatique tout le confort. La nécessité pour l'Algérie et ses alliés de « tarir les sources de financement du terrorisme » est désormais un acquis du fait même qu'au niveau africain, tous les mécanismes institutionnels et juridiques dans le cadre du renforcement de la lutte anti-terroriste et le non-paiement de rançons aux groupes terroristes sont déjà opérationnels. La réponse de l'instance sécuritaire de l'ONU a été décisive sur ce point. « Seule une réponse plurielle, qui n'est plus étroitement militaire, permettrait de contenir les groupes de criminels et de narco-terroristes », lit-on dans la déclaration signée par plusieurs pays lors d'un conclave tenu récemment à New York.